Lorsqu’il y a un tremblement de terre, les gens quittent leurs maisons, s’ils le peuvent, car il faut s’attendre à des répliques et celles-ci peuvent être dévastatrices, même si leur amplitude sur l’échelle de Richter est inférieure au séisme initial. C’est la situation dans laquelle j’ai l’impression que nous sommes plongés en Europe, depuis l’avènement au pouvoir de Donald Trump. Cette fois-ci il s’est agit de la motion de censure déposée par le PSOE contre le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy en Espagne. La raison a été le verdict jeudi dernier du procès contre le Parti Populaire (PP) à Madrid, qui a été accusé de corruption. Selon les juges, le PP a touché des pots de vin, dans le cadre de l’affaire Gürtel. Des municipalités, détenues pas les conservateurs, ont reçu de l’argent du gouvernement espagnol pour financer des projets dans leurs villes respectives. Le hic dans tout cela, c’est que les maires ont viré un pourcentage de ces sommes au parti du premier-ministre afin d’alimenter une caisse noire. Ce qui a causé le plus grand tort au PP, c’est d’avoir été accusé de de manipulation de fonds public. Le Gürtel a bien démontré qu’il s’agissait d’une affaire de corruption. « Je te donnes, tu me donnes ! » Personne ne s’attendait que Pedro Sanchez puisse réussir le pari de renverser Mariano Rajoy qui était au pouvoir depuis 2011. Aux yeux des spécialistes de l’Espagne il était indéboulonnable. Le leader du PSOE au parlement ne dispose que de 84 sièges et a dû recueillir plus de 176 voix pour obtenir la majorité absolue. Il a dû ratisser dans les rangs du parlement, pour obtenir une majorité hétéroclite composée de la gauche radicale de Podemos, des indépendantistes catalans et des nationalistes basques. Weiterlesen

« Au coin, vilains garnements ! » Lorsque Donald Trump joue au pion, on ne sait pas s’il faut le prendre au sérieux ou pas. Depuis minuit nous sommes punis et devons subir des taxes douanières de plus de 10 % pour l’aluminium et de plus de 25 % pour l’acier, s’il nous vient la malencontreuse idée de vouloir exporter ces métaux aux USA. Et vlan ! Mais comme nous avons le toupet, de ne pas nous prosterner devant lui, comme les musulmans à la prière du vendredi devant Allah, il a pris ombrage. Mais ce pauvre ère n’a pas encore réalisé qu’il était un père fouettard qui risque bientôt d’être fouetté. Mais un narcisse comme lui, ne peut qu’avoir raison. Je pense que l’UE doit relever le gant et accepter le défi. Une liste de produits américains seront également soumis à des droits de douane, dont la légendaire Harley-Davidson ou les jeans Levy. En tout cela ne fera qu’un pourcent du total des exportations américaines, mais cela à valeur de symbole. Et s’il lui venait l’idée de faire de même avec les automobiles, cela risquerait de faire bien plus mal, si la haute technologie américaine était la prochaine cible. Il s’agit ici de Microsoft, de Apples, de Google. Le paradoxe dans tout cela c’est que ces entreprises sont des adversaires de l’obscurantisme de la Maison Blanche, comme toute la Californie au demeurant. Mais comme elles ont pignon sur rue en Europe, le mal serait relatif à première vue pour l’UE. Mais cela pourrait avoir un effet de boomerang pour les États-Unis, si nous offrions des conditions intéressantes à ces géants, en favorisant l’implantation de nouveaux centres de recherche et de chaîne de fabrication en Europe. Dans ce cas-là il serait bien possible que ces hauts lieux du progrès et du génie américain, se délocalisent. Ce serait évident un coup dur pour Donald Trump. Le fleuron de l’industrie américaine, pourrait, tout au moins en partie, tourner le dos à la mère-patrie. Weiterlesen

Hat´s warm im Garten,

der kleine Mann von nebenan.

Unterm Sonnenschirm lugt er hervor,

träumt vom großen Leben,

was er kann,

Sieht den Grashüpfer,

der blickt ihn neugierig an.

Mit großen Augen guckt der,

scheint ihn zu fixieren.

Den kleinen Mann von nebenan.

Stolz ist er, der gute Bürger,

auf seinen Sichtschutz am Zaun.

Hereinzusehen in die kleine Welt,

kann sich jetzt keiner mehr trau´n,

zum kleinen Mann von nebenan.

Der Grashüpfer grüßt, macht sich lang.

Springt jetzt, sucht seine Bahn.

Über Stock und über Stein,

Hoch oben will er sein,

das Insekt beim Mann von nebenan.

Biedermeierisch blinzelt er,

der kleine Mann, in die Sonne.

Was wohl der Nachbar macht?

Ja, das wüßt´ er gern,

der kleine Mann von nebenan.

Das Insekt auf seinem Rasen,

hüpft davon, in Phasen.

Der Grashüpfer, dem gefällt,

der Blick in seine eigene Welt.

Der, beim kleinen Mann von nebenan.

Comme journaliste cela me met mal à l’aise qu’Arkadi Babtchenko se prête à une telle mise-en-scène. Je peux bien m’imaginer qu’il n’était pas en odeur de sainteté du côté du Kremlin, mais je ne crois pas à la version évoquée par l’Ukraine. Je trouve le tout un peu gros, pas digne d’un État qui veut être reconnu comme honorable par la communauté internationale. C’était parait-il pour déjouer un attentat et de révéler qu’il y a un complot contre Kiev. À la guerre comme à la guerre, semblent dire les dirigeants de ce pays, dont son président, Petro Porochenko. Vassyl Grytsak, le patron des services de sécurité ukrainiens, a déclaré que cela avait été le seul moyen d’arrêter le tueur potentiel. Il aurait reçu 40.000,00 dollars des services russes. Cet Ukrainien devait aussi préparer des opérations contre une trentaine de Russes exilés à Kiev et dans d’autres endroits du pays. Tout en sachant que Vladimir Poutine n’est pas un enfant de chœur, je ne le crois pas si dilettante d’avoir donné son absolution à une telle opération. Et soit dit en passant, n’avez-vous pas remarqué que du côté de l’Angleterre c’est en ce moment le calme plat en ce qui concerne l’affaire de l’attentat chimique contre l’espion Sergueï Skripal et sa fille Youlia. « Il est très probable que la Russie soit responsable » avait prétendu Theresa May. Que ce soit à Salisbury ou Kiev, ce genre d’accusations ne semble pas être la bonne méthode pour déstabiliser le Président russe. Je pense qu’après cette mise-en-scène de ce polar, il sera très difficile de réactiver l’accord de Minsk concernant la sécession de l’Est ukrainien. Weiterlesen

À Hérie-la-Viéville dans le département de l’Aisne, un petit garçon de 9 ans a été trouvé mort dans la cour d’une maison abandonnée. Il a visiblement été molesté avant d’avoir été assassiné. Cela a eu lieu non loin, d’où habitait ses parents et ses deux frères. Il était parti avec un camarade cueillir des cerises. Ils revinrent à la maison, mais le petit reparti. On ne sait pas s’il était seul ou accompagné d’un homme de 27 ans, le principal suspect. À 19 heures sa mère commence à s’inquiéter, à 21 heures elle appelle les gendarmes. Son corps dénudé est retrouvé, caché au milieu des orties, sous une palette. Pour le procureur de Laon, le viol ne fait aucun doute. Un jeune homme a été placé en garde à vue, alors qu’il cueillait des cerises avec deux camarades et ceci non loin du lieu du crime. Pour moi cet affreux crime n’est pas un fait divers. Probablement le fait d’un déséquilibré. Tout était parti dans une ambiance rupestre, à la campagne qui est normalement considérée comme un havre de paix. C’est loin de l’être comme j’ai pu le constater, à l’âge de ce petit garçon. Comme je vous l’ai déjà raconté, une fille de notre classe a disparu et à été trouvée morte quelques jours plus tard dans un étang non loin du village, où j’ai passé mon enfance. Je suis encore traumatisé par ce drame. Il est un fait que ce ne sont pas que les villes qui sont le théâtre de la criminalité, mais aussi les endroits les plus reculés. Lorsque j’apprends de tels meurtres commis sur des enfants, je ne suis pas en mesure de me taire ou de passé outre. Comment protéger les enfants ? Les mettre sous une cloche de verre ne sert à rien, de leur dire constamment non, non plus. Vient s’ajouter à tout cela l’internet, où un grands nombres de désaxés cherchent de « la chaire fraîche ». C’est aux parents de mettre en garde leur progéniture d’être prudent, de garder leur anonymat. Weiterlesen

L’Assemblée Nationale aurait dû fixer une date butoir pour imposer l’interdiction du Glyphosate. Mais une fois de plus le lobby des agriculteurs a eu le dessus. Normalement Emmanuel Macron aurait voulu que son utilisation soit autorisée jusqu’en 2021, c’est à dire trois ans pour trouver des alternatives. L’UE avait, quant à elle, fixé 2023. Même pas cette date a été envisagée par les députés. C’est vraiment un coup dur contre le bon-sens. Comment accepter un produit qui pourrait déclencher le cancer ? Nous savons aujourd’hui que de surcroît ce désherbant a des conséquences néfastes sur les abeilles et sur tout le monde animal en général. Les agriculteurs rétorquent que sans ces produits, leurs terres seraient envahies d’éléments destructeurs attaquant leurs cultures. Il est reconnu chez les paysans, que le Glyphosate est efficace et qu’il épargne beaucoup de travail et de personnel. Et nous revoilà à la case de départ. Tous les problèmes partent de la surproduction des produits de base de la chaîne alimentaire. C’est la cause du dumping pratiqué au niveau des prix de ventes. Cela provoque à la bourse agricole une baisse notable des revenus. L’offre étant supérieure à la demande, les prix chutent au dépriment des agriculteurs. Pour se maintenir dans la course, les exploitants sont obligés de baisser constamment leurs prix. Weiterlesen

Il n’y va pas de main-morte, Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, le mouvement cinq étoiles, veut déposer plainte contre le Président de la République italienne, Sergio Mattarella, pour haute trahison, parce qu’il a refusé de nommer Paolo Savona (81 ans) comme ministre de l’économie. Cet anti-européen acharné, qui aurait voulu que la péninsule quitte l’euro, était aux yeux du Président non compatible pour représenter les intérêts de l’Italie à Bruxelles. Cela a conduit Guiseppe Conte à renoncer à sa nomination comme futur premier-ministre. Je salue le veto de Sergio Mattarella, dont le premier devoir est de sauvegarder les intérêts de son pays. Ce que tramaient Di Maio et le mini-duce, Matteo Salvini, aurait signifié la ruine totale de l’Italie. Dans cette situation il est à prévoir qu’il y aura un gouvernement transitoire de techniciens qui réglera les affaires courantes jusqu’à de nouvelles élections qui devraient avoir lieu en automne. Car il y a impasse au parlement, il n’est pas à prévoir qu’il aurait une autre majorité capable de former un nouveau gouvernement. Contrairement à ce que prétend Luigi Di Maio, nous ne sommes pas dans une impasse de la démocratie. Dans la constitution, le Président de la République a le devoir d’accepter ou de refuser une liste de ministres. C’est son droit le plus absolu. Il n’a fait qu’obstruction lorsqu’il a lu le nom Savona. Mais attention, nous ne sommes pas sortis d’affaire. Personne ne peut anticiper. Il n’est pas dit que le peuple vote autrement que lors des dernières élections. Je suis loin d’être sûr, qu’il se soit aperçu que le programme de la coalition aurait mené les citoyens à leur perte. À la place des autres partis j’essaierai de souligner l’aspect individuel qu’aurait pu avoir le projet de gouvernement qui avait rédigé par le M5S et la Ligue. Weiterlesen

Toutes les semaines des dizaines de milliers de manifestants se rendent dans les rues pour exprimer leur mécontentement au sujet de la politique de réformes d’Emmanuel Macron. Ce dernier ne cédera pas, comme l’ont fait non nombre de ses prédécesseurs, car il sait parfaitement, que s’il veut donner à la France une nouvelle perspective, il est obligé de passer par là. Un des grands atouts qu’il a, c’est la suite dans ses idées. Il y a certes des points, où ces vues font mal, mais est-il possible de continuer ainsi ? Faut-il faire une politique égale à celle de l’Italie, où des fantaisistes ont pris le pouvoir ? Faut-il continuer à faire des dettes en finançant avec de l’argent qu’on a pas, des mesures populistes pour amadouer le peuple ? Non, trois fois non ! Emmanuel Macron n’est pas du type d’homme à faire du clientélisme. Il savait bien que les réformes feraient bondir, mais avait-il une alternative ? Je ne pense pas qu’il soit le Président des riches, mais la situation économique de la France l’oblige en premier lieu à tenir compte de tous ceux qui génèrent de l’argent. Il faut donner à l’économie les moyens de se développer, de ne pas se contenter de tenir à peine le coup. Tout son plan consiste à donner aux chefs d’entreprises tout d’abord les moyens de garantir les emplois, puis par la suite d’en créer de nouveaux. L’État doit leur donner les outils pour être dynamiques, de ne pas s’enferrer dans la sinistrose. Mais pour y arriver des sacrifices sont demandés à tous. Il est vrai que pour l’instant ce sont les salariés et les moins bien lotis qui casquent. Mais il est prévu que le tout se stabilisera et que de nouvelles garanties assureront les mesures sociales, qui sont indispensables dans une société moderne. Il est malheureusement vrai, qu’il était impossible de continuer comme c’était le cas jusqu’à aujourd’hui, de faire des Français des assistés. Afin d’assurer un avenir meilleur, le Président doit persévérer dans sa manière d’agir. La situation l’y force. Une fois de plus je veux prendre l’exemple de l’ex-chancelier social-démocrate Gerhard Schröder qui est allé bien plus loin, que ce qui se passe actuellement en France en imposant les mesures Hartz IV. Weiterlesen