Les biens repus pensent à la misère qui touche l’Afrique chaque fois qu’ils sont forcés d’exprimer en public, la honte de ne rien avoir fait. Ils croient pouvoir atténuer les malheurs en donnant de l’argent. Mieux que rien! Il est évident que seuls des investissements intelligents pourront peu à peu atténuer la misère. Les faits : 40 % de la population, soit plus de 400 millions de personnes, vit encore en dessous du seuil de l’extrême pauvreté, fixé à 1,90 dollar par jour (1,70 euro) selon les critères internationaux d’après le Monde. Vient s’ajouter à tout cela une forte poussée démographique qui dévore tous les progrès économique qui sont faits. Beaucoup de pays africains se sont trop fixés sur leurs richesses en matières premières. Il y a eu négligence dans le domaine de la manufacture, qui demande évidement des travailleurs qualifiés. Comment s’y prendre si l’éducation se trouve dans une situation si bancale ? Une fois de plus il s’avère que c’est dans le domaine de la formation qu’il faut être présent en Afrique. Que si on n’agit pas dans ce sens, rien de pérenne pourra se passer. Il y a bien des initiatives, mais elles ne peuvent qu’avoir du succès, si elles s’insèrent dans un projet global. Je m’explique. Si un investisseur à l’intention de construire une fabrique dans un pays du continent noir, il faut le forcer par les lois de donner dans une certaine proportion du travail aux autochtones. C’est bien joli sur le papier, mais comment trouver le personnel nécessaire, si le nouveau patron à affaire à un grand nombre d’illettrés ? Il n’y a pas de solution magique. Comme nous savons l’éducation prend des années et que faire si l’investisseur doit compter sur du rendement, ce qui est bien normal ? En tous les cas il est impossible de mettre la charrue devant les bœufs dans ces pays, si on veut prodiguer le bien. Ce n’est pas en « important » par exemple des chinois ou des Européens que la situation changera. L’argent généré n’est en principe pas placé sur place, car les problèmes existants sont considérés comme un tonneau sans fond. Weiterlesen
Il n’y a pas de mort bio !
Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) été traîné en justice parce qu’il a fait interdire l’emploi de pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Paulette Deschamps, maire du Perray-en-Yvelines, en a fait de même, comme d’autres édiles. Je salue leur action, car elle est guidée par le bon sens. Il faut enfin se rendre à l’évidence que ce qui est mauvais pour la mauvaise herbe comme les pesticides ou des produits qui tuent les escargots ou les limaces, sont aussi néfastes pour les hommes, même sous la dénomination »bio ». Tous arguments réfutant de tels arguments sont mensongers. J’ai réalisé il y a longtemps un reportage qui a fait tâche d’huile en Allemagne. Je suis parti en croisade contre les produits « anti-moustiques » qui sont propagés par des sprays qu’on branche tout simplement sur une prise. Ils propagent du poison à dose thérapeutique, du poison qui peut-être comparé aux gaz de combats de la première guerre mondiale ou à l’agent orange employé par l’armée américaine au Vietnam. Les pyrétroïdes dégagés par les sprays ont un effet neurologique qui a pour but de paralyser les nerfs, de faire en sorte que les signaux devant être transmis, n’atteignent plus leur destinataire. Lorsque un tel appareil est placé dans la chambre du bébé, il ne peut pas être garanti à 100 % que de telles émanations n’aient aucune incidences cérébrales. Les fabricants ont essayé de m’empêcher de diffuser de telles thèses, ils m’ont menacé de procès, mais nous nous sommes pas fait intimider. Les arguments n’étaient pas réfutables, grâce à l’analyse faite par des amis chimistes et neurologues. Je m’en suis tiré sans une égratignure. Cet exemple pour démontrer notre naïveté. C’est un peu comme l’argument que lors de la catastrophe de Tchernobyl, le nuage radioactif s’est arrêté à la rive droite du Rhin, épargnant ainsi la France. Cela a été absurde ! Weiterlesen
Faire paître ses vaches au Groenland !
Faut-il en rire ou en pleurer ? La nouvelle lubie de Donald Trump, celle de vouloir acheter le Groenland, pourrait sortir tout droit d’un comics. Puis son attitude après avoir reçu une fin de non-recevoir, celle de renvoyer une entrevue avec le gouvernement danois, est des plus puérile, celle d’un gosse trop gâté, pourri pas ses parents. « Le Danemark est un pays très spécial avec des gens incroyables, mais, étant donné les commentaires de la première ministre, Mette Frederiksen, selon lesquels elle n’aurait aucun intérêt à discuter de l’achat du Groenland, je vais repousser notre rencontre prévue dans deux semaines à un autre moment » Et vlan, le voilà vexé. Il serait permis d’en rire, mais lorsque la démesure atteint une telle dimension, on peut se poser la question si cet homme a encore sa raison. « Le Groenland n’est pas à vendre. Le Groenland n’est pas danois. Il appartient aux Groenlandais. J’espère vraiment que ce n’est pas sérieux. Cette discussion est absurde. Heureusement, le temps où vous pouviez acheter et vendre d’autres pays et populations est révolu. » Weiterlesen
Entschädigung
Dass die Sklaverei untrennbar mit dem wirtschaftlichen Aufstieg der Kolonien und später der Vereinigten Staaten verbunden war, ist für viele Bürger unstrittig, doch die unbequemsten Fragen betreffen das 20. Jahrhundert und die Gegenwart, in der weiße Privilegien weiterwirken.
Erstmals seit dem Ende des Bürgerkriegs wird derzeit in den USA breit über Reparationszahlungen für die Opfer von Sklaverei und Rassismus diskutiert. Die Frage birgt viel Sprengkraft, dennoch ist sie für die Demokraten ein Wahlkampfthema.
Es war der Beginn der Sklaverei, von der auf dem Höhepunkt rund vier Millionen Afrikaner und Afroamerikaner betroffen waren und um deren Fortbestand die junge Republik einen blutigen Bürgerkrieg führte. Die New York Times widmete dem Datum das Projekt „1619“ (nytimes.com), das in einer Serie von Artikeln die unterschiedlichsten Aspekte der Sklaverei beleuchtet. Ziel der Initiative ist nicht weniger, als die Geschichte der USA neu zu deuten – mit 1619 als eigentlichem Startpunkt. Dieser Tage ist es exakt 400 Jahre her, dass ein Schiff an der Küste der Kolonie Virginia landete – mit mehr als 20 Afrikanern an Bord, die den Kolonisten als Sklaven verkauft wurden.
Unternehmen, die vom Sklavenhandel profitierten, sollen nun zur Rechenschaft gezogen werden.
Wie weit die wirtschaftlichen Verflechtungen mit dem Menschenhandel gingen, zeigt sich wie folgt: Die Aetna-Versicherung versicherte das Eigentum der Sklavenhändler, die Sklaven, gegen Verwundung und Tod, aber nur im Umfang von zwei Drittel ihres Wertes. Die Fleet Bank, die Vorgängerin der heutigen „Providence Bank“, war in den Handel mit Sklaven verwickelt, indem sie die Schiffe finanzierte, mit denen Sklaven transportiert wurden. Die Eisenbahngesellschaft CSX lieh von Sklavenhaltern gegen gute Bezahlung Sklaven aus, die durch das gesamte Land Eisenbahntrassen verlegen mussten. Es handelt sich um Industriebetriebe aus Branchen wie Transport, Banken, Versicherungen, Baumwolle, Tabak und Reis (deutschlandfunk.de, 22.08.2002).
Lässt sich dieses angerichtete Unrecht ausgleichen? Die Frage einer Entschädigung ist keineswegs neu. Gegen Ende des Bürgerkriegs 1865 erließ der Unions-General William Sherman auf den Vorschlag von Vertretern der befreiten Schwarzen die „Special Field Order No. 15“, wonach Zehntausende von ehemaligen Sklaven 40 Morgen Land je Familie erhalten sollten.
Präsident Abraham Lincoln unterzeichnete ein entsprechendes Gesetz, doch er wurde kurz darauf von einem weißen Rassisten ermordet. Sein Nachfolger Andrew Johnson rückte von dem Vorhaben ab, und bereits Ende 1865 wurden Schwarze wieder von dem ihnen zugeteilten Land vertrieben.
Wie viel kosten 400 Jahre Sklaverei? Mehr als 150 Jahre lang war Reparation ein politisches Randthema in den USA. Ein unbequemes Thema.
Der Oberste US-Gerichtshof lehnte mehrere Klagen für den Ausgleich unbezahlter Sklavenarbeit ab, die erste vor über hundert Jahren. Die letzte 1995 (deutschlandfunkkultur.de). Die Richter bezeichneten Geldverteilung aufgrund von Rassenzugehörigkeit als verfassungswidrig. Doch die USA haben schon Reparationen gezahlt, an andere Bevölkerungsgruppen.
1980 sprach das Oberste Gericht neun Stämmen der Sioux Ansprüche zu: 102 Millionen Dollar als Ausgleich für Land, das ihnen versprochen worden war und trotzdem abgenommen wurde. Unter Präsident Ronald Reagan bekamen US-Bürger japanischer Herkunft, die während des Zweiten Weltkriegs interniert waren, eine Entschädigung: 20.000 Dollar pro Person.
Gegen Ende des Jahrzehnts drängt das Thema zurück auf die politische Tagesordnung. Kritiker merken an, dass die Umsetzung kompliziert wäre. Sollten zum Beispiel nur nachgewiesene Nachfahren von Sklaven Geld erhalten? Wie viel Geld wäre das? Würden auch reiche Afroamerikaner etwas erhalten? Und wieso sollten Nachfahren von Einwanderern, die nach 1865 kamen, dafür bezahlen?
Den US-Demokraten geht es um die Stimmen der Afroamerikaner in der Präsidentschaftswahl. Die Taktik ist jedoch nicht ohne Risiko, denn während laut einer aktuellen Umfrage drei Viertel der Afroamerikaner für direkte Zahlungen an Nachkommen von Sklaven sind, lehnen insgesamt 67 Prozent (sueddeutsche.de, 30.04.2019) der Bevölkerung dies ab.
Die Zustimmung hat allerdings deutlich zugenommen auf 29 Prozent gegenüber nur 14 Prozent im Jahr 2002.
Wie so oft gilt es bei Themen dieser Art, nun doch den ersten Schritt gemacht zu haben …
O sole mio!
Et voilà la démission de Giuseppe Conte venant comme une cerise sur le gâteau. L’Italie est depuis hier après-midi sans gouvernement. « Matteo Salvini a rompu le contrat de gouvernement et a agi par intérêt personnel et politique, compromettant l’intérêt général. Quand une force politique [qui gouverne] fait ses choix uniquement par intérêt électoral, elle ne compromet pas que la noblesse de la politique, mais aussi les intérêts nationaux du pays entier. Sa décision pose un risque grave pour ce pays. » Ceci est le résultat lorsque des êtres alpha veulent à tout prix avoir la mainmise du pouvoir. C’est le Mouvements des cinq étoiles, qui sans nécessité absolue a accepté de faire coalition avec la Ligue, d’obédience fasciste, ce qui il y a une année et demi était tout à fait inacceptable. Le parti contestataire est devenu ainsi le porteur d’eau de Matteo Salvini, ce qui pour l’Italie était un danger de taille. Guiseppe Conte, un modéré, un sympathisant du M5S, a été nommé président du conseil. Il n’a pas été un décideur, plutôt une médiateur. Il montre enfin de la couleur en attaquant hier personnellement le ministre de l’intérieur. « Cher ministre de l’intérieur, je t’ai entendu demander les “pleins pouvoirs” et appeler [tes partisans] à descendre dans la rue pour te soutenir, cette attitude me préoccupe. Nous n’avons pas besoin des pleins pouvoirs, mais de dirigeants ayant le sens des institutions. » Il a continué ainsi : « Matteo Salvini expose notre pays à de graves risques dans le contexte d’une situation internationale qui n’est certainement pas favorable ». Il a aussi tancé le chef de la Ligue pour son « manque de respect des règles et des institutions » La réponse a été cinglante : « Si ce gouvernement s’interrompt, c’est à cause de ces messieurs qui disent toujours non et bloquent tout ». Weiterlesen
Tu te plies ou tu crèves !
Lorsqu’on lit que la Grande-Bretagne pourrait être soumise au chaos et à la pénurie, si elle quittait l’UE sans accord, je me pose évidement certaines questions. Il est évident que la notion de la liberté nationale est à remettre en question. Lorsque une nation est dépendante des accords commerciaux passés avec ses partenaires, il est pour ainsi dire impossible de corriger le tir, tout au moins à court terme. Boris Johnson qui préconise un départ dur, à moins qu’il réussisse à infléchir les Européens au sujet de l’Irlande, se trouvera placé au pied du mur en cas d’entêtement. Il me paraît évident que l’économie calera, ce qui aurait des conséquences profondes quant à la distribution. Il est prévisible que le consommateur aura du mal à trouver des fruits et légumes, car la production territoriale baissera logiquement en ce début novembre. Il faudra importer, mais dans des conditions bien plus désavantageuses que c’est le cas en faisant partie de l’UE. Les clients devront payer bien plus, ce qui pourrait amener de la disette dans les milieux défavorisés qui subiront en premier lieu une politique volontariste de pacotille. Une fois de plus qu’il n’y pas de pragmatisme dans cette démarche, mais une dose de nationalisme glauque. Le rapport gouvernemental indique qu’il y aura aussi pénurie dans d’autres domaines, comme celui de la chimie par exemple. Avec une réduction considérable des produits utilisés pour le traitement des eaux, il y aura danger d’épidémie. Il y est aussi question des médicaments. Lorsqu’on sait que les trois quart transitent par le tunnel de la Manche, il y a de quoi d’être songeur. Weiterlesen
1969
1969, was für ein Jahr. Das Jahr mit dem Sommer, der nie zu Ende ging … und doch ist es jetzt schon 50 Jahre her.
Peter Fonda starb vor einigen Tagen im Alter von 79 Jahren. Eine weitere Ikone verlässt die Bühne.
Ohne „Easy Rider“, 1969 gedreht und augenblicklich Kult geworden, wäre Peter Fonda vermutlich in Vergessenheit geraten. Er hatte damals bereits in etlichen Filmen gespielt, darunter „Der Trip“, die Geschichte einer LSD-Erfahrung, und „The Wild Angels“ von Roger Corman, in dem er eine Horde Rocker anführt. Unmittelbar nach „Easy Rider“ drehte er mit sich selbst in der Hauptrolle den Western „Der weite Ritt“, und wenn man Peter Fonda anhand dieser Figuren ein Charakterprofil geben wollte, dann hätte es etwas zu tun mit der Suche nach Freiheit und dem Scheitern daran.
Der uramerikanische Topos vom „last good place“, den es zu finden gilt, erhielt in diesen Filmen eine neue Form. Diese gründete in der Epoche zwischen Vietnamkrieg und Hippies, Studentenrevolte und Bürgerrechtsbewegung – und Fonda gab ihr ein Gesicht: kantig, mit stechendem Blick, abgeklärt, dennoch offen für Drogen aller Art. Zugleich verkörperte er die Bewegung des New Hollywood, die sich jenseits kommerzieller Konventionen mit Spaß am Experiment und teils raffinierten Bild- und Erzähltechniken auf die aktuellen Zeitströme einließ. Die späten Sechziger waren die Zeit, in der sich das amerikanische Kino mit dem Schlachtruf „Think young“ neu erfand.
Das New Yorker Woodstock-Festival war der Höhepunkt im „Sommer der Liebe“ 1969. Halbnackte Hippies, behangen mit Blumenkränzen, feierten ihr Woodstock-Festival. Es wurde damit zum Symbol für Gewaltfreiheit und freie Liebe! „Make love, not war“ – das war das Motto damals, gegen den Vietnamkrieg und die Konsumkultur. Die Veranstaltung startete am 15. August 1969 und entwickelte sich zur Mega-Wahnsinns-Partie – sie endete am frühen Morgen des 18. August. Von überall kamen junge und junggebliebene Menschen, um sich dem musikalischen Spektakel und der Liebe „hinzugeben“. Insgesamt präsentierten sich 32 Bands und Solisten an drei Tagen vor rund 400.000 „Blumenkindern“. Das Gelände erwies sich dann auch noch als viel zu klein, da die Besucherzahlen zuvor unterschätzt wurden. Ursprünglich stand hinter der Idee „Woodstock“ der Wunsch, mit den Einnahmen das Aufnahmestudio des jungen Musikproduzenten Michael Lang zu finanzieren. Dieses befand sich in Woodstock – und gegen Ende der 1960er lebten hier viele Sänger und Stars wie „The Band“ – Tim Hardin und viele andere mehr. Bis 1969 waren die Musik, die Frisuren und die lässigen, farbenfrohen Klamotten der Aufbegehrenden längst in den Alltag weiter Kreise der Bevölkerung eingesickert. Auf den Bildern, die die Ankunft der Festivalgäste dokumentieren, sind die neugierigen Dorfbewohner am Straßenrand nicht viel anders gekleidet als die Besucher.
Zusätzliche Schärfe hatte die jugendliche Rebellion bekommen, als die USA begannen, Rekruten für den Vietnamkrieg einzuziehen, und damit den männlichen Teil der Jugend dem Gefühl aussetzten, jederzeit zum gemeinsamen Sterben und Töten einberufen werden zu können.
1968, ein Jahr zuvor, hatten die politischen Morde an dem Prediger und Bürgerrechtler Martin Luther King und dem liberalen Präsidentschaftsbewerber Robert Kennedy den letzten Glauben an einen Wandel zum Besseren durch eine gewandelte Politik zerstört.
Ja, und einen Monat zuvor, am 16. Juli 1969, war es soweit: Apollo 11 brach zur ersten Mondlandung auf – und am 20. Juli landete die Mondfähre Eagle mit Neil Armstrong und Buzz Aldrin auf dem Mond, während Michael Collins in der Apollo-Kapsel den Mond umkreiste. Am 21. Juli setzte dann Neil Armstrong als erster Mensch seinen Fuß auf den Mond.
Es war eine Zeit des Umbruchs, der inneren Freiheit. Eine Epoche, aus der wir in heutigen Tagen vielleicht etwas lernen können.
Aber man darf die Wahrheit nicht verklären: es wirkt fast so, als ob das Phänomen Woodstock sich als eine Art unumgänglicher Höhepunkt der Umstände seiner Zeit selbst ins Dasein gerufen hätte. Die Realität liegt aber Welten davon entfernt.
Was bleibt ist, dass 1969, insbesondere Woodstock, abgesehen von seinem Stellenwert in der Kulturgeschichte, vor allem eine „Gemeinschaft hinterlassen hat, die die Welt durch Musik ändern möchte“ (Darlene Fedun, Direktorin des Bethel Woods Center, dw.com).
Retour au pragmatisme ?
Les lois de la Realpolitik ne sont pas forcément celles de la morale. Emmanuel Macron recevra aujourd’hui en fin d’après-midi Vladimir Poutine au fort de Brégançon, soit cinq jours avant le G7 à Biarritz dont la Russie a été exclue après l’annexion de la Crimée et le soutien aux « indépendantistes » à l’Est de l’Ukraine. Il est à prévoir que tout sera fait du côté français afin qu’il y ait un rapprochement. Mais il faudra que le Kremlin bouge en ce qui concerne l’accord de Minsk et qu’il le mette enfin en pratique au Donbass. Le nouveau président ukrainien Volodymyr Selenskyj a proposé à Vladimir Poutine de le rencontrer. Je pense que la France fera tout pour qu’il y ait un rapprochement entre Kiev et Moscou, car ces évènements mettent en panne l’Europe toute entière. Il ne peut pas être dans l’intérêt des parties en causes de pérenniser la situation actuelle. Cela reviendrait à dire que le but escompté serait tout d’abord d’alléger les sanctions contre la Russie avant de les rendre caduques. Je sais, ce serait une pilule difficile à avaler, mais il faut se rendre à l’évidence que l’UE a marqué un autogoal en ce qui concerne le pragmatisme politique et que nous en retirons plus de désavantages que de bienfaits. Cette initiative a causé le rapprochement des populistes avec Moscou. Une pomme de discorde à l’échelle européenne. Des pays, comme la Hongrie ont réaffirmé leur opposition aux sanctions, commencent à envisager un rapprochement avec la Russie de Poutine. C’est aussi sous cet angle qu’il faudra voir ce qui se passera aujourd’hui au fort Brégançon. L’enjeu est de taille, depuis que les États-Unis nous provoquent constamment et font tout pour que l’UE implose. Weiterlesen