Mevlüt Cavusoglu, le ministre des affaires étrangères de la Turquie reproche aux Européens d’humilier son pays au lieu de le soutenir dans la lutte interne qu’il mène actuellement. Il ne peut pas comprendre que les négociations pour le rattachement de sa nation, battent de l’aile. Il oublie que c’est son régime qui a mis sur place un système répressif contre tous ceux qui s’opposent au Président Recep Tayyip Erdoğan. L’après-putsch a démontré le niveau de démocratie que connaît la Turquie. Tant que le gouvernement ne reviendra pas sur l’exclusion de bon nombre d’innocents, le gel sera de mise. Tout aussi bien que l’annonce probable de la réintroduction de la peine de mort. Lorsqu’on veut adhérer à un club, tous nouveaux arrivants doivent se soumettre aux statuts de ce dernier. Ils doivent se plier aux conditions nécessaires. La Turquie d’aujourd’hui ne remplit pas ces conditions, à elle de faire un pas dans la bonne direction. Ce qui m’inquiète actuellement, c’est que pour des raisons politiques, l’UE ferme les yeux au sujet de ce qui se passe autour du Bosphore. Toutes dérives pour des raisons pragmatiques, comme celles de la reprise des réfugiés, seraient fatales pour l’intégration européenne. Une porte ouverte à l’autocratie. Weiterlesen