Rodrigo Duerte, le président philippin incarne bien l’abus de pouvoir. En déclarant qu’il ferait exécuter de 5 à 6 personnes par jour, il se met à dos l’église catholique qui est toute puissante dans ce pays. Il a même avoué que lorsqu’il était maire de Davao City, il avait tué quelques trafiquants de drogue de ses propres mains. Depuis qu’il est au pouvoir, 5300 personnes ont été tuées. Il y a de quoi attraper de la chaire de poule en lisant de tels propos. Il incarne bien une espèce de dirigeants populistes qui semblent croire que par la violence ils réussiront à régler d’un seul coup de baguette magique tous les problèmes. Et le peuple ? Il semble gober tout cela avec une naïveté déconcertante. Je ne comprends pas qu’on puisse faire confiance à de tels individus. Même une nation intelligente et cultivée comme les allemands sont tombés dans le piège. Serait-ce la preuve que ce ne sont ni la tête, ni le cœur qui guident les sens, mais la haine qui est toute puissante ? Cela fait peur ! L’irrationnel est-il comparable dans ce cas-là à un suicide ? Un processus d’autodestruction qui ne peut souvent pas être freiné. Si on se réfère à l’histoire, il ne fait pas de doute qu’avant de hisser quelqu’un au pouvoir, il s’agirait de bien réfléchir. Mais est-ce trop demander à des gens qui ont perdu tout espoir ? C’est dans de tels cas de figure qu’il est possible de s’apercevoir quel rôle primordial prend la psychologie dans la marche du monde. Weiterlesen

Avec l’amorce d’une entente cordiale entre Donald Trump et Vladimir Poutine, l’UE doit se redéfinir. Paradoxalement j’ai l’impression que le Brexit pourrait servir nos intérêts au lieu de nous diviser. Et si la mayonnaise prenait ? Il est évident que la Grande Bretagne en quittant le navire « Europe », a pris le large parce qu’elle croyait que ses intérêts nationaux pouvaient être compromis par trop de proximité. Elle a suivi des réflexes d’un autre temps, qu’on nomme aujourd’hui communément le populisme. C’est la peur qui l’a conduit dans le cul-de-sac où elle se trouve maintenant. Theresa May croit encore toujours qu’on peut avoir le beurre et l’argent du beurre, mais je pense qu’elle devra déchanter. Sans une libre circulation des gens et des biens, il ne peut y avoir de conditions spéciales pour un pays qui a l’intention de nous faire chanter. Il s’avère de plus en plus que les 27 pays de l’UE se décident d’employer la méthode forte, celle de l’intransigeance. Il est évident que c’est le seul moyen pour que nous ne subissions pas le danger d’être traité un jour comme une colonie à la merci des USA et de la Russie. Et quel est le rôle de la Grande Bretagne dans ce jeu risqué. Celui d’un Iago qui intrigue et qui en fin de compte ne peut qu’échouer. Si nous nous reprenons pas à temps, le danger de nouvelles guerres en Europe n’est pas à écarter. Peut-être que le Brexit, signe avant-coureur d’un Donald Trump, fera en sorte que nous nous réveillions encore avant qu’il ne soit trop tard. Comme réponse à apporter à l’arrogance des Anglais, il faut que nous nous rapprochions encore plus et que nous créions une unité indissoluble par rapport à tous ceux qui veulent nous précipiter dans notre perte. Tentons de retrouver notre honneur, de refaire de l’Europe ce qu’elle était une fois dans le concert des nations. Un continent phare pour le monde entier, que ce soit dans la pensée, dans sa créativité, dans son art et dans sa manière de vivre. Weiterlesen

Je fais partie du peuple sans être populiste. Donc je ne veux pas être assimilé à un mouvement que je considère comme parfaitement rétrograde. À force de tout vouloir remettre tout en question, les chantres de la l’extrème-droite se retrouvent devant des problèmes insolubles, en particulier ce qui concerne l’économie. Le FN, en voulant quitter l’UE, la zone Euro du même coup, l’OCDE et le FMI, sans parler, dans un autre domaine, de l’OTAN, isolerait complètement le pays. Mais peu importe, tant que les électeurs gobent tout, on peut promettre n’importe quoi. Cela ne m’étonnerait pas, afin de contrecarrer le programme rigide et néo-libéral de François Fillon, que Marine Le Pen se roulera dans de la farine et présentera un programme social. Elle ne réduira pas de manière si drastique le nombre des fonctionnaires et baissera évidemment les impôts. Un conte de fée ! Personne ne peut dire comment financer tout cela, d’autant plus que dans l’isolationnisme il n’est guère possible de faire des profits. Il serait bon de demander la recette au maître absolu de la Corée du Nord. Comme on le sait il sait comment donner des coups de fouets à l’économie. Trêve de plaisanterie. Ce que je viens d’esquisser peut sembler outrancier, mais il y a une part de vérité. Le programme du candidat du PR est peut-être réaliste dans l’optique des nantis, mais la potion est amère pour les plus démunis d’autant plus que leur nombre augmente de plus en plus. Ce sont eux qui viennent élargir les rangs du FN, à part ceux qui sont restés fidèles à la gauche. Si François Fillon n’en tient pas compte, il risquera d’avaler le bouillon de minuit contre Marine Le Pen au second tour des élections. S’il veut empêcher l’extrême-droite de gagner la présidentielle, il sera forcé de mettre de l’eau dans son vin. Sans un appui de la gauche traditionnelle, la France ira au désastre. Weiterlesen

Lorsque les gens parlent de liberté en prétendant que c’est leur bien le plus précieux, j’ai de la peine à les prendre au sérieux. À la moindre bourrasque ils la galvaudent au profit de leur petit confort. Surtout ne pas prendre des responsabilités. Laisser à d’autres le soin de les mener dans un avenir meilleur et ceci sans se mouiller. Et lorsque il y a catastrophe, nous les voyons brailler et se rouler par terre, telles des larves. Lorsque je vois l’humanité elle m’inspire souvent du dégoût. Bien sûr dans tout ce ramassis, il y a toujours des êtres d’exception, mais dans l’ensemble nous avons à faire à une belle chienlit. Et c’est cette majorité amorphe qui nous mène au désespoir, car elle ne regarde pas plus loin que le bout de son nez. La plupart des citoyens ne veulent pas entendre parler d’efforts à fournir pour sauver les valeurs démocratiques. Il en va tout particulièrement de leur porte-monnaie, rien de plus, rien de moins. Il est évident que c’est du pain béni pour les démagogues. Ils ont qu’à les titiller en leur promettant la caverne d’Ali Baba et c’est parti. Dans de telles conditions il est plus que difficile de défendre la démocratie contre ses détracteurs. Tant qu’on peut et ne veut pas les corrompre, il n’y a rien à attendre d’eux. Depuis que le populisme devient de plus en plus virulent en Europe et en Amérique, je me pose la question ce que je devrais faire pour apporter une contribution à l’esprit démocratique, mais je glisse et glisse ne sachant pas comment faire. Je sais que je dois tout tenter, mais comment convaincre des gens qui sont de plus en plus sourd, étouffé d’une part par le bien-être, de l’autre par la précarité ? J’ai peur que mes paroles s’évaporent avant même que j’aie pu les prononcer. Mais que dire ? Peut-être que la démocratie nous a préservé de la guerre pendant 71 ans en Europe occidentale ? Je crains de n’enthousiasmer personne avec une telle dialectique. Donald Trump l’a démontré : des diatribes incendiaires attirent plus l’attention qu’un discours pacifique. Peut-on en déduire que les conflits sont plus passionnants ? Que la paix est synonyme d’ennui ? Peut-être aussi la démocratie ? Weiterlesen

Lorsque j’ai lu le message courroucé d’une personne scandalisée par le fait que les politiciens puissent s’attaquer à Donald Trump, j’ai eu d’abord un sentiment de malaise. Elle prétendait qu’il était temps que les médias et les responsables opposés au nouveau président, se conduisent enfin en vrai démocrate. Elle alla un pas plus loin en approuvant complètement la démarche de Viktor Orbán en Hongrie. Pour moi il ne fait aucun doute que cette correspondante appartient à un certain courant d’idées. Bien entendu je suis obligé en tant que démocrate d’accepter l’élection de Monsieur Trump, par contre sauter de joie n’est pas dans mes intentions, au contraire. Ce que la clientèle du FN semble oublier, c’est qu’il est tout à fait inadmissible de prôner l’exclusion, d’être raciste, de promouvoir de la haine. On peut tout à fait avoir des idées de droite, mais à condition de respecter autrui. Lors de sa campagne électorale Donald Trump ne l’a pas fait et c’est ceci en particuliers qui est critiquable. Maintenant qu’il a gagné, il se roule dans la farine et veut passer plus ou moins pour un libéral. Attention, ne vous laissez pas prendre à cette mascarade. Bien sûr il faut lui laisser la possibilité de s’exprimer, d’entrer en dialogue avec nous Européens. Il n’est en aucun cas prévu de l’écarter d’office. Mais après de multiples voltes-faces depuis mardi dernier un sentiment d’incertitude prend le dessus. Les chefs d’État craignent devoir sauter dans le vide, car ils ne savent pas à quel saint se vouer. Que ce soit l’accord sur le réchauffement climatique, de l’OTAN et son avenir ou des rapports avec la Russie, tout reste dans le vague. Aussi son attitude avec l’ONU. Mais il y a plus. Je veux parler de l’économie qui dans le monde entier n’est plus axée sur l’isolationnisme. Si le nouveau locataire de la Maison Blanche ne modifiait pas sa politique rigoureuse dans ce domaine si frileux, nous courrions tous dans le vide. J’en ai déjà parlé. Weiterlesen

Donald Trump ne s’en cache pas, s’il était élu il soutiendrait l’extrême-droite européenne, que ce soit en France, aux Pays-Bais ou en Allemagne. Avec son ami Vladimir Poutine il provoquerait une zizanie sans nom sur l’ancien continent. Une perspective des plus inquiétantes pour nous les adeptes de la démocratie. Un déséquilibre s’en suivrait qui remettrait en cause la paix. Sans parler du racisme, de l’exclusion et de l’aspect social d’une telle option, il est permis de considérer que nous irons en direction de la guerre si le magnat de l’immobilier était élu président. Depuis1945 l’Europe ne s’est jamais trouvée dans une situation si tendue. Et nous ? Nous sommes les spectateurs impuissants face à ces coups de boutoirs. Je ne sais pas si les citoyens se rendent parfaitement compte du danger qui les guette, mais je les trouve parfois assez amorphes. En prenant en compte seulement le quotidien, ils oublient ce que pourrait être l’avenir si un tel cataclysme se déclenchait. Il serait alors de plus en plus difficile de freiner la marche au pouvoir du FN, de l’AfD en Allemagne. Et si ces formations étaient d’une manière ou une autre hissées au pouvoir, il serait ardu de les en chasser. Je sais, il ne faut pas toujours comparer des situations historiques, mais il serait complètement naïf de ne pas se remémorer que le nazisme n’a pu être éradiqué que dans la douleur, dans la destruction de l’Europe toute entière. Le prix a été épouvantable : des millions de morts, un génocide sans précédent, un pays terni à tout jamais. Et c’est bien cela qui nous guette, si nous cédons du terrain aux apprentis-sorciers. Une chose est claire : nous ne pouvons pas vivre comme si nous étions à l’abri d’une telle menace. Il est évident que les USA et la Russie n’ont qu’un intérêt, nous remettre sous leur joug. Ce serait pour eux du pain-bénit si nous nous soumettions, ce qui risque de se passer à partir de mercredi. Weiterlesen

Lorsque qu’on suit ce qui se passe en Turquie, où la dictature est en train de s’installer, il est en droit de se poser la question de savoir si le peuple est inepte ou pas. Recep Tayyip Erdogan n’a plus aucun complexe lorsqu’il s’agit de de sa personne. Sa dernière initiative est de casser l’opposition. Les coprésidents du parti HDP ainsi que quelques députés ont été arrêtés. On reproche à cette formation kurde d’être le bras parlementaire du PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan). Ce dernier est à l’origine de la lutte armée et commet des attentats un peu partout dans le pays. Une accusation qui sert le Président, même si ce dernier agit de même. Et le peuple ? Il semble ne pas remarquer qu’il en va de ses libertés individuelles. Après la vague d’arrestation, que ce soit entre autres dans les domaines de la défense, de la justice ou de l’éducation, également la liberté de la presse est remise complètement en question. La police est omniprésente, la peur s’installe dans toutes les sphères de la société turque. Mais une grande majorité de citoyens considèrent Erdogan comme étant le messie qui pourra les tirer de leur médiocrité. Une fois de plus la même recette que celle de 1933 en Allemagne. Ce qui advient « des sauveurs » et de leurs méfaits, Adolf Hitler l’a bien prouvé. Mais la mémoire est de courte durée. Il est actuellement navrant de voir à quel point les peuples se transforment en moutons écervelés. Les mêmes tendances qu’à Ankara, sont perceptibles à Budapest ou à Varsovie. Sans parler de l’élection américaine qui aura lieu mardi. Le fait qu’un triste sire comme Donald Trump ait des chances démontre à quel point le peuple manque de matière grise. Une telle attitude ne peut que mener le monde dans le gouffre. Le peuple est-il si inepte qu’il remet sa destinée entre les mains de bouchers, qui n’ont qu’une seule chose en tête, mener une partie des gens à l’abattoir ? Il faut croire que oui. Weiterlesen

Je l’avais prédit depuis longtemps, le mouvement de Donald Trump ne disparaîtra dans la trappe, même s’il devait perdre les élections mardi prochain. C’est le dernier rebond de certains blancs, qui pour des raisons de démographie, ne seront plus la communauté dirigeante des USA. Tous ceux qui se croient supérieurs à cause de leur couleur de peau se sentent menacés pas des citoyens d’origine hispanique ou par les noirs. Comme les tenants de l’apartheid, ils se radicalisent, pensant ainsi garder leurs prérogatives. Beaucoup d’entre-eux ne se sentent plus représentés par le parti Républicain. Pour cette grande formation une catastrophe. L’extrême-droite sera à l’avenir une réalité qui menacera de rompre l’équilibre politique. Un phénomène que nous connaissons en Europe. Des gouvernements de coalition ne seront plus tabous dans ce pays, qui jusqu’à présent remettait sa destinée entre les mains d’un seul parti. Il faudra envisager des gouvernements de coalition, ce qui aura pour effet d’affaiblir le Président, mais qui pourraient être plus démocratiques, permettant ainsi à tous ceux qui veulent se faire entendre, à participer aux destinées de pays, que ce soit dans la majorité ou dans l’opposition. Une chose est désormais certaine, ce sera avec Donald Trump un facteur d’instabilité. Le prochain locataire de la Maison Blanche devra prendre en considération ce fait essentiel. Il est à craindre qu’il puisse y avoir une dérive à droite. Ceci en attendant que les plus démunis s’organisent de plus en plus. Beaucoup d’entre-eux ne vont pas aux urnes, car ils ont perdu tout espoir. Weiterlesen