Lorsque les gens parlent de liberté en prétendant que c’est leur bien le plus précieux, j’ai de la peine à les prendre au sérieux. À la moindre bourrasque ils la galvaudent au profit de leur petit confort. Surtout ne pas prendre des responsabilités. Laisser à d’autres le soin de les mener dans un avenir meilleur et ceci sans se mouiller. Et lorsque il y a catastrophe, nous les voyons brailler et se rouler par terre, telles des larves. Lorsque je vois l’humanité elle m’inspire souvent du dégoût. Bien sûr dans tout ce ramassis, il y a toujours des êtres d’exception, mais dans l’ensemble nous avons à faire à une belle chienlit. Et c’est cette majorité amorphe qui nous mène au désespoir, car elle ne regarde pas plus loin que le bout de son nez. La plupart des citoyens ne veulent pas entendre parler d’efforts à fournir pour sauver les valeurs démocratiques. Il en va tout particulièrement de leur porte-monnaie, rien de plus, rien de moins. Il est évident que c’est du pain béni pour les démagogues. Ils ont qu’à les titiller en leur promettant la caverne d’Ali Baba et c’est parti. Dans de telles conditions il est plus que difficile de défendre la démocratie contre ses détracteurs. Tant qu’on peut et ne veut pas les corrompre, il n’y a rien à attendre d’eux. Depuis que le populisme devient de plus en plus virulent en Europe et en Amérique, je me pose la question ce que je devrais faire pour apporter une contribution à l’esprit démocratique, mais je glisse et glisse ne sachant pas comment faire. Je sais que je dois tout tenter, mais comment convaincre des gens qui sont de plus en plus sourd, étouffé d’une part par le bien-être, de l’autre par la précarité ? J’ai peur que mes paroles s’évaporent avant même que j’aie pu les prononcer. Mais que dire ? Peut-être que la démocratie nous a préservé de la guerre pendant 71 ans en Europe occidentale ? Je crains de n’enthousiasmer personne avec une telle dialectique. Donald Trump l’a démontré : des diatribes incendiaires attirent plus l’attention qu’un discours pacifique. Peut-on en déduire que les conflits sont plus passionnants ? Que la paix est synonyme d’ennui ? Peut-être aussi la démocratie ?

Les gens sont décidément incultes. C’est ce qui remet constamment en cause l’équilibre dans lequel nous vivons. Il est plus facile de détruire que de construire. Si on a suivi la campagne électorale de Donald Trump, c’est l’impression qu’il donne. Allez expliquer cela au chômeur de Detroit ou ailleurs. Il ne comprendra pas ! Quelques réflexions personnelles. Je ne suis en aucun cas prêt à me laisser aller à la déprime, au contraire. Cela à cause de mon petit-fils qui doit vivre dans une époque ayant perdu ses repaires. À nous de les retrouver et à combattre par tous les moyens l’intolérance. Sur Facebook je fais appel à des personnes de bonne volonté, mais j’ai plutôt l’impression que ce ne sont que les banalités qui les intéressent. Ils font semblant de ne pas broyer du noir, mais je suis sûr qu’ils sont à la recherche d’un nouveau profil. Mais eux aussi ne savent pas par où commencer et reste plutôt par dépit au sein du troupeau, peu importe où ils aboutiront. Cette attitude m’angoisse. Comment les refaire croire à la vie ? Si je le savais. Une chose est certaine, les partis devront revoir complètement leur copie. L’exemple des Démocrates aux USA est significatif. Un discours humaniste n’a aucune valeur s’il n’est pas suivi des faits. Hillary Clinton a négliger un grand nombre de blancs, qui sombrent dans la pauvreté. Et elle? Elle amasse du fric !

pm

Pierre Mathias

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