Une fois de plus Donald Trump fait parler de lui. Cette fois-ci il s’agit de la possession des armes à feu. Sans le vouloir, comme il le dit, il parle de tirer sur Hillary Clinton. Cela a provoqué un tollé général. On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer. Une fois de plus le candidat républicain se profile par l’injure et la démesure de ses paroles. Ses amis politiques commencent à prendre distances, d’autre lui tournent définitivement le dos comme les 50 personnalités qui voient avec appréhension qu’un tel homme puisse un jour diriger les États-Unis . La raison pour eux de dire officiellement qu’ils ne voteront pas pour lui. Puis il y a ceux qui le soutiennent comme l’ex-patron du Klu-Klux-klan ou comme le leader du parti néonazi américain. Cela démontre d’une manière flagrante où Trump se situe. Pour un candidat au plus haut poste des USA, des amis plus que gênants. In ne se passe pas un jour sans un éclat. C’est parfaitement honteux, mais reproduit assez bien la montée de populisme partout dans ce monde. Sommes-nous de plus en plus submergés par la colère ? Comme tout homme sensé le sait, elle est mauvaise conseillère. Tous ceux qui sont prêts à apporter leur voix à ce candidat, devraient réfléchir à leur choix. S’ils ne veulent pas voter pour Hillary Clinton, ils peuvent reporter leurs voix sur un candidat indépendant. Je suis curieux de voir comment elle répondra à ce genre de diatribes. Peut-être qu’elle ne dira rien. Le meilleur moyen est probablement de le laisser faire. Malgré ses bourdes, personne ne peut dire avec certitude que Donald Trump ne passera pas. Les sondages actuels ne sont pas à son avantage, mais il faudra attendre les trois débats à la télévision pour faire des pronostiques plus fiables. Va-t-il se rouler dans de la farine ?

J’aurais attendu de lui qu’après le congrès d’investiture il devienne plus modéré, mais ce n’est pas le cas. Pour l’instant il ressemble à un moteur qui s’est emballé. Mais gare ! Madame Clinton arrivera certes à le contrecarrer par ses connaissances pratiques et théoriques de la marche des affaires. Mais saura-t-elle gagner les cœurs ? Pourra-t-elle se départir de son aura de parvenue ? Il faudra qu’elle descende de son piédestal et qu’elle aille au devant de tous ceux que la vie a d’une manière ou d’une autre blessés. Elle devra se déclarer contre la violence, mais tout en gardant sa fermeté lorsqu’il s’agit de sauvegarder les intérêts de ce grand pays. Elle sait parfaitement qu’il y a des limites qu’elle ne pourra pas franchir, même si elle le voulait. Le lobby des armuriers en fait partie. L’Idée que tous et chacun soient en mesure de contrer toutes attaques grâce aux armes à feu est tellement ancrée dans les esprits, qu’il lui sera pas possible de faire passer des lois plus répressives en ce qui concerne l’utilisation des colts, des fusils ou des mitraillettes. Et ceci, malgré les innombrables morts causés par la démesure meurtrière. Les armes sont pour une grande partie des américains le synonyme de la liberté individuelle. Pour eux le symbole de la démocratie, aussi absurde que cela puisse paraître. Donald Trump se retrouve dans une telle conception de la maturité politique des citoyens. Sil parvenait à passer, la violence s’instaurerait dans la vie politique.

pm

http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/08/10/donald-trump-suscite-une-enieme-polemique-avec-un-appel-a-la-violence_4980603_829254.html

Pierre Mathias

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