Mille athlètes dopés par les soins du régime en Russie. On croit rêver, mais c’est dans ce cas-là un cauchemar. Le sport, qui d’après le sympathisant du fascisme, Pierre de Coubertin, qui devait avant tout sublimer les hommes, est aujourd’hui atteint par le virus de la décrépitude. On est loin des préceptes moraux de l’esprit olympique. Ce qui se passe dans le domaine de la manipulation pharmaceutique ou par des transactions malhonnêtes avec des paradis fiscaux est franchement nauséabond. Comme d’habitude il s’agit que d’argent et du pouvoir qui en est étroitement lié. Tous les discours vantant la morale de ceux qui s’adonnent à des joutes sportives n’est qu’une farce. On le savait depuis longtemps ! Tout ce discours plus ou moins mièvre, où il est question que d’idéaux, les fonctionnaires peuvent se le mettre où je pense. « Taisez-vous enfin! » N’allez surtout pas me raconter que les patrons des organisations mondiales ne savaient pas ce qui se trame depuis des décennies dans le monde du sport. Il fallait avant tout ménager le camarade Poutine, car il incarne la force. On a fermé les yeux sur ce qu’il a laissé faire pour ne pas ternir l’image de l’efficacité qu’il incarne chez beaucoup d’entre-nous. Pour arriver à ses fins, celles de démontrer une certaine supériorité de l’homo sapiens slave, le dopage est incontournable. Le maître du Kremlin essaie d’apporter la preuve que de telles accusations, émises par l’organisation internationale pour la lutte contre le doping, ne sont que mensonges pour porter du tort à son pays. Une nation toute entière se rebiffe contre de telles affirmations et y voit un complot. C’est un moyen traditionnel de se défendre lorsqu’on est pris en flagrant-délit comme un élève qui triche lors d’une épreuve. Weiterlesen

Y-a-t-il que le fric qui compte ? Certes non pour les athlètes qui n’ont rien à se reprocher. Les affaires de doping m’ont coupé l’appétit. Le compromis avec la Russie a de quoi donner mal au ventre. Il est clair que le Comité olympique a cherché un compromis, mais ce dernier est complètement bancal. Ce qui se passe actuellement à Rio de Janeiro reflète assez bien l’état du monde. On essaie de se profiler au dépend de tous ceux qui se conduisent correctement. En fin de compte ce sont eux les bernés. Un exemple négatif pour les jeunes qui doivent se dire que seule la magouille est payante. Une réalité qui se répand comme une traînée de poudre. Et derrière tout cela il y a la thèse qu’il vaut mieux un succès rapide que le labeur honnête. Lorsque les moralistes s’offusquent lorsqu’il y a délit, comme une agression à main armée ou le commerce de drogue, ils ont certes raison, mais devraient malgré tout en analyser les causes. Dans une société où le matérialisme est omniprésent, il ne faut pas s’étonner que certaines personnes essaient par tous les moyens de s’enrichir. Cela fait mal lorsqu’il s’agit de sport. Je ne sais pas trop pourquoi on met en avant une éthique qui n’existe pas vraiment. N’oublions pas que Pierre de Coubertin et ses deux successeurs, étaient plus ou moins tentés par le fascisme et le franquisme. Des régimes autoritaires où les droits de l’homme étaient bafoués. L’aspect humanitaire, dans lequel le sport voudrait bien se draper ,est un vœux pieu. Une farce s’y on en croit l’ambition de certains fonctionnaires. Weiterlesen