Pour la jeunesse, montrer le bon exemple est essentiel. Il donne des repaires pour la vie des uns et des autres. Il permet de vivre en bonne harmonie dans une société tiraillée par des intérêts individuels. Le football est un des domaines essentiels où il est possible d’atteindre des millions de personnes en pratiquant « le fair-play ». On en est loin ! Lorsqu’on observe les agissements criminels de la FIFA, il y a de quoi être frustré. En particulier son président actuel, qui se dit être complètement innocent lorsqu’il est question de corruption et de pots de vin. Sepp Blatter, la honte ! Il n’a pas même le courage d’avouer qu’il était au courant des combines, qu’il a tout au moins tolérées depuis des décennies. Quelle éthique a-t-il ? Celle d’un individu qui ne cherche qu’a sauver sa peau. Son bilan est une catastrophe absolue, non seulement pour le sport, mais aussi pour les jeunes en particulier. Lorsqu’on a une responsabilité il ne peut pas être question de se débiner ainsi. C’est à l’inverse de ce que le football devrait être. La lutte pour des victoires obtenues sur le terrain et non pas dans des alcôves plus ou moins nauséabondes. Un jeu clair, se soumettant à des règles égales pour tous ceux qui pratiquent ce sport, soit en professionnel ou en amateur. Weiterlesen

La crise grecque démontre que la construction européenne a des failles. L’euro a été introduit avant même que les structures politiques et sociales aient été définies. Avec « un chacun pour soi », des pannes comme celles que nous connaissons actuellement sont inévitables. Une monnaie commune ne peut que fonctionner à la longue, que s’il y a une harmonisation d’un grand nombre de facteurs. Cela part du social en passant par le fiscal, pour arriver enfin aux options économiques et industrielles. Il faut parler d’une seule voix autrement on risque d’atterrir dans le fossé. François Hollande l’a bien compris. C’est la raison pour laquelle il préconise la création d’un gouvernement de la zone euro. La question est de savoir si cela est possible dans le contexte actuel. Elle regroupe des pays trop disparates, ce qui pourrait occasionner des tensions. Il faudrait trouver le moyen qu’il y ait concordance dans le domaine des richesses qui peuvent être générées. Cela exigerait un programme de développement économique pour l’ensemble des pays et ceci sans exceptions. Cela demande beaucoup de solidarité et c’est là que le bât pourrait blesser. Tant qu’il y a partout un égoïsme national – et celui augmente ces derniers temps – il ne sera pas possible de trouver un terrain d’entente. Weiterlesen

Am 12. Juli 2015 wäre er 120 Jahre alt geworden. Die Rede ist von Richard Buckminster Fuller. Am 12. Juli 1895 in Milton/Massachusetts geboren, starb er am 01. Juli 1983 in Los Angeles/Kalifornien. Er war Architekt, Konstrukteur, Designer, Visionär, Schriftsteller und Philosoph, kurz ein Allroundgenie.

Name, Beruf, Steuernummer … ? Souveräne Staaten, so R. B. Fuller, verlangten Auskunft auf lächerliche Fragen. Wo wohnen Sie? Wann wurden Sie geboren? Buckys Antwort: „Ich bin unsterblich. Ich schaue alle Jubellichtjahre mal vorbei, mal hier, mal dort. Gerade bin ich Passagier des Raumschiffs Erde, das mit 60.000 Meilen pro Stunde unterwegs ist irgendwo im Sonnensystem … Aber warum fragen Sie?“.

Fuller hat im Jahre 1969 ein Buch unter dem Titel „Bedienungsanleitung für das Raumschiff Erde“ herausgebracht. Seine Sichtweise: Wir ziehen in unserem Raumschiff mit 60.000 Meilen/Stunde durch das All. Die Erde ist unser Raumschiff und wir haben nur dieses Raumschiff. Es stellt sich also die Frage: Warum gehen wir mit unserer einzigen Existenz so um, wie wir mit ihr umgehen?! Das kann keiner beantworten. In den 1950er Jahren war von Umweltschutz überhaupt keine Rede, in den 1960ern, der Hippie- und Wirtschaftswunderzeit, wollte auch niemand etwas davon wissen. Erst in den 1970ern entwickelte sich ein Bewusstsein; Umweltschutz hatte etwas, aber bitte nicht bei mir! Was kann ich schon ändern … Der Geologe Francois de Chardenedes hatte einmal für Fuller errechnet, wie viel Zeit und wie viel Energie (in Form von Hitze und Druck) die Natur benötigt, um eine Gallone (das sind 3,79 Liter) Öl zu produzieren. Das Ergebnis: Wenn man dafür den Preis zu bezahlen hätte, den die Stromversorger ihren Kunden abnehmen, dann müsste eine Gallone über eine Million Dollar kosten. Wenn man bedenkt, was wir tagtäglich an Treibstoff auf dem Weg zur und von der Arbeit innerhalb kürzester Zeit verbrennen – die Natur benötigte hierfür Millionen bzw. Milliarden von Jahren -, dann ist dies wirklich erschreckend. In Form einer Bilanz ausgedrückt sehen wir auf den gewachsenen Posten „Eigenkapital“. Wir haben Gewinne eingefahren, die Wirtschaft wächst. Was unser „Raumschiff“ angeht, haben wir die Bilanz aber gefälscht. Die Verbindlichkeiten gegenüber der Erde werden verschwiegen, nicht ausgewiesen. Rohstoffverbrauch, Verschmutzung und Vergiftung des Lebensraums werden unter den Teppich gekehrt.

„Divide et impera!“, eine Redewendung, welche bedeutet, man solle ein Volk oder eine Gruppierung in Untergruppen aufspalten, damit seien sie leichter beherrschbar. Die Formulierung wird zuweilen Niccolò Machiavelli zugeschrieben. „Spezialisierung“ ist heute das Schlagwort, hauptsächlich in der beruflichen Welt. Mit „seichter“ Allgemeinbildung kommt man nicht mehr weit. Weniger Breite, mehr Tiefe. Wir züchten sozusagen Spezialisten. Nach Fuller hat die Natur das nicht gewollt. Er bringt ein simples Beispiel: kleine Kinder haben eine natürliche Neugier. Für alles! Alles muss ausprobiert werden. Hätte die Natur dies anders gewollt, wäre dies im Genmaterial des Menschen ganz anders angelegt. Ist es aber nicht! Spezialisieren heißt teilen. Der Mensch wird besser beherrschbar, ihm fehlt der Blick über den Tellerrand!

Unser Blick auf die Welt ist verquert, ja, antiquiert. Im Universum gibt es keine als

Oben und Unten identifizierbaren Örtlichkeiten. Das ist wissenschaftlich erwiesen. Keine der Senkrechten auf unserer kugelförmigen Erdoberfläche ist mit einer anderen parallel, sie führen in unendlich viele Richtungen. Sogar dem Astronauten Charles „Pete“ Conrad, Jr. rutschte heraus, er sei nun „hier oben auf dem Mond“, und US-Präsident Richard Nixon gratulierte den Astronauten zu ihrer Fahrt „hinauf zum Mond und wieder herunter zur Erde“. Die Erde ist in unseren Köpfen immer noch eine Scheibe. Daran müssen wir arbeiten, um uns und unser Universum besser zu verstehen.

Mister Fuller, ich erhebe mein Glas und gratuliere!

© Thomas Dietsch

François Hollande a demandé à la grande distribution de payer un prix juste aux éleveurs. Les marges fixées par eux sont souvent inférieures au coût de production, ce qui revient à dire que les agriculteurs ne survivent que grâce aux aides de l’État et de l’UE. Dans un tel contexte ce sont des assistés. À la longue cela ne peut qu’aboutir leur ruine. Un pays sans une paysannerie traditionnelle perdrait son identité. Nos aliments ne peuvent pas que provenir de fabriques agraires. L’élevage industriel est une gifle par rapport à la vie dans son ensemble. Déjà du point de vue de la santé, il s’agirait de revoir sa copie. Mais toute tentative d’inverser la vapeur afin de pratiquer une production biologique coûte de l’argent. Cela entraînerait automatiquement une hausse des prix pour le consommateur. Est-il prêt à l’accepter ? Lorsque un grand nombre de familles tirent le diable par la queue et ont du mal à boucler leurs fins de mois, je ne pense pas qu’on puisse déclencher une vague de solidarité envers les agriculteurs. C’est un dilemme, dont toutes les parties concernées sont bien conscientes. Weiterlesen

Les actes islamophobes et antisémites ont augmenté d’une manière drastique pendant le premier semestre de 2015. Les racistes semblent s’en donner cœur-joie. Un état de suspicion gagne le pays. On se méfie de tous ceux qui sont étrangers, on les rejette. Une situation analogue en Allemagne où chaque semaine des éléments extrémistes mettent le feu à des centres d’hébergement pour les réfugiés venant d’Afrique ou ailleurs. Il est évident qu’il y a un profond malaise au sein de la société. Les autochtones ne supportent pas la mondialisation, car elle impute plus de solidarité. Plus personne ne peut faire son beurre sans contribuer à la correction de certaines injustices. Cela revient à dire qu’il faut partager, en particulier avec tous ceux que le monde occidental a exploité pendant des décennies. Mais cela ne rentre pas dans les cerveaux de tous ceux qui se considèrent encore comme des colonialistes. Ils sont nombreux ! Il y a aussi la peur de perdre ses acquis, d’autant plus que les communautés musulmanes et juives ne sont plus prêtes à se soumettre. Puis les agissements inadmissibles de l’EI, qui ne contribuent pas à la sérénité. La peur des attentats est perceptible un peu partout. On ne se sent plus en sécurité dans son propre pays ! Ces éléments provoquent des réflexes de rejet. La nostalgie de se retrouver dans un pays idyllique, où « on se sent bien chez nous », ne se réalisera plus. Weiterlesen

Une fois de plus la preuve que nous vivons dans la menace terroriste : quatre jeunes gens étaient en train de préparer l’attaque d’une base militaire. Leur but était de tuer tout d’abord les vigiles, d’entrer ensuite dans le camp et de décapiter des sous-officiers. Le choix des armes n’étaient pas encore défini. Ils hésitaient en le couteau et la hache. Et tout ceci soi-disant dans l’ombre des minarets. Une fois de plus l’Islam devait être bafouillé par des éléments criminels. Derrière tout cela se cache probablement l’EI, qui a pour but de propager la haine en Europe et ailleurs. Il est incroyable où elle peut mener. Heureusement que cet attentat a pu être déjoué. C’est à mettre à l’actif des services de renseignements. Même si les lois actuelles restreignent un peu plus les libertés individuelles, je ne vois pas comment agir autrement. Il n’y a pas d’autres moyens que de s’infiltrer dans les milieux fondamentalistes. Les salafistes en font partie. Je respecte la liberté de religion, mais tant qu’elle se restreint à la glorification de Dieu ou d’Allah. Par contre il faut rejeter toutes immiscions politiques. Weiterlesen

Lorsque Monsieur Varoufakis, l’ancien ministre des finances de la Grèce, compare l’accord qui a passé le parlement cette nuit à Athènes, au traité de Versailles de 1919, il n’est pas de bonne foi. Á l’époque les alliés demandaient de l’Allemagne des sommes faramineuses comme réparations de guerre. Il n’était pas question de pourvoir le vaincu, d’une aide financière comme cela avait été le cas après 1945. Ce qui s’est passé en Grèce est de la seule faute de ses habitants et ceci dans leur ensemble. Je n’ai pas de scrupules d’associer le peuple à ce système combinard, où la corruption et le clientélisme font partie du quotidien. S’il s’était opposé à temps de vivre bien au-delà de ses moyens, la dette serait encore supportable. Ce n’est pas en dotant sur les affiches Wolfgang Schäuble d’une moustache à la Hitler, qu’ils changeront quoi que ce soit. Il faudrait qu’ils aient le courage de nettoyer leur écurie d’Augias, de mettre au pas tous les margoulins qui se remplissent les poches au détriment des plus pauvres. Et il y en a de plus en plus ! S’il y a eu diktat de Bruxelles, comme certains le prétendent, ce n’est que pour sauver ce qu’il y a encore sauver. La Grèce est un puits sans fonds. Entre les 82 milliards qui manquaient encore dimanche, on en est à plus de 100 ce matin. Nous donnerons ces sommes, parce ce que nous ne voulons pas qu’un pays qui est à l’origine de notre civilisation sombre dans la misère la plus complète. Mais il y a de la joie lorsque cela se passe sous les injures. Weiterlesen

N’en déplaise à Monsieur Netanyahou, je salue l’accord signé entre les cinq nations du conseil de sécurité, de l’Allemagne, de l’UE et de l’Iran à Vienne. Téhéran s’engage à ne pas se doter d’une arme nucléaire, en contrepartie le blocus sera levé. Après douze ans de négociations un résultat positif qui démontre que la diplomatie est essentielle pour sauvegarder la paix. Il est évident que tous les problèmes n’ont pas été effacés d’un seul coup. Le conflit avec Israël reste toujours au premier plan, mais dans un tel contexte les chances de faire tomber un peu la température ont augmenté. Il est évident que l’État hébreux se trouve de plus en plus isolé dans son attitude intransigeante, que je pourrais même nommer belliqueuse. Il serait enfin temps de se mettre autour d’une table de conférence et de régler enfin le problème palestinien. Un nouveau Gaza, où des crimes de guerre ont eu lieu de part et d’autre, précipiterait la région dans un conflit généralisé. Il faut aussi remettre enfin les colons juifs à leur place et leur interdire de s’emparer de terres qui ne leur appartiennent pas. Les « enclaves » de la Cisjordanie sont des provocations inadmissibles. Je plaide pour leur restitution à l’autorité palestinienne. La main tendue à l’Iran est une réponse par rapport à la politique pratiquée par le gouvernement de droite de Jérusalem. Le soutien à Israël ne pourra que perdurer si la volonté de paix persiste, ce qui ne semble pas être le cas actuellement. Inutile de répéter que j’appelle de tous mes vœux que ce pays continue à exister. Mais cela ne pourra que se passer si ses dirigeants se mettent enfin à l’évidence qu’il faut négocier. Weiterlesen