Toutes les semaines des dizaines de milliers de manifestants se rendent dans les rues pour exprimer leur mécontentement au sujet de la politique de réformes d’Emmanuel Macron. Ce dernier ne cédera pas, comme l’ont fait non nombre de ses prédécesseurs, car il sait parfaitement, que s’il veut donner à la France une nouvelle perspective, il est obligé de passer par là. Un des grands atouts qu’il a, c’est la suite dans ses idées. Il y a certes des points, où ces vues font mal, mais est-il possible de continuer ainsi ? Faut-il faire une politique égale à celle de l’Italie, où des fantaisistes ont pris le pouvoir ? Faut-il continuer à faire des dettes en finançant avec de l’argent qu’on a pas, des mesures populistes pour amadouer le peuple ? Non, trois fois non ! Emmanuel Macron n’est pas du type d’homme à faire du clientélisme. Il savait bien que les réformes feraient bondir, mais avait-il une alternative ? Je ne pense pas qu’il soit le Président des riches, mais la situation économique de la France l’oblige en premier lieu à tenir compte de tous ceux qui génèrent de l’argent. Il faut donner à l’économie les moyens de se développer, de ne pas se contenter de tenir à peine le coup. Tout son plan consiste à donner aux chefs d’entreprises tout d’abord les moyens de garantir les emplois, puis par la suite d’en créer de nouveaux. L’État doit leur donner les outils pour être dynamiques, de ne pas s’enferrer dans la sinistrose. Mais pour y arriver des sacrifices sont demandés à tous. Il est vrai que pour l’instant ce sont les salariés et les moins bien lotis qui casquent. Mais il est prévu que le tout se stabilisera et que de nouvelles garanties assureront les mesures sociales, qui sont indispensables dans une société moderne. Il est malheureusement vrai, qu’il était impossible de continuer comme c’était le cas jusqu’à aujourd’hui, de faire des Français des assistés. Afin d’assurer un avenir meilleur, le Président doit persévérer dans sa manière d’agir. La situation l’y force. Une fois de plus je veux prendre l’exemple de l’ex-chancelier social-démocrate Gerhard Schröder qui est allé bien plus loin, que ce qui se passe actuellement en France en imposant les mesures Hartz IV.

D’un jour à l’autre il y eut une baisse drastique des mesures sociales. Toutes personnes se trouvant dans une situation précaire, que ce soit le chômage ou des handicapes de santé, ont été mis à la même enseigne et touche encore actuellement, des aides plus que modiques. Le but était et l’est encore, de donner à l’industrie les moyens d’offrir de nouveaux emplois. Au moment, où j’écris ces lignes, le chômage est des plus bas depuis des années, les usines booms et ont de la peine à honorer les commandes. 300 000 places de travail sont libres faute de personnel. Il est vrai que la potion a été plus qu’amère pour les plus faibles de la société, mais ouf, les perspectives de pouvoir retravailler sont meilleures que jamais, si Donald Trump ne met pas les bâtons dans les roues. Je pense qu’Emmanuel Macron a ce succès en tête. Mais il devrait aussi tenir compte des récriminations souvent justes de la part des manifestants. Il ne faut pas que le pouvoir d’achat des masses laborieuses pique vers le bas, au contraire. Il faut qu’il augmente en donnant un coup de fouet à l’économie. Je sais, c’est une démarche très audacieuse de sa part. Un pari qu’il s’agit de gagner, même s’il nage à contre-courant. Les Français ont aussi voté Macron en connaissance de cause. Ils savaient qu’il irait très loin dans ses réformes, qu’elles feraient mal. On ne peut pas continuer d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Un fait malheureusement incontournable. Je ne peux qu’espérer qu’il ne cédera pas !

pm

https://www.nouvelobs.com/politique/20180526.OBS7252/a-la-maree-populaire-macron-finira-par-se-prendre-des-claques.html

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