Dans ce cas bien précis, il ne s’agit pas du coq gaulois qui a gardé toutes ses plumes, mais bien de Boris Johnson qui a galvaudé dans un temps record tous ses acquis. Après avoir mis à la porte les rebelles de son parti, 21 députés ayant fait la gloire des Tories, c’est maintenant Amber Rudd, la ministre chargée du travail et des retraites, qui a jeté l’éponge. Elle qui a été en 2016 contre le Brexit, avait tenu bon malgré les différents qu’elle avait avec ses collègues durs et purs, car elle croyait encore à la liberté de pensée. « Je ne peux pas rester alors que des bons, loyaux conservateurs modérés sont exclus ». Elle déplore que la démocratie ne soit pas respectée, que le fait de dire haut et fort qu’on n’est pas d’accord puisse avoir de telles conséquences. Boris Johnson est en train de se mettre à dos tous ceux qui ne le suivent pas. Ce serait près de la moité des Britanniques. « J’avais rejoint votre gouvernement en toute bonne foi: accepter le No Deal devait être sur la table, car c’était le moyen par lequel nous aurions les meilleures chances de parvenir à un nouvel accord pour sortir [de l’UE] le 31 octobre. Cependant, je ne crois plus que partir avec un accord soit l’objectif principal du gouvernement. » Weiterlesen

Et oui, il fallait y penser. Pour régler le problème des retraites, il faut au plus vite inventer le quatrième âge ! Cela consiste à aller dare-dare se reposer dans la boîte. Boulot-dodo et sans transition le repos éternel. Plus de retraités heureux, comme les porcs paissant sur des prairies au lieu d’engraisser dans des porcheries, avant de passer à l’abattoir ! Pourquoi perdre son temps à se regarder dans le miroir, à repérer toutes les nouvelles rides. « Tu commences à ressembler à un singe ! » Puis le passage obligatoire sur la balance, ce qui est une plaie. Dans ce cas-là de quoi attraper le torticolis, à vouloir jeter un regard sur son zizi rabougri. Ce sacré ventre est un obstacle de taille ! Je pourrais continuer à déblatérer ainsi sur les avantages qu’apportent la retraite. Toute une vie passée à trimer pour se trouver après affublé de tous les bobos et souvent en sus, des problèmes d’argent. J’ai toujours cru que je pourrais faire le grand saut, sans passer par le purgatoire qu’est le 3ème âge. Mais il n’en a pas été ainsi. J’ai été mis en veilleuse, sans que je le veuille. Pas de doute je suis une charge pour la société. Lorsque la politique doit redéfinir ce que devrait être la retraite, elle ne peut que jouer à la baisse. Elle coûte les yeux de la tête et il n’est pas à prévoir que cela changera. Les moyens nécessaires pour passer la fin de sa vie décemment, se rétrécissent comme une peau de chagrin. Weiterlesen

Je me regarde dans le miroir et me demande si je suis vraiment supérieur ? Mon faciès n’a rien à voir avec celui d’un gorille, ou bien ? Et lorsque je m’exprime, je n’émets pas de cris. Lorsque Lilian Thuram, l’ex-joueur des bleus déclare que les blancs pensent être supérieur et dans leur comportement raciste, je suis de son avis, même s’il ne faut pas généraliser comme le critique la Licra, qui parle « une dérive du combat antiraciste ».Pour le footballeur, il est dans ces cas-là, « nécessaire d’avoir le courage de dire que les blancs pensent être supérieurs et qu’ils croient l’être . Ne rien faire équivaut à être d’accord avec ceux qui poussent ces cris racistes ». C’est en Italie que dans les stades que le comportement de certains supporteurs est particulièrement vil. Les injures fusent lorsque un joueur de couleur entre sur le terrain, comme Romelu Lukaku de l’Inter Milan dimanche dernier. Si on arrête un match à cause des vindicatives portées contre l’homosexualité, il faudrait faire de même en ce qui concerne l’exclusion raciale. La FIFA, qui prétend être favorable à l’égalité dans tous les domaines, ferait bien d’être moins laxiste à ce sujet. Les clubs, dont les fans en arrivent à de tels affronts, devraient perdre des points et si cela se réitère, être relégués dans une ligue inférieure. Ce n’est qu’en combattant le racisme avec force, que le public pourrait se poser la question du pourquoi de telles réactions. Ce serait une réflexion qui dépasserait de loin le cadre des clubs de foot. « Il faut prendre conscience que le monde du foot n’est pas raciste mais qu’il y a du racisme dans la culture italienne, française, européenne et plus généralement dans la culture blanche, Il est nécessaire d’avoir le courage de dire que les blancs pensent être supérieurs et qu’ils croient l’être. De toutes les manières, ce sont eux qui doivent trouver une solution à leur problème. Les noirs ne traiteront jamais les blancs de cette façon, et pour n’importe quelle raison. L’histoire le dit. » Weiterlesen

Et encore du Johnson à volonté ! C’est vraiment lui qui fait la une ! On ne peut pas l’ignorer ! Il veut jouer à son Churchill, qui en 1940, devant le parlement de Westminster, fit cavalier seul en affirmant que la Grande Bretagne devait s’engager complètement dans la guerre et ceci sans négociations préalables. Que si on a la tête prise dans la gueule d’un tigre, toutes discussions seraient vaines.C’est la démarche que semble vouloir appliquer le premier-ministre, celui de la confrontation directe. Mais il oublie que l’UE n’est pas le 3ème Reich. Les députés lui ont fait subir une défaite l’une après l’autre. Ils veulent repousser la date du divorce au tout début de l’année 2020, refusent l’organisation d’élections au 15 octobre 2019. L’attitude intransigeante de Boris Johnson est payante si on en croit les sondages. Les Tories auraient gagné plus de 8 % des voix. Les Anglais semblent aimer ce genre de joute, où un valeureux chevalier défie seul, toutes les tourmentes. Cela semble satisfaire leur esprit sportif. Peu importe que la raison soit mis en veilleuse, ce qui compte c’est le pugilat. Lorsque j’ai appris qu’il en était ainsi, je me suis mis à comprendre l’attitude de Boris Johnson, celle d’un homme qui a tout à gagner, car une partie de son peuple se fiche complètement de la catastrophe qui pourrait arriver. C’est assez déconcertant. Le pays se trouve ainsi dans le trou. Je suis assez satisfait que Westminster ait mis un frein à la démagogie de ce personnage, ait rappelé aux Britanniques, que leur pays était encore une démocratie, où les députés avaient le dernier mot. Weiterlesen

Boris Johnson a subi hier un cuisant-échec à la chambre des communes. Le parlement débattra au sujet d’une motion consistant à retarder la sortie de la Grande Bretagne de l’UE afin d’arriver à un deal. Les députés craignent avec raison qu’une sortie sans accord de l’Union puisse mener le pays à la ruine. Cette initiative sera mise aux voix aujourd’hui. Si elle était acceptée, Boris Johnson n’aurait plus qu’une alternative pour entamer une contre-offensive, celle d’organiser des élections le 14 octobre, soit trois jours avant le sommet de l’UE du 17 et 18 octobre, où devrait-être encore une fois discuté le Brexit. Mais pour les faire passer il lui faut plus des deux tiers des voix. Bien des députés craignent qu’il veuille ensuite repousser le scrutin après le 31 octobre, mettant ainsi le pays devant un fait accompli, celui d’un Brexit dur. Comme on le voit la confiance règne ! Les représentants écossais sont allés en justice, afin de rendre caduque la mise au repos du parlement, comme en a décidé le premier ministre. La superbe de Boris Johnson en a pris un sacré coup, d’autant que son groupe parlementaire est en train de vaciller. Des membres influents, dont Nicholas Soames, le petit-fils de Winston Churchill, ou l’ex-ministre des Finances Philip Hammond ont voté contre lui et ont été expulsés séance-tenante du parti. 21 Tories rebelles. Cela aurait dû faire réfléchir Johnson, mais rien ne semble vouloir le faire fléchir. Ceci en plus du départ pendant son discours du député Phlipp Lee, qui a rejoint les rangs du parti libéral-démocrate, pro-européen. Cet affront pour le premier-ministre a probablement sonné le glas d’une manière prématurée de son règne à la tête du pays. Weiterlesen

Boris Johnson va devoir se battre comme un lion aujourd’hui à Westminster. D’abord contre son propre groupe parlementaire, qui n’est pas à 100 % convaincu par le Brexit dur qu’il veut imposer au pays, s’il n’arrive pas à trouver un accord avec Bruxelles. Il a menacé les récalcitrants de l’exclusion du parti, s’ils émettaient un autre avis que le sein. C’est ce que je nomme la démocratie. L’opposition va essayer au cours de la journée de présenter une motion, demandant un report de la sortie de l’UE. Si elle passait, Boris Johnson organiserait de nouvelles élections le 14 octobre, contre son gré, comme il le dit. Le premier-ministre n’hésite pas de mettre le feu à la maison pour imposer sa propre volonté. Il oublie probablement que son bras-de-fer pourrait entamer la fin du Royaume-Uni, si des fois l’Écosse n’accepte pas sa manière de faire ! Mais peu importe ! Le plus fidèle vassal de Donald Trump, se conduit comme son mentor, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. J’ai l’impression qu’il est dépourvu du bon-sens britannique, qui au cours de l’histoire de l’Angleterre a fait la force de ce pays. Par les moyens de la diplomatie trouver des solutions à la pointure des événements, c’est ce qui a forcé mon admiration, mais depuis l’initiative désastreuse de David Cameron d’appeler son peuple à voter pour ou contre l’UE, tout semble aller de travers. Et ceci sous l’œil d’un peuple qui ne sait plus à quel saint se vouer. Il a certes en 2016 fait boire la tasse à Theresa May en lui infligeant une défaite aux élections. Sans l’appui des nationalistes irlandais, elle aurait dû plier bagage. Weiterlesen

Ouf, l’AfD n’est pas devenu le premier parti, ni en Saxe, où les chrétiens-démocrates sont arrivés en tête avec 32,1 %. L’AfD a pris la seconde place avec 27,5 %: Dans le Brandebourg le SPD est crédité de 26,2 % des voix contre 23,5 à l’AfD. Vu ces chiffres il n’y a pas de quoi jubiler. Mais au moins le pire a été évité de justesse, car il y a deux semaines les potentiels néonazis – beaucoup de militants de l’AfD partagent leurs opinions –, étaient en tête dans les deux länder. Pas de quoi danser la farandole. Ce phénomène sera durable, car les partis démocratiques n’ont pas encore trouvé la recette pour leur tenir tête. Je ne réfute pas ce que j’ai écris hier à ce sujet. Même pour le comité central de l’AfD cette dérive à l’extrême-droite pose de graves problèmes. La tête du parti n’a pas réussi à endiguer les diatribes nazies du « Flügel », encore moins le mouvement de sympathie des jeunes du parti pour les émules d’Adolf Hitler. Les dirigeants savent que le succès qu’ils ont emporté hier, est une victoire à la Pyrrhus. Que les dommages causés par leur extrémisme pourrait mener l’Allemagne au bord du chaos, s’ils n’arrivent pas à reprendre la barre. Eux aussi seront soumis à une vague meurtrière qui risque de détruire les institutions. Ce n’est évidemment pas le but que s’est fixé l’AfD. Dans un tel contexte il serait totalement vain de crier victoire. Il serait temps d’utiliser ce répit pour effectuer une réforme totale des objectifs fixés par les partis. Aussi les Verts, qui ont le vent en poupe, dans le contexte national, n’ont pas pu obtenir les résultats escomptés. Ils ont certes gagné des voix, mais ce n’a pas été le raz-de-marée qu’on aurait pu attendre. En Saxe ils ont obtenu 8,6 %, soit un gain de 2,9 %; dans le Brandebourg 10,8 %, plus 4,6 %. Donc le camp démocrate a perdu bien des plumes, si on compte aussi die Linke, qui avait ainsi que son prédécesseur, le PDS, une forte assise dans l’ex-RDA. (En Saxe 10,4 %, moins 8,5 %; dans le Brandebourg 10,7 %, moins 7,9%). Weiterlesen

Le 1er septembre sera-t-il une date butoir en ce qui concerne l’Allemagne ? Le retour en force des émules d’Adolf Hitler ? Probablement pas, mais il est à prévoir que l’extrême-droite prenne aujourd’hui un sérieux coup de vitamine dans le cadre des élections régionales dans le Brandebourg et en Saxe. Le hasard veut que je sois aujourd’hui à Potsdam, l’occasion éventuellement pour moi de jauger l’ambiance. Il est malheureusement à prévoir que l’AfD soit en tête de course dans ces nouveaux länder. Une situation qui me met hors de moi. Comme je l’ai déjà écrit dans le passé, il y a eu de graves erreurs de faites lors de la réunification, mais force est de reconnaître que l’ex-RDA se trouve aujourd’hui dans une situation incomparable à celle qu’elle a été au cours « des années bétons ». Il est indéniable que les citoyens jouissent d’une liberté qu’ils n’avaient jamais eu depuis 1933, à l’avènement du nazisme. Ils ont vécu en dictature pendant 56 ans ! Et maintenant ils plébiscitent un parti qui voudrait les renvoyer à la case de départ ! Lorsque je vois cela je me pose la question, si 1989 n’a pas été un grand échec ? S’il n’aurait pas été mieux d’avoir deux États sur le territoire allemand ! Il y a une grande colère en moi de voir à quel point les gens sont bêtes! De suivre comme des moutons ceux qui leurs promettent monts et merveilles, qui par leurs coups de gueules racistes, leurs font croire qu’ils sont les fers de lance du nationalisme germanique, que c’est à eux de mettre un terme à l’esprit de tolérance, pour anéantir tous parasites. Évidement tous les sous-hommes bronzés, qui n’ont qu’a allé se faire voir ailleurs ! Weiterlesen