Brunhilde Pomsel, une des secrétaires de Joseph Goebells, a donné à près de 105 ans une interview au sujet de son ancien chef. Elle le décrit comme étant prévenant, fin et sensible. Mais elle ne nie pas son autre aspect, celui d’une bête sauvage prête à déchiqueter ses victimes. Deux personnalités bien distinctes habitent en lui : celle du monstre et celle du gentleman. Tout cela est bien déconcertant et montre à quel point les êtres humains sont schizophrènes. Adolf Hitler est quant à lui décrit comme étant particulièrement aimable envers les dames qui travaillaient dans son entourage. Cela ne l’a pas empêché d’être un des personnages les plus atroces de tous les temps. Cette dualité dans la nature humaine ne peut pas être stoppée par une bonne éducation ou par un milieu cultivé comme cela a été le cas chez Heinrich Himmler. Il est issu d’une famille d’intellectuels. Son père était le tuteur du descendant de la famille royale de Bavière et était directeur d’un lycée d’une très bonne réputation. Un milieu emprunt de culture et de bienséance. Qu’est-il devenu ? Un être plus ou moins désaxé qui était à la tête de l’outil dévastateur du régime nazi. Bien que les déclarations de Brunhilde Pomsel sont intéressantes afin de capter encore plus précisément le caractère de Goebbels, je les ressens d’une manière désagréable. Bien sûr, l’aspect contradictoire d’un individu m’intéresse toujours, mais je trouverais mal à propos d’y voir une manière quelconque de le disculper. N’oublions pas que cet être abject a été à l’origine de l’autodafé des livres n’entrant pas dans l’idéologie nazie. Cet être « si cultivé » s’est conduit comme un barbare. Lorsqu’on brûle des œuvres, on peut aussi le faire pour les hommes. C’est ce qui s’est passé dans les camps de concentration.

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La Grèce réclame 269,5 milliards d’Euros à l’Allemagne pour les dommages occasionnés lors de l’occupation nazie du pays. La République Fédérale refuse d’y donner suite en argumentant que lors de la réunification ce problème avait été réglé. Les représentants d’alors du côté grec, avaient accepté de passer outre. Peut-être une erreur fondamentale de leur part, mais ce qui a été signé, ne peut être remis en question. Il est néanmoins compréhensible de vouloir ne pas accepter l’accord d’antan dans la situation plus que précaire que connaît ce pays. Si Athènes obtenait satisfaction, une grande partie de sa dette publique serait payée. D’où l’acharnement du gouvernement d’Alexis Tsipras de faire pression. C’est un problème délicat que celui des réparations après une guerre. Je n’en veux que pour preuve les revendications exorbitantes des alliés envers l’Allemagne après la première guerre mondiale. Le traité de Versailles a été à l’origine de la prise du pouvoir d’Hitler et des conséquences que nous connaissons. La raison pour laquelle en 1945 les vainqueurs ont préféré de suivre un autre chemin, avec succès comme on peut le constater. En ce qui concerne les revendications grecques, je ne vois pas d’autre issue que de boucler le dossier. Ce que j’écris là peut être considéré comme étant injuste, mais je ne vois pas d’autres solutions. L’Allemagne d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le 3ème Reich. La RFA a payé avant 1989 des sommes considérables à tous ceux qui ont été spoliés. Je pense qu’il faudrait se retrouver à mi-parcours. L’Allemagne ferait bien de montrer un peu plus de flexibilité concernant une remise partielle de la dette grecque. Cela fait peut-être mal, mais correspond bien à l’état actuel des finances publiques. Toutes personnes censées ne peuvent pas s’attendre à des remboursements. Il faudrait avant tout faire démarrer l’économie, donner à ce pays les moyens de subsister sans pour autant être dépendant des finances mondiales. Si cela avait été le cas jusqu’à aujourd’hui, je pense que la question des réparations ne prendrait pas une telle dimension. Weiterlesen

Ce qui se passe en Corse vis-à-vis des musulmans est du racisme. L’ère de la ratonnade est-elle à nouveau d’actualité ? Je ne peux pas considérer ce qui ‚est passé comme une bagatelle. Bien plus comme un signe précurseur de l’ambiance que nous connaîtrons peut-être partout en France. Il est certes très difficile de dissocier l’islamisme de l’islam. Ce sont des données totalement différentes qui caractérisent ces deux notions. L’une l’action politique violente, l’autre la croyance et la fidélité par rapport au Coran. Qu’il y soit écrit que toute forme d’assassinat est un péché mortel, ne préoccupe guère le terroriste. Ce point très précis est essentiel dans les rapports entre les communautés. Il appelle à la tolérance, à la liberté de religion. Un des points de discorde réside dans le fait que nombre de musulmans vivent leur croyance d’une manière visible à l’extérieur. La laïcité, comme nous l’entendons, s’oppose à la démonstration, quelque soit sa forme, de tous signes religieux. En ce qui concerne l’islam dur et pur, le port du voile pour les femmes est de mise. Les uns considèrent cette dérogation comme une expression identitaire, les autres comme une provocation. Pour ma part je n’y verrais pas d’objection s’il était question de suivre à la lettre l’écriture sainte. Nulle par dans le Coran il en est question. Dans ce cas-là ce serait plutôt un manifeste politique. S’il n’y avait pas la loi de 1905 qui régit les principes même de la laïcité, je ne pourrais m’y opposer. Au fin fond de moi, la tolérance me dicte d’accepter de telles formes vestimentaires. Tant qu’elles ne prônent pas la division, il n’y aurait pas grand chose à dire. Mais je pense que c’est malgré tout le cas. Nous en portons une grande responsabilité. Si nous avions pas pratiqué l’exclusion, il n’y aurait pas de raisons que la population de croyance musulmane se réfugie sous le couvert d’une tradition qui ne peut que favoriser le rejet dans certains milieux. Weiterlesen

Mevlüt Cavusoglu, le ministre des affaires étrangères de la Turquie reproche aux Européens d’humilier son pays au lieu de le soutenir dans la lutte interne qu’il mène actuellement. Il ne peut pas comprendre que les négociations pour le rattachement de sa nation, battent de l’aile. Il oublie que c’est son régime qui a mis sur place un système répressif contre tous ceux qui s’opposent au Président Recep Tayyip Erdoğan. L’après-putsch a démontré le niveau de démocratie que connaît la Turquie. Tant que le gouvernement ne reviendra pas sur l’exclusion de bon nombre d’innocents, le gel sera de mise. Tout aussi bien que l’annonce probable de la réintroduction de la peine de mort. Lorsqu’on veut adhérer à un club, tous nouveaux arrivants doivent se soumettre aux statuts de ce dernier. Ils doivent se plier aux conditions nécessaires. La Turquie d’aujourd’hui ne remplit pas ces conditions, à elle de faire un pas dans la bonne direction. Ce qui m’inquiète actuellement, c’est que pour des raisons politiques, l’UE ferme les yeux au sujet de ce qui se passe autour du Bosphore. Toutes dérives pour des raisons pragmatiques, comme celles de la reprise des réfugiés, seraient fatales pour l’intégration européenne. Une porte ouverte à l’autocratie. Weiterlesen

Avant d’aller dormir, j’ai lu un article très intéressant dans la « Süddeutsche Zeitung ». Le journaliste Matthias Drobinski part du principe que les populistes ne sont pas rétrogrades, au contraire. Leurs thèses correspondent à son avis à notre génération internet. Elles ne sont pas emprises par le conservatisme mais au contraire évolutives. C’est ce qui d’après lui les rendent aussi dangereuses. Ce ne serait pas un regard porté en arrière, mais une perspective d’avenir. De vouloir placer l’AfD, par exemple, comme une formation ayant hérité du nazisme ou du fascisme lui semble erroné. Il serait temps que les autres partis réagissent en n’employant pas la polémique comme outil mais en se réformant eux-mêmes. Dobrinski trouve leurs programmes souvent dépassés et inadaptés aux aspirations actuelles des populations. Il va un pas plus loin : au lieu de mettre les populistes au pilori, il serait à ses yeux temps, de se pencher sur leurs programmes et d’en faire une analyse impitoyable. Cela implique un changement unilatéral de la manière de faire. En démonisant les partis populistes et en publiant des semi-vérités, il sera impossible d’enrayer leur marche. Que ce que l’on se dise, ils font malheureusement partie de la réalité. J’ai d’abord été surpris par la teneur de cet article, l’ai rejeté en quelque sorte, mais après une nuit de sommeil, je me suis ravisé. Je pense que le journaliste allemand a dans bien des points raison. Le FN ne peut pas être arrêté en le plaçant seulement dans la sphère Pétain, Laval ou Maurras. Ce n’est pas seulement un réservoir de nostalgiques, peu importe leur appartenance au sein de la société. Il est une arme redoutable parce qu’il n’hésite pas à se situer dans ce qu’on pourrait nommer l’évolution. Elle ne nous plaît pas forcément, mais on ne peut pas l’ignorer. Le FN se considère comme un antidote par rapport à la mondialisation. Il se veut être le gardien du nationalisme et refuse toutes ingérences venant d’ailleurs. Il représente pour moi un passé que j’aimerais voir révolu. Dans ce point-là je ne suis pas de l’avis de Matthias Dobrinski. J’ai de la peine à comprendre que le populisme puisse être à l’image d’une majorité d’internautes qui préconisent la peur et l’autodéfense. Bien que les résultats le prouvent, je refuse de me soumettre à cet état d’esprit. Mais où je l’approuve c’est son analyse des partis traditionnels qui sont souvent sclérosés. Sans pour autant aller dans le sens du populisme, il serait bon de revoir point après point sa copie. Il ne faut absolument pas ignorer les tensions auxquelles sont soumises chacun d’entre nous. Nous avons l’impression d’être entraîné dans le vide sans avoir pour autant les moyens de se défendre. La crainte d’être submergé par l’islamisme est une des causes essentielle de la crise actuelle. Ceux qui émettent des propos racistes et discriminatoires, le font parce qu’ils veulent masquer ainsi leur propre échec. C’est une des sources du mouvement populiste. Il tente de faire miroiter une époque dominée par la civilisation européenne en oubliant qu’un soi-disant retour en arrière ne correspond plus aux faits. Une société multiculturelle est en place qui ne pourra pas être « blanchie »

pm

https://www.google.de/search?q=FN+Populisme&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b&gfe_rd=cr&ei=jkawV5qdMaGF8Qf39IDYDA

Pierre Mathias

Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés.

Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ? Weiterlesen

Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés. Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ?

pm

http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/08/13/sans-l-ue-le-royaume-uni-va-subventionner-l-agriculture-et-la-recherche_4982225_4872498.html

Pierre Mathias

Y-a-t-il que le fric qui compte ? Certes non pour les athlètes qui n’ont rien à se reprocher. Les affaires de doping m’ont coupé l’appétit. Le compromis avec la Russie a de quoi donner mal au ventre. Il est clair que le Comité olympique a cherché un compromis, mais ce dernier est complètement bancal. Ce qui se passe actuellement à Rio de Janeiro reflète assez bien l’état du monde. On essaie de se profiler au dépend de tous ceux qui se conduisent correctement. En fin de compte ce sont eux les bernés. Un exemple négatif pour les jeunes qui doivent se dire que seule la magouille est payante. Une réalité qui se répand comme une traînée de poudre. Et derrière tout cela il y a la thèse qu’il vaut mieux un succès rapide que le labeur honnête. Lorsque les moralistes s’offusquent lorsqu’il y a délit, comme une agression à main armée ou le commerce de drogue, ils ont certes raison, mais devraient malgré tout en analyser les causes. Dans une société où le matérialisme est omniprésent, il ne faut pas s’étonner que certaines personnes essaient par tous les moyens de s’enrichir. Cela fait mal lorsqu’il s’agit de sport. Je ne sais pas trop pourquoi on met en avant une éthique qui n’existe pas vraiment. N’oublions pas que Pierre de Coubertin et ses deux successeurs, étaient plus ou moins tentés par le fascisme et le franquisme. Des régimes autoritaires où les droits de l’homme étaient bafoués. L’aspect humanitaire, dans lequel le sport voudrait bien se draper ,est un vœux pieu. Une farce s’y on en croit l’ambition de certains fonctionnaires. Weiterlesen