Un communiqué du ministère de la santé de la République populaire du Congo « A la date du 2 mai, le ministère de la santé a enregistré plus de mille décès causés par le virus Ebola dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri. Le taux de létalité globale est de 65,9% , plus de la moitié des décès sont survenus dans la ville de Butembo. Sur 1 008 décès, 523 (soit 51,9%) ont été notifiés dans les zones de Butembo et Katwa ». Ebola est une fièvre a effet hémorragique qui a causé entre 2014 et 2016 plus de 11.000 morts en Afrique occidentale. C’est la dixième épidémie sur le sol congolais, secoué par la guerre civile, ce qui rend les mesures nécessaires pour limiter ce fléau très difficile. Il est même instrumentalisé par les rebelles, ce qui ajoute le sentiment qu’il s’agit-là d’une punition divine, appelée à diviser encore plus le pays qu’il est déjà en ce moment. L’Ebola provoque la mort de 50 à 90 % des personnes atteintes par ce virus. Il se transmet par un contact direct sanguin, par des sécrétions des sujets infectés. Les rituels funéraires sont un danger pour ceux qui y assistent et qui accompagnent des morts provoquées par cette terrible maladie. Mais aussi la promiscuité avec des animaux, comme les chimpanzés, les gorilles et les antilopes des bois, peut provoquer la propagation du virus. La période d’incubation est de 2 à 21 jours. La fièvre hémorragique de l’Ebola est intense. Les myalgies, des céphalées et des maux de gorges le caractérisent. Des vomissements, des diarrhées, des éruptions cutanées et des hémorragies internes et externes s’en suivent. Les reins sont en général aussi atteints. Weiterlesen
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Le spectre du VHI
La rémission d’une jeune femme ayant été contaminée dès sa naissance par le Sida et ceci sans traitement, est certes une bonne nouvelle. Mais ce n’est pas le premier cas de cette nature. Au cours de ma carrière à la télévision j’ai tourné pas mal de films sur cette plaie. J’ai rencontré une famille où le virus était en train de tuer tous ses membres. La cause : une transfusion sanguine souillée. À cette époque la mort était à portée de main. Grâce aux médicaments l’échéance d’un décès a pu être repoussée d’un grand nombre d’années. C’est un grand progrès. Mais malgré tout il ne faut pas se faire d’illusions : la maladie n’a pas été éradiquée. Je me souviens de l’espoir que les chercheurs avaient placé dans de nouvelles méthodes et de la déception des malades lorsqu’ils apprenaient l’échec de ces expérience. La lutte contre le VHI a démontré qu’il ne faut pas crier victoire trop vite. Vivre aujourd’hui avec le virus en soi est devenu plus simple, mais cela ne veut pas dire que l’espoir d’une guérison complète est à portée de main. La mutation constante du virus rend toutes tentatives de solutions assez aléatoires. Il faut se rendre à cette évidence. La jeune femme dont il est question dans l’article du Monde, ne montre plus des symptômes inquiétants, mais personne ne peut garantir qu’elle ne porte plus en elles les germes du Sida. Son sang est à première vue « propre », mais qui peut garantir que cela restera définitif. Weiterlesen