La Deutsche Bank est menacée de payer 14 milliards de dollars à cause de l’affaire des subprimes, celle des crédits immobiliers à risques, ce qui déclencha la crise financières. Hier les actions de la banque ont chuté de 8%. Cet institut, dans ses « années de gloire », avait presque tout axé sur la spéculation. Et ceci pour arriver dans le peloton de tête international. Elle montra très peu de scrupules envers les « petits clients ». La mentalité « Faites vos jeu » s’instaura de plus en plus, sans tenir compte des dangers que cela pouvait comporter. Elle montra énormément de voracité en ce qui concerne les profits faciles en oubliant pour autant les pertes que cela pouvaient engendrer. Les brokers prirent de plus en plus d’influence, ce qui eut comme conséquence la négligence des transactions qui représentent les fondations d’un institut bancaire : la gestion quotidienne des comptes plus modestes. Et ceci après le séisme occasionné par la nouvelle que la Commerzbank allait congédier 6000 employés ! Une grande partie du séisme qui touche les banques allemandes est dû à un mauvais management. Elles se croyaient en mesure de frapper gros, mais ce qui en résulte est un Waterloo. Que se passerait-il si la chute ne pouvait pas être enrayée ? Le gouvernement allemand serait-il en mesure d’agir ? Je pense que si le contribuable devait payer les pots cassés à cause de l’appât du gain de la part de certains banquiers, il avalerait très mal cette pilule. Il ne verrait pas pourquoi aider de telles entreprises, qui ont été impitoyables envers les PME. Weiterlesen

L’OPEC a décidé de réduire le pompage du brut afin que le prix du baril augmente. De 33,24 millions de barils la production devrait passer à 32,5. Une réduction minime qui n’entraînera pas une augmentation immodérée des prix dans les stations services. La crise économique a changé les comportements. Il y a eu réellement des progrès par rapport au gaspillage d’énergie qui jusqu’alors était de mise. Les moteurs brûlent moins d’essence, les immeubles sont mieux isolés. Cela représente une baisse des dépenses d’énergie. Il ne faut pas non plus oublier que des millions de personnes ont dû réduire leur train de vie à cause des restrictions économiques. Il y a aussi le fait que les USA produisent de plus en plus de pétrole provenant du schiste bitumeux. Une pratique écologiquement contestable, mais le fait est que le marché en est submergé. Il faudra que les membres de l‘ OPEC continuent à se serrer la ceinture. Mais il faut aussi voir le revers de la médaille. Pour que la relance puisse se faire il faut générer des ressources. Il serait mieux que cela ne soit pas aux dépends de l’écologie. Je pense malgré tout que l’exploitation des matières premières est de l’argent facile qui ne peut pas être un gage d’avenir. Mais le travail coûte. Tant que les taux d’intérêts seront à zéro, les investisseurs potentiels que sont les banques, seront de plus en plus restrictifs lorsqu’il s’agit de prêter de l’argent. Il est évident que le cours du brut joue un rôle en ce qui concerne une insécurité globale des transferts financiers. Weiterlesen

Que Michelle Obama doive venir à la rescousse d’Hillary Clinton pour motiver de jeunes électeurs et des afro-américains à voter pour elle, me laisse songeur. Je me demande si ces personnes se rendent vraiment compte de l’enjeu du 8 novembre ? Il en va avant tout de leur avenir. Une fois de plus le civisme semble faire défaut. Je trouve bien que la femme du président se jette dans le ring. J’espère que cela les incitera à aller aux urnes. Pour que la politique retrouve sa crédibilité il faut qu’elle devienne à nouveau attractive pour les citoyens. L’image qu’elle donne aujourd’hui ne provoque guère d’enthousiasme. Mais les gens doivent se dire qu’ils ont les candidats qu’ils méritent, qu’il faut se battre pour plus de démocratie. Peut-être que les attentes dépassent les possibilités des leaders. Ils ne sont que des hommes dans toutes leurs contradictions. Il est indéniable que sans un effort individuel il ne peut pas avoir de bonne gestion. Les idées doivent venir de la base ou tout au moins être soutenues par elle. Ce qui manque cruellement un peu partout dans le monde, c’est une éducation civique. Dès l’école les élèves devraient suivre des cours en ce qui concerne la politique d’un pays, de la manière de s’imbriquer, de se forger un esprit citoyen. La confrontation avec la démocratie l’exige. À bien des points-de-vues elle est un exercice périlleux. Elle est très complexe. La Suisse en est un exemple, où les électeurs sont appelés plusieurs fois par ans aux urnes pour se prononcer pour tel ou tel projet ou pour faire capoter un article de loi. Cela demande à chacun de se documenter et de s’informer au mieux. Souvent les questions sont très complexes pour ceux qui ont à prendre les décisions. Il est significatif que cela fonctionne assez bien. Il arrive souvent que les gens votent contre des décisions qui personnellement pourraient leur être favorables. La preuve que l’intérêt général prime souvent. Weiterlesen

Le débat entre Hillary Clinton et Donald Trump, cette nuit à la télévision, a démontré une fois de plus que le candidat républicain n’a pas les compétences nécessaires pour devenir président. Indépendamment de l’antipathie qu’il m’inspire par ses visions, je veux m’efforcer de rester objectif. Je m’étonne que du côté de la droite musclée, l’approche des problèmes de ce monde semble être parfaitement erronée. Aussi dans le domaine économique qui devrait lui convenir mieux, on s’étonne de voir un tel manque de jugement. C’est du reste aussi une des grandes tares du programme du FN. N’y a-t-il que le coup de gueule qui compte ? Ne me parlez surtout pas du vote protestataire, des gens qui vont au suicide parce qu’ils échouent eux-même dans la gestion de leur existence. Ils n’avoueront jamais qu’ils ont des tendances extrémistes, mais c’est eux qui ont permis aux plus grands monstres de l’histoire, comme un Hitler, de prendre le pouvoir. Ils apportent leur soutien à des être plus ou moins équilibrés parce qu’ils croient que le système démocratique leur fait du tort. Effectivement il réclame de l’initiative personnelle et n’est pas fait pour tous ceux qui veulent être guidés. Ce sont eux qui soutiennent un Trump, parce qu’ils croient que ce dernier pourra leur donner plus de sécurité. Quelle illusion ! Ce sont les mêmes, si leurs espoirs sont déçus, qui clameront à tous vents : si j’avais su ! On ne peut qu’espérer que l’électorat américain se rendra compte à quel point l’un des deux candidats brille par son ignorance. Le locataire de la Maison Blanche doit connaître parfaitement les dossiers. Il est incompréhensible que Donald Trump ne se soit pas préparé. Cela démontre qu’il ne le ferait pas non plus s’il était au pouvoir. Il est étrange à une époque où les technologies sont les plus poussées et demandent un savoir exceptionnel, on se complaît à accepter des politiciens à ce point primitifs. Weiterlesen

Que ce soit en Syrie où plus de 100.000 enfants sont en danger à l’Est d’Alep ou ailleurs dans le monde, nous sommes confrontés à plus en plus de haine. Que ce soit dans les faits ou dans les actions viles sur le terrain, il y a de quoi désespérer. Où que l’on regarde, des tensions menacent d’éclater. Une dialectique dite musclée qui bannit toute tolérance. Je ne sais pas pourquoi cette vague de violence se fait sentir partout. Cela part des discours des populistes et des islamistes en passant par les décisions désastreuses de certains criminels de guerre. Il n’est pas nécessaire de les nommer. La souffrance des femmes et des enfants ne leur inspire aucune mansuétude, au contraire. On tue, on torture, on élimine tout ce qui pourrait déranger tel ou tel chef d’État. Évidemment au nom de la justice et de l’équité. J’essaie de comprendre quel venin est en train de nous ronger. Il n’y a pour ainsi dire plus aucun lieu, où on pourrait trouver refuge. Ceux qui fuient les horreurs sont souvent mal reçus. Ils font soi-disant peur parce qu’ils sont étrangers. Les religions se terrent de plus en plus dans le fanatisme. On essaie de les manipuler au nom des croyances, de Dieu. C’est très peu reluisant, lorsque l’exclusion se fait au nom de la morale. Où sont passés les intellectuels qui devraient condamner haut et fort de tels agissements ? Ils se sont réfugiés dans un mutisme de mauvais aloi, de peur de s’engager sur une mauvaise voie. Seul le profit semble les intéresser. Cela est évidemment parfaitement abjecte et m’inciterait à les mettre au pilori pour leur manque de courage. Que de couardise dans un tel comportement ! Et L’esprit, qu’il soit saint ou terre-à-terre, il a disparu dans bien des cas. Heureusement qu’il y a quelques exceptions. Ce serait important que les autorités religieuses, comme c’est le cas des Églises allemandes, s’élèvent pas seulement verbalement mais activement contre la xénophobie et le racisme. Il ne suffit pas de pavoiser, il faut agir comme le réclame le Pape François. Weiterlesen

Les Suisses ont massivement voté pour le renforcement de la surveillance électronique des services secrets. Une fois de plus un pan de liberté individuelle est en train de s’écrouler. La peur du terrorisme paralyse de plus en plus le système démocratique et remet en question les valeurs essentielles que sont la libre circulation des citoyens. Un réflexe certes compréhensible, mais par pour autant innocent. Les islamistes, c’est d’eux qu’il est question, réussissent une fois de plus à perturber notre société. Nous devenons de plus en plus transparent à nos dépends. Tout se sait ; les services retrouvent nos traces, peu importe où nous allons ; ils s’immiscent dans notre vie intime. Rien n’est plus secret. Bien qu’on le sache, cela met mal à l’aise. Une porte ouverte sur bien des abus et sur le totalitarisme. En nous réfugiant dans une bulle de savon, nous ne serons pas plus en sécurité. Les terroristes réussiront toujours à franchir les murs qui ont été érigés soi-disant pour notre sécurité. Il est symptomatique qu’une démocratie telle que celle pratiquée en Suisse où la liberté de chacun est pour ainsi dire un dogme, se plie à telles contraintes. Cela démontre que l’EI a atteint son but, celui de nous déstabiliser plus. Cette évolution va à mon avis dans le mauvais sens, parce qu’à long terme elle nous pervertit de plus en plus. Elle laisse plus de place à la délation, à la discrimination de tous ceux qui à priori n’entrent pas dans un certain schéma. C’est du poison qui nous conduit à douter de tout, à remettre en question toute solidarité. Je ne peux que condamner des tendances qui contribuent de plus en plus à créer le doute. Comme on le sait il est le vecteur de l’exclusion, du racisme. Tout ce qui d’après « les honnêtes citoyens », détonne dans le paysage sera mis sous tutelle. Weiterlesen

Emmanuel Macron a participé à la réunion des réformistes européens. Un colloque qu’il a organisé en partie et qui marque le lancement de sa campagne des présidentielles, même s’il ne l’a pas dit officiellement. Il s’efforce de recevoir des soutiens de la gauche et du centre. Je ne sais pas trop ce que je dois penser de sa démarche ? Veut-il devenir le nouveau Tony Blair et réformer l’échiquier politique en France ? Au lieu de rassembler, il est en train de diviser. C’est mon impression. Je n’aurais pas d’objections s’il réussissait à redonner de l’élan à une gauche plus ou moins moribonde. Mais est-ce la démarche de cet homme plutôt smart ? A-t-il le charisme de convaincre tous ceux qui sont découragés, qui seraient enclins à jeter l’éponge ? Je ne le crois pas. Mais si mes sentiments s’avéraient être exacts, il y aurait stagnation. Je dois avouer que je suis un peu désemparé et que je ne sais pas trop ce qu’il y aurait lieu de faire. Lorsque j’entends ce qu’il a dit à Lyon au sujet de l’UE, j’ai l’impression de goûter une soupe qu’on a réchauffé. Où sont les idées qui pourraient électriser un certain électorat pour l’instant complètement obnubilé par le populisme, quelle que soit sa couleur ? Il devrait comprendre que nous sommes arrivés dans un temps où les simplificateurs ont le haut du pavé. Ce n’est évidemment pas le cas d’Emmanuel Macron. Mais aurait-il assez d’énergie de contrecarrer des Sarkozy et des Le Pen ? Seul il n’y arrivera pas. Je regrette qu’il n’essaye pas d’apporter des réformes au PS et qu’il ne participe aux primaires. Ce serait plus opportun que la division qui fait les belles heures de la droite musclée et vengeresse. Je pense qu’il surestime ses compétences électorales. Il connaît sûrement parfaitement ses dossiers, sait manier comme énarque l’administration. Weiterlesen

Lundi aura lieu le premier débat télévisé entre Hillary Clinton et Donald Trump. Plus de 100 millions de téléspectateurs sont prévus. Il est bien possible que cette joute aura des conséquences irréversibles pour l’issue du scrutin en novembre. Deux caractères complètement opposés s’affronteront. L’un est un novice en ce qui concerne la politique. Son arme est la provocation et la haine. Il espère ainsi toucher l’électorat. Il incarne, qu’on le veuille ou non, le rêve américain. C’est l’ascension d’un homme à priori pas fait pour occuper un tel poste. Une fois de plus la légende du liftier qui de ses propres forces réussi à défier ses adversaires, à atteindre des sommets qui à priori ne lui sont pas dus. De l’autre une femme policée, plutôt froide, ne levant qu’avec réticence le voile qui la recouvre. Une personne très compétente connaissant ses dossiers et pouvant bien juger ce qu’il faut faire ou pas. Au niveau de son savoir, sûrement un bon choix. Mais il y a plus. Les américains aimeraient pouvoir serrer le président ou la présidente dans leurs bras, comme c’est le cas actuellement avec Barak Obama, qui a de très bonnes cotes dans les sondages et ceci à la fin de son mandat. Clinton n’est pas la femme qu’on invite sans autre à sa table, à qui on se confie pour des raisons personnelles. Elle incarne l’establishment politique et économique et donne le sentiment d’être intouchable. Elle doit se rendre parfaitement compte que c’est sa tare principale. Un obstacle des plus difficiles à franchir. Au cours du débat elle devra tout faire pour ne pas se montrer arrogante, pour ne pas donner l’impression d’être une première de classe, qui méprise tous ceux qu’incarne Donald Trump : le citoyen normal qui ne brille pas obligatoirement par son savoir. Des gens qui souvent luttent le dos au mur, qui se sentent mis à l’écart. Weiterlesen