Après 12 ans passé au Bayern de Munich, Frank Ribéry quittera le club à la fin mai. À 36 ans, un âge respectable pour un footballeur. Son palmarès y a été époustouflant. Arrivé en 2007 il a disputé 422 matchs. inscrit 123 buts, remporté huit titres de champion d’Allemagne, cinq Coupes d’Allemagne, quatre Supercoupes d’Allemagne, une Supercoupe d’Europe, un Mondial des clubs et une Ligue des champions. « Quand je suis arrivé en Bavière, un rêve est devenu réalité. Les adieux ne seront pas faciles, mais nous ne devrons jamais oublier ce que nous avons accompli ensemble » Frank Ribéry, qui n’est pas un homme facile « à gérer », a trouvé chez le Bayern un havre de paix. La direction du club l’a aidé dans toutes les situations, qu’elles soient professionnelles ou privées. La raison pour laquelle ce grand footballeur considère le club comme étant sa famille, comme Aryen Robben, qui quittera aussi le club dans quelques jours. Je veux prendre ces départs comme occasion pour écrire quelques lignes au sujet d’un management qui est considéré comme exemplaire, pas seulement dans le monde du football. Le président, Ulli Hoeness, a pris les rennes du Bayern il y a quarante ans. Un exemple de continuité peu égalé dans le foot. Il a réussi à en faire une PME d’une rare efficacité. Le club occupe aujourd’hui plus de 1000 employés, n’a pas de dettes, a réussi à construire un stade de plus de 70.000 places, conçu par le bureau d’architectes De Meuron-Herzog, qui sont aussi les auteurs du stade olympique de Pékin, dont les crédits pris sont remboursés et ceci en dix ans ! Weiterlesen

Je suis vraiment en rage, lorsque je lis le manifeste que 1.400 artistes et écrivains ont signé pour soutenir le mouvement des Gilets Jaunes. D’abord ils ont mis un temps infini à se prononcer, puis ils n’ont fait aucune mention des débordements racistes et diffamatoires qui ont eu lieu. Bravo ! Si des intellectuels ne sont pas en mesure, tout en approuvant les grandes lignes des revendications, de ne pas émettre une seule critique à leur égard, ils ne sont pas à mes yeux crédibles. Pour plus de clarté voici quelques uns de leurs arguments. Voici le hors d’œuvre : Nous ne sommes pas dupes ! C‘est un mouvement que le pouvoir cherche à discréditer et réprime sévèrement alors que la violence la plus menaçante est économique et sociale „. Pour réclamer ensuite : Une démocratie plus directe, une plus grande justice sociale et fiscale, des mesures radicales face à l’état d’urgence écologique ». Les acteurs du monde culturel ne parlent pas du grand dialogue, n’évoquent pas les efforts faits par le président pour essayer de trouver un rapprochement. Avec des mois de retard ils jettent de l’huile dans le feu. Ils montrent du doigt qu’un seul responsable à leurs yeux, Emmanuel Macron. Ils ne cherchent pas à différencier certains faits, qui pour ma part sont condamnables, comme les actions du bloc noir contre les personnes et les biens, comme la réaction parfois outrancière des forces de l’ordre. Au lieu d’essayer de faire descendre d’un cran l’atmosphère d’hostilité, de prôner le dialogue, ils sont d’un parti-pris déconcertant. « Nous voyons bien les ficelles usées à outrance pour discréditer les “gilets jaunes”, décrits comme des antiécologistes, extrémistes, racistes, casseurs… la manœuvre ne prend pas, ce récit ne colle pas à la réalité même si médias grand public et porte-parole du gouvernement voudraient bien nous y faire croire ». Weiterlesen

Un communiqué du ministère de la santé de la République populaire du Congo « A la date du 2 mai, le ministère de la santé a enregistré plus de mille décès causés par le virus Ebola dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri. Le taux de létalité globale est de 65,9% , plus de la moitié des décès sont survenus dans la ville de Butembo. Sur 1 008 décès, 523 (soit 51,9%) ont été notifiés dans les zones de Butembo et Katwa ». Ebola est une fièvre a effet hémorragique qui a causé entre 2014 et 2016 plus de 11.000 morts en Afrique occidentale. C’est la dixième épidémie sur le sol congolais, secoué par la guerre civile, ce qui rend les mesures nécessaires pour limiter ce fléau très difficile. Il est même instrumentalisé par les rebelles, ce qui ajoute le sentiment qu’il s’agit-là d’une punition divine, appelée à diviser encore plus le pays qu’il est déjà en ce moment. L’Ebola provoque la mort de 50 à 90 % des personnes atteintes par ce virus. Il se transmet par un contact direct sanguin, par des sécrétions des sujets infectés. Les rituels funéraires sont un danger pour ceux qui y assistent et qui accompagnent des morts provoquées par cette terrible maladie. Mais aussi la promiscuité avec des animaux, comme les chimpanzés, les gorilles et les antilopes des bois, peut provoquer la propagation du virus. La période d’incubation est de 2 à 21 jours. La fièvre hémorragique de l’Ebola est intense. Les myalgies, des céphalées et des maux de gorges le caractérisent. Des vomissements, des diarrhées, des éruptions cutanées et des hémorragies internes et externes s’en suivent. Les reins sont en général aussi atteints. Weiterlesen

Facebook a décidé de partir en croisade contre la haine, le racisme et l’arbitraire. Il a supprimé sept comptes d’activistes proches du nazisme. Mark Zuckerberg a déclaré hier : « Nous avons toujours interdit les individus ou organisations qui promeuvent ou se livrent à la violence et à la haine, quelle que soit l’idéologie. » Il est question de barrer l’accès à la plate-forme à des personnes proférant des menaces contre d’autres et ceci à cause de leur couleur, de la religion à laquelle ils appartiennent ou de leur manière de vivre. Parmi elles : Louis Farrakhan – leader de l’organisation Nation of Islam, fondée en 1930 –, connu pour son antisémitisme et homophobie. Alex Jones, un complotiste américain d’extrême-droite, fondateur du site Infowars. ll a prétendu, je cite Le Monde : que la fusillade survenue le 14 décembre 2012 dans l’école primaire Sandy Hook (Connecticut) – vingt-sept personnes étaient mortes dont vingt enfants – était une mise en scène, destinée à pousser les Américains à restreindre leur droit à posséder une arme à feu. D’autres protagonistes de milieux analogues ont été raillés comme Paul Nehlen, Milo Yiannopoulos, Paul Joseph Watson et Laura Loomer. Weiterlesen

Une trentaine de personnes ont été placées à vue lors d’une attaque contre l’hôpital de La Pitié Salpêtrière, au cours des manifestations du 1er mai. Marine-Anne Ruder, la directrice de l’établissement a déclaré : « Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital ». Martin Hirsch, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, a dit pour sa part : « Ces personnes se sont précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale , qui accueille des patients particulièrement vulnérables ». Le comble dans tout cela, que les raisons de cet assaut sont jusqu’à présent inconnues. Ce qui s’est passé est d’autant plus incompréhensible que dans tous conflits, un hôpital doit être considéré comme un lieu neutre. Il est appelé à recevoir des patients de tous les milieux, sans faire de distinction sociale. Il doit être un symbole d’équité. Je ne comprends pas qu’on puisse s’en prendre à lui dans le cadre d’une manifestation syndicale. « Des infirmières ont dû préserver le service de réanimation. Nos forces de l’ordre sont immédiatement intervenues », a affirmé Christophe Castaner, le ministre de l’intérieur. Cela me rappelle la mise à feu de voitures dans les cités. Pas des véhicules appartenant à des riches, mais aux plus nécessiteux. Ce qui s’est passé hier à La Pitié salpêtrière est pour moi à nouveau la rupture d’un tabou. Weiterlesen

William Barr, de son état ministre de la justice, a dévoilé son vrai visage : celui d’un larbin à la solde de son président. Il a une interprétation assez inquiétante de ce que devrait être l’indépendance de la justice. Tant que cela plaît à Donald Trump, tout baigne dans l’huile. Et lui s’y soustrait corps et âme. Un guignol de plus en quête de reconnaissance. Il s’agit du rapport du procureur spécial Robert Mueller, qui aux yeux de son auteur, n’est pas si favorable au président, tel que William Barr l’a prétendu. Il s’agit avant tout d’une collusion en 2016 de l’équipe Trump avec la Russie et ensuite, lors de l’enquête, d’une obstruction de la justice. Barr qui déclare que Mueller est son ami, qui a bafoué ses conclusions, voulant ainsi protéger son mentor. « Il y a maintenant une confusion du public à propos d’aspects critiques des résultats de notre investigation. Cela menace l’un des objectifs centraux pour lesquels le ministère a nommé un procureur spécial : assurer la pleine confiance du public dans les résultats de l’enquête », Cette déclaration du procureur spécial met en doute l’intégrité du ministre de la justice, elle le désavoue en quelque sorte. Ce dernier, en plein dérapage essaie de s’agripper à son honneur. « Je suis arrivé à un point de la vie où je peux avoir l’autorité nécessaire pour protéger l’indépendance et la réputation du ministère. Personne ne m’obligera à faire quoi que ce soit que je jugerai inapproprié, ni les éditorialistes, ni le Congrès, ni le président. Je ferai ce que je pense être juste. » Cela ne blanchira pas Donald Trump. Toute cette affaire fait partie du bras-de-fer que se livrent actuellement les démocrates contre la Maison Blanche, mais ceux-ci sont divisés sur l’attitude à prendre au sujet du président, qui a encore une année et demi a passer au pouvoir. Weiterlesen

La secrétaire d’État chargé(e) de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa, a salué qu’il eut jusqu’à présent 447 amendes, de 90 à 750 euros, pour outrage sexiste. Ceci en application d’une loi adoptée en 2018 à l’Assemblée nationale. « Vous étiez nombreux sur ces bancs à nous dire que ça ne marcherait jamais, que nous n’arriverions pas à caractériser l’outrage sexiste » Mais ces chiffres prouvent que « notre dispositif est efficace, et il va monter en puissance » La France est un des premiers pays à mettre en application un tel dispositif. Je le salue. Mais je suis aussi conscient des problèmes que cela peut amener. Tant que rien n’est écrit, que se sont des comportements pris sur le vif, il est très difficile d’apporter une preuve concrète du harcèlement. Il y aura toujours l’argument d’un consentement de la part de la victime. Et si cela de passe sans témoins, comment prouver le contraire ? Par contre je trouve que cette loi peut être efficace en ce qui concerne le net. Lorsque des injures et des menaces sont proférées ainsi, elles sont des plus concrètes. Aussi le chantage exercé par des indésirables, déclarant rendre public certaines révélations croustillantes, si l’internaute concerné, que ce soit une femme ou un homme, ne s’acquitte pas d’un paiement souvent gratiné. Marlène Schiappa a indiqué qu’il y avait de grands progrès encore à faire en ce qui concerne « les gestionnaires des plate-formes sociales : « A ce stade, si certains coopèrent tout à fait, d’autres, comme Twitter ne coopèrent pas du tout, ne fournissent pas les adresses IP (des harceleurs), et parfois ne retirent pas les tweets qui ont été incriminés et condamnés en justice ». Weiterlesen

Pedro Sanchez et le Parti socialiste ouvrier espagnol, est arrivé largement en tête des élections. Il a glané près de 29 % des voix, ce qui représente 123 députés. Mais il est loin de la majorité absolue, qui est de 176 élus. Le Parti populaire a essuyé un échec cuisant : 66 députés au lieu de 137 sièges. La liste Ciudadanos arrive tout juste derrière avec 57 représentants. Et les néo-franquistes Vox? Ils ont environ 10 % et 24 députés au parlement. Pedro Sanchez sera donc obligé de négocier avec la gauche et certains petits partis pour trouver la majorité nécessaire pour gouverner. Mais malgré les difficultés qui l’attendent, je me réjouis qu’après la Finlande, un parti de gauche puisse gagner a nouveau des élections en Europe. Cela marquera-t-il un tournant ? À moins d’un mois des Européennes je ne le pense pas, tout au moins une correction. Il faudra des années pour retrouver le cap. Une nage à contre-courant des plus pénibles, mais qui a terme devrait rééquilibrer l’échiquier politique. Le tout n’est pas de jeter l’éponge. Mais aussi de revoir les options sociologiques qui se sont transformées. Nous avons affaire à des classes moyennes, craignant perdre leurs privilèges, vivant au plus mal les mutations en particulier dans le domaine du travail. Il en va de la perte de leurs emplois, de la décadence sociale, de la peur de se retrouver dans la rue. Des craintes justifiées par les transformations causées par la robotique et l’intelligence artificielle. Ce que nous nommons communément le progrès, est en fait une chute en enfer pour bon nombre d’entre nous. Dans le domaine de la production, il sera en effet possible d’arriver au même résultat avec moins de monde, même d’obtenir une expansion. Mais à quoi sert-il de fabriquer de plus en plus, si les clients potentiels n’ont pas les moyens d’acheter ce qui est produit ? Pour la gauche un casse-tête chinois ! Que peut-elle faire pour enrayer une telle évolution et ne pas passer pour ringarde ? Une équation impossible à réaliser. Weiterlesen