Mevlüt Cavusoglu, le ministre des affaires étrangères de la Turquie reproche aux Européens d’humilier son pays au lieu de le soutenir dans la lutte interne qu’il mène actuellement. Il ne peut pas comprendre que les négociations pour le rattachement de sa nation, battent de l’aile. Il oublie que c’est son régime qui a mis sur place un système répressif contre tous ceux qui s’opposent au Président Recep Tayyip Erdoğan. L’après-putsch a démontré le niveau de démocratie que connaît la Turquie. Tant que le gouvernement ne reviendra pas sur l’exclusion de bon nombre d’innocents, le gel sera de mise. Tout aussi bien que l’annonce probable de la réintroduction de la peine de mort. Lorsqu’on veut adhérer à un club, tous nouveaux arrivants doivent se soumettre aux statuts de ce dernier. Ils doivent se plier aux conditions nécessaires. La Turquie d’aujourd’hui ne remplit pas ces conditions, à elle de faire un pas dans la bonne direction. Ce qui m’inquiète actuellement, c’est que pour des raisons politiques, l’UE ferme les yeux au sujet de ce qui se passe autour du Bosphore. Toutes dérives pour des raisons pragmatiques, comme celles de la reprise des réfugiés, seraient fatales pour l’intégration européenne. Une porte ouverte à l’autocratie. Weiterlesen

Avant d’aller dormir, j’ai lu un article très intéressant dans la « Süddeutsche Zeitung ». Le journaliste Matthias Drobinski part du principe que les populistes ne sont pas rétrogrades, au contraire. Leurs thèses correspondent à son avis à notre génération internet. Elles ne sont pas emprises par le conservatisme mais au contraire évolutives. C’est ce qui d’après lui les rendent aussi dangereuses. Ce ne serait pas un regard porté en arrière, mais une perspective d’avenir. De vouloir placer l’AfD, par exemple, comme une formation ayant hérité du nazisme ou du fascisme lui semble erroné. Il serait temps que les autres partis réagissent en n’employant pas la polémique comme outil mais en se réformant eux-mêmes. Dobrinski trouve leurs programmes souvent dépassés et inadaptés aux aspirations actuelles des populations. Il va un pas plus loin : au lieu de mettre les populistes au pilori, il serait à ses yeux temps, de se pencher sur leurs programmes et d’en faire une analyse impitoyable. Cela implique un changement unilatéral de la manière de faire. En démonisant les partis populistes et en publiant des semi-vérités, il sera impossible d’enrayer leur marche. Que ce que l’on se dise, ils font malheureusement partie de la réalité. J’ai d’abord été surpris par la teneur de cet article, l’ai rejeté en quelque sorte, mais après une nuit de sommeil, je me suis ravisé. Je pense que le journaliste allemand a dans bien des points raison. Le FN ne peut pas être arrêté en le plaçant seulement dans la sphère Pétain, Laval ou Maurras. Ce n’est pas seulement un réservoir de nostalgiques, peu importe leur appartenance au sein de la société. Il est une arme redoutable parce qu’il n’hésite pas à se situer dans ce qu’on pourrait nommer l’évolution. Elle ne nous plaît pas forcément, mais on ne peut pas l’ignorer. Le FN se considère comme un antidote par rapport à la mondialisation. Il se veut être le gardien du nationalisme et refuse toutes ingérences venant d’ailleurs. Il représente pour moi un passé que j’aimerais voir révolu. Dans ce point-là je ne suis pas de l’avis de Matthias Dobrinski. J’ai de la peine à comprendre que le populisme puisse être à l’image d’une majorité d’internautes qui préconisent la peur et l’autodéfense. Bien que les résultats le prouvent, je refuse de me soumettre à cet état d’esprit. Mais où je l’approuve c’est son analyse des partis traditionnels qui sont souvent sclérosés. Sans pour autant aller dans le sens du populisme, il serait bon de revoir point après point sa copie. Il ne faut absolument pas ignorer les tensions auxquelles sont soumises chacun d’entre nous. Nous avons l’impression d’être entraîné dans le vide sans avoir pour autant les moyens de se défendre. La crainte d’être submergé par l’islamisme est une des causes essentielle de la crise actuelle. Ceux qui émettent des propos racistes et discriminatoires, le font parce qu’ils veulent masquer ainsi leur propre échec. C’est une des sources du mouvement populiste. Il tente de faire miroiter une époque dominée par la civilisation européenne en oubliant qu’un soi-disant retour en arrière ne correspond plus aux faits. Une société multiculturelle est en place qui ne pourra pas être « blanchie »

pm

https://www.google.de/search?q=FN+Populisme&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b&gfe_rd=cr&ei=jkawV5qdMaGF8Qf39IDYDA

Pierre Mathias

Kuba: Tauchen wir ein in die Geschichte berühmter Revolutionäre wie Che Guevara oder Fidel Castro, rauchen eine Zigarre unter Palmen, tanzen Salsa und vergessen den Alltag! Das Paradies … Kommunistischer Alltag, kombiniert mit einem Zeitensprung: Große rostige Straßenkreuzer aus dem Land des Nachbarn und Klassenfeindes – den USA – flanieren auf den Straßen und verbringen hier ihren Lebensabend. Latein-amerikanische Lieder, kubanisches Flair.

Einer der Vorgenannten begeht heute – nach seiner Zählung – seinen 90. Geburtstag: Fidel Castro! Er hat seine Geburt auf 1926 vorverlegt, die 26 ist für ihn eine mythische Zahl, Zeit seines Lebens hat er auf die Kraft von Mythen, von Ideen und Überzeugungen vertraut. So hat er ein kleines Land in die Revolution geführt, wenn auch nicht hinaus. Kuba, das Castro von 1959 bis 2006 regiert hat, steht heute vor einer Zeitenwende, der einstige „Máximo Líder“ nur noch selten im Rampenlicht.

Am 13. August 1926 bringt die Köchin Lina Ruz González einen Sohn zur Welt, Fidel Alejandro Castro Ruz. Der Vater des Jungen: Linas Chef Angel Castro Argiz, Besitzer einer Zuckerrohrplantage. Was ist das für ein Kuba, in dem der kleine Fidel heranwächst? Es ist ein Vasallenstaat der USA, die amerikanischen Unternehmen bedienen sich an den Reichtümern der Insel, die Manager in den Bordells und die Mafiabosse in den Casinos. Der junge Castro, ein talentierter Sportler, studiert Jura und die Schriften Jose Martis, des legendären Freiheitskämpfers gegen die Spanier. Deren Kolonialregime konnte Kuba 1898 abschütteln, geriet aber sofort unter die Vorherrschaft der USA.

Der Kampf für Kuba – und damit unweigerlich gegen die USA – wird für Castro immer an erster Stelle stehen, auch als er später durch Che Guevaras Einfluss zum Kommunisten wird. Castros berühmteste Losung lautet: „Patria o muerte“ – Vaterland oder Tod.

Der Weg des jungen Anwalts zur Ikone der Revolution und zum alleinigen Machthaber in Kuba ist oft erzählt worden, vieles davon Folklore geworden: Der gescheiterte Angriff auf die Moncada-Kaserne vom 26. Juli 1953, die Gerichtsverhandlung mit dem legendären Ausspruch „Die Geschichte wird mich freisprechen“, der eigentlich aussichtslose Guerilla-Krieg an der Seite Che Guevaras, der Sieg der Revolution, die Kuba-Krise, unzählige Attentate der CIA.

Linke aus aller Welt sehen in Castro einen Helden, ihre Ikone, brechen aber im Laufe der Jahre mit ihm: er hat das Land zwar alphabetisiert und ein fortschrittliches Gesundheitssystem organisiert, die freie Meinungsäußerung aber brutal unterdrückt. Der Guerilla-Kämpfer folgt den blassen Apparatschiks aus Moskau, das gefällt Revolutionsromantikern gar nicht. Für Castro zahlt sich das Bündnis zunächst aus, Russland kauft den Zucker und bezahlt mit Fabriken, Medikamenten und Autos. Doch mit dem Zusammenbruch der Sowjetunion fällt der größte Handelspartner einfach weg, die Wirtschaft kollabiert. Es gibt kein Benzin mehr für die Autos, keine Schuhe, nicht einmal mehr Zahnpasta.

Castro beschwört den Überlebenswillen seines Volkes, predigt „Socialismo o muerte“, macht aber gleichzeitig – ganz Überlebenskünstler – Zugeständnisse: Der US-Dollar wird als Parallelwährung akzeptiert, der Tourismus gefördert. Die Sonderperiode führt ab 1996 zu einer Verbesserung der Lage, obwohl die USA ihren Handelsboykott Anfang der 1990er Jahre nochmals verschärfen. In die Knie zwingen können sie Castro nicht! Mit dem Siegeszug der linken Bewegungen in Südamerika Ende der 1990er gewinnt Castro auch wieder Verbündete. Vor allem Venezuelas Staatschef Hugo Chavez zeigt sich gern an Castros Seite, schickt Öl und erhält im Gegenzug Lehrer und Ärzte.

Aber Fidel Castro hat seine Kraft eingebüßt. Der westdeutsche Diplomat Henry Jordan hatte Castro 1959 noch als „jungen Tiger“ bezeichnet, nun ist er ein alter Elefant. Immer noch von mächtiger Gestalt und Würde, aber faltig und langsam. Und dickköpfig! Von der Macht lässt er erst, als sein Körper versagt. „Castro gestürzt“ lauten die gehässigen Schlagzeilen, wenn seine Beine mal wieder ihren Dienst versagen. Aber er wurde nie gestürzt. Erst 2006, von einer schweren Darmerkrankung fast getötet, übergibt er die Amtsgeschäfte seinem Bruder Raul, offiziell tritt er 2008 als Staatspräsident ab.

Von jetzt an sieht man ihn selten, wenn, dann stets in prominenter Gesellschaft. Staatsoberhäupter wie Hugo Chavez und Dmitri Medwedew besuchen Castro und lassen sich mit ihm ablichten wie mit einem alternden Sportstar. Die Uniform hat der „Máximo Líder“ gegen Jogginganzüge eingetauscht, wie es einem Ruheständler gebührt. Castro kann in der Vergangenheit leben, in der er es allen gezeigt hat, in der er zu einer Ikone der Revolution wurde.

Es gibt ein Zitat: „An dem Tag, an dem ich wirklich sterbe, werden sie es nicht glauben!“

Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés.

Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ? Weiterlesen

Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés. Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ?

pm

http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/08/13/sans-l-ue-le-royaume-uni-va-subventionner-l-agriculture-et-la-recherche_4982225_4872498.html

Pierre Mathias

Y-a-t-il que le fric qui compte ? Certes non pour les athlètes qui n’ont rien à se reprocher. Les affaires de doping m’ont coupé l’appétit. Le compromis avec la Russie a de quoi donner mal au ventre. Il est clair que le Comité olympique a cherché un compromis, mais ce dernier est complètement bancal. Ce qui se passe actuellement à Rio de Janeiro reflète assez bien l’état du monde. On essaie de se profiler au dépend de tous ceux qui se conduisent correctement. En fin de compte ce sont eux les bernés. Un exemple négatif pour les jeunes qui doivent se dire que seule la magouille est payante. Une réalité qui se répand comme une traînée de poudre. Et derrière tout cela il y a la thèse qu’il vaut mieux un succès rapide que le labeur honnête. Lorsque les moralistes s’offusquent lorsqu’il y a délit, comme une agression à main armée ou le commerce de drogue, ils ont certes raison, mais devraient malgré tout en analyser les causes. Dans une société où le matérialisme est omniprésent, il ne faut pas s’étonner que certaines personnes essaient par tous les moyens de s’enrichir. Cela fait mal lorsqu’il s’agit de sport. Je ne sais pas trop pourquoi on met en avant une éthique qui n’existe pas vraiment. N’oublions pas que Pierre de Coubertin et ses deux successeurs, étaient plus ou moins tentés par le fascisme et le franquisme. Des régimes autoritaires où les droits de l’homme étaient bafoués. L’aspect humanitaire, dans lequel le sport voudrait bien se draper ,est un vœux pieu. Une farce s’y on en croit l’ambition de certains fonctionnaires. Weiterlesen

Comme chaque été, les incendies sévissent à nouveau dans le Sud du pays. Cette fois-ci le feu fait rage autour de l’étang de Berre et met aussi en danger les raffineries de pétrole. Une fois de plus les pompiers luttent contre le temps. Les habitants des communes limitrophes sont affolés, car les flammes se répandent aussi sur les habitations. Il ne manquait plus que cela. Tant que les foyers se déclarent par eux-mêmes on peut parler de catastrophe naturelle. Malheureusement ce sont souvent des incendies volontaires. Des pyromanes ont un malin plaisir de provoquer ainsi la peur, le désarroi et finalement la colère. Il est à craindre que le terrorisme puisse aussi prendre ainsi en otage la population. Il y a eu souvent des alertes, en ce qui concerne l’utilisation d’armes environnementales. Que veux-je exprimer par là ? Les scénarios sont multiples. D’une part l’embrasement volontaire de régions entières, de l’autre l’empoisonnement de l’eau avec des substances chimiques. Il me paraît évident, que le terrorisme ne se cantonnera pas uniquement dans le domaine des attentats à main-armée ou des attentats-suicides. Il fera tout pour provoquer la panique. Tout ce qui peut déstabiliser notre équilibre sera mis en œuvre. C’est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. Ce genre d’attaques ne demande que des moyens limités. Il faut se demander, s’il n’y a pas lieu de repenser de a à z toutes nos stratégies militaires. Malgré des revers sur le terrain, l’EI est plus présent que jamais un peu partout dans le monde. Il serait grand temps de réfléchir à ces causes. La défense doit s’adapter aux stratégies nouvelles. Comme je l’ai souvent écrit, il est très difficile de repérer des combattants anonymes, des personnes ne portant pas d’uniformes et restant le plus longtemps possible dans l’ombre. En ce qui concerne les incendies de forêts, il ne suffit que de jeter un mégot. La forme la plus rudimentaire de déstabilisation. Je ne vais pas prétendre que cela a été le cas aux portes de Marseille, mais il serait léger de ne pas prendre en compte un tel scénario. Vous allez me dire que je vis en plein psychose. C’est bien possible, mais je ne veux pas m’y laisser entraîner. Ce serait donner du vent en poupe à tous ceux qui se sont mis en tête de nous éliminer politiquement. La réforme des moyens de défense est à mes yeux une priorité absolue. Le rôle des services de renseignements prendra de plus en plus de poids. Il est impératif de s’introduire dans les milieux fondamentalistes, quels que soient leur obédience. Les responsables de l’EI ont bien compris que cela pouvait leur causer du tort. D’où la tentative perfide d’inciter des fous solitaires à semer la mort, ceci sans ordres de leur part. Il est effectivement possible de paralyser des nations entières en pratiquant ce genre de guerre. Pour contrecarrer ce fléau, il serait opportun que les citoyens soient mieux informés de quelle manière ils peuvent se défendre. Les communes doivent investir plus de moyens pour protéger des sites vitaux comme les sources d’eau potable ou la sauvegarde des forêts. Sans leur apport il ne sera pas possible de faire des progrès quant à la sécurité publique. Je suis parfaitement conscient que ce genre d’appel peut susciter une hystérie générale, mais y a-t-il un autre moyen de se défendre ?

pm

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/08/10/de-violents-incendies-sont-en-cours-dans-le-sud-de-la-france_4981026_3244.html

Pierre Mathias

Une fois de plus Donald Trump fait parler de lui. Cette fois-ci il s’agit de la possession des armes à feu. Sans le vouloir, comme il le dit, il parle de tirer sur Hillary Clinton. Cela a provoqué un tollé général. On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer. Une fois de plus le candidat républicain se profile par l’injure et la démesure de ses paroles. Ses amis politiques commencent à prendre distances, d’autre lui tournent définitivement le dos comme les 50 personnalités qui voient avec appréhension qu’un tel homme puisse un jour diriger les États-Unis . La raison pour eux de dire officiellement qu’ils ne voteront pas pour lui. Puis il y a ceux qui le soutiennent comme l’ex-patron du Klu-Klux-klan ou comme le leader du parti néonazi américain. Cela démontre d’une manière flagrante où Trump se situe. Pour un candidat au plus haut poste des USA, des amis plus que gênants. In ne se passe pas un jour sans un éclat. C’est parfaitement honteux, mais reproduit assez bien la montée de populisme partout dans ce monde. Sommes-nous de plus en plus submergés par la colère ? Comme tout homme sensé le sait, elle est mauvaise conseillère. Tous ceux qui sont prêts à apporter leur voix à ce candidat, devraient réfléchir à leur choix. S’ils ne veulent pas voter pour Hillary Clinton, ils peuvent reporter leurs voix sur un candidat indépendant. Je suis curieux de voir comment elle répondra à ce genre de diatribes. Peut-être qu’elle ne dira rien. Le meilleur moyen est probablement de le laisser faire. Malgré ses bourdes, personne ne peut dire avec certitude que Donald Trump ne passera pas. Les sondages actuels ne sont pas à son avantage, mais il faudra attendre les trois débats à la télévision pour faire des pronostiques plus fiables. Va-t-il se rouler dans de la farine ? Weiterlesen