Y-a-t-il que le fric qui compte ? Certes non pour les athlètes qui n’ont rien à se reprocher. Les affaires de doping m’ont coupé l’appétit. Le compromis avec la Russie a de quoi donner mal au ventre. Il est clair que le Comité olympique a cherché un compromis, mais ce dernier est complètement bancal. Ce qui se passe actuellement à Rio de Janeiro reflète assez bien l’état du monde. On essaie de se profiler au dépend de tous ceux qui se conduisent correctement. En fin de compte ce sont eux les bernés. Un exemple négatif pour les jeunes qui doivent se dire que seule la magouille est payante. Une réalité qui se répand comme une traînée de poudre. Et derrière tout cela il y a la thèse qu’il vaut mieux un succès rapide que le labeur honnête. Lorsque les moralistes s’offusquent lorsqu’il y a délit, comme une agression à main armée ou le commerce de drogue, ils ont certes raison, mais devraient malgré tout en analyser les causes. Dans une société où le matérialisme est omniprésent, il ne faut pas s’étonner que certaines personnes essaient par tous les moyens de s’enrichir. Cela fait mal lorsqu’il s’agit de sport. Je ne sais pas trop pourquoi on met en avant une éthique qui n’existe pas vraiment. N’oublions pas que Pierre de Coubertin et ses deux successeurs, étaient plus ou moins tentés par le fascisme et le franquisme. Des régimes autoritaires où les droits de l’homme étaient bafoués. L’aspect humanitaire, dans lequel le sport voudrait bien se draper ,est un vœux pieu. Une farce s’y on en croit l’ambition de certains fonctionnaires. Weiterlesen