La crise grecque démontre que la construction européenne a des failles. L’euro a été introduit avant même que les structures politiques et sociales aient été définies. Avec « un chacun pour soi », des pannes comme celles que nous connaissons actuellement sont inévitables. Une monnaie commune ne peut que fonctionner à la longue, que s’il y a une harmonisation d’un grand nombre de facteurs. Cela part du social en passant par le fiscal, pour arriver enfin aux options économiques et industrielles. Il faut parler d’une seule voix autrement on risque d’atterrir dans le fossé. François Hollande l’a bien compris. C’est la raison pour laquelle il préconise la création d’un gouvernement de la zone euro. La question est de savoir si cela est possible dans le contexte actuel. Elle regroupe des pays trop disparates, ce qui pourrait occasionner des tensions. Il faudrait trouver le moyen qu’il y ait concordance dans le domaine des richesses qui peuvent être générées. Cela exigerait un programme de développement économique pour l’ensemble des pays et ceci sans exceptions. Cela demande beaucoup de solidarité et c’est là que le bât pourrait blesser. Tant qu’il y a partout un égoïsme national – et celui augmente ces derniers temps – il ne sera pas possible de trouver un terrain d’entente. Weiterlesen

Mal ehrlich: Den Amerikanern kann es eigentlich egal sein, ob es nun mit der Griechenlandrettung klappt oder der Staatsbankrott des Landes kommt verbunden mit einem Grexit. Der bilaterale Handel zwischen den Vereinigten Staaten und Griechenland ist kaum der Rede wert. Aber mehr als einmal haben die US-Amerikaner uns gemahnt, man solle die Angelegenheit nicht auf die leichte Schulter nehmen, eventuell gar einen Schuldenschnitt machen.

Ein altes Pressefoto vom 27.02.1953 in London kursiert durchs Netz. Diese Woche landete es sogar auf der Homepage der „New York Times“, die die „deutsche Scheinheiligkeit“ anprangerte: „Der Hauptgläubiger, der fordert, dass Griechenland für seine vergangene Verschwendung zahlt, profitierte vor nicht allzu langer Zeit von milderen Konditionen, als er sie jetzt selbst anzubieten bereit ist“, heißt es in dem Text mit der Schlagzeile „Deutschland vergisst die Nachkriegslehren“.

Die junge Bundesrepublik unterzeichnete damals das sogenannte Londoner Schuldenabkommen, mit dem die Gläubigerländer der jungen Republik mehr als die Hälfte ihrer Weltkriegsschulden erließen und die Frage der Kriegsreparationszahlungen auf den Zeitpunkt des Abschlusses eines Friedensvertrages verschoben.

Moralisches Getue der Amis? Mahnende Worte mit erhobenem Zeigefinger? Nicht ganz!

Ende 2014 schuldete Griechenland den US-Banken gerade einmal 12,7 Milliarden Dollar. Als größter Shareholder des Internationalen Währungsfonds ist Washington außerdem an Athens IWF-Schulden beteiligt. Das wäre zur Not zu verschmerzen. Was aber wäre, wenn ein griechischer Staatsbankrott Europas Wirtschaft zu Boden reißt? Ein Kollaps Europas wäre eine andere Sache. Ein „Überschwappen“ der Krise könnte das US-Wachstum drücken, warnte Goldman Sachs seine Klienten. Zumal die USA ein handfestes Problem vor der eigenen Haustür haben: Puerto Rico! Das US-amerikanische Außengebiet in der Karibik hat einen Schuldenberg von 72 Milliarden Dollar angehäuft.

Ein Staatsbankrott Griechenlands würde die US-Wirtschaft direkt kaum treffen. Etwas schwieriger zu kalkulieren sind die indirekten Folgen. Eine Staatspleite könnte zu Verwerfungen auf den Finanzmärkten führen, die auch die USA zu spüren bekämen.

Denkbar wäre auch eine Flucht der Anleger aus dem Euro, die den Kurs des ohnehin starken Dollars weiter nach oben treibt und der amerikanischen Exportindustrie das Geschäft erschwert. Für die Länder, in welche die USA exportieren, kämen die US-amerikanischen Waren teurer. Die Frage, wie groß solche „Spillover“-Effekte wären, spielte auch bei der jüngsten Sitzung des US-Zentralbankrats eine Rolle. Insgesamt hält aber auch die amerikanische Notenbank FED die Risiken einer Griechenland-Pleite für die USA für überschaubar. Das US-Internetmagazin Politico titelte gar: „White House on Greece: Not our problem!“. Die Amerikaner können, was Europa angeht, eigentlich beruhigt sein. Das Kerneuropa der Eurozone steht institutionell gestärkt da und verfolgt in dieser Krise gemeinsame Interessen. Weitere finanzielle Hilfen für ein Mitgliedsland, das sich den im Gegenzug geforderten Reformen verweigert, schließen alle anderen Mitglieder aus.

Und schlussendlich: Die Vereinigten Statten haben keinen Grund, den Zeigefinger zu heben. Gegen die harte Haltung der Länder der Euro-Zone gegenüber Griechenland lässt sich rein ökonomisch wenig einwenden. Ein Blick zurück in die Geschichte der USA Mitte des 19. Jahrhunderts zeigt, dass Washington damals selbst einen harten Kurs gegenüber hoch verschuldeten Bundesstaaten einschlug. Damals entschied sich eine Mehrheit wirtschaftlich starker US-Staaten gegen einen Bailout für die hoch verschuldeten Staaten aus Bundesmitteln. Die ZEIT schließt daraus, dass Investoren von da an lernten, Risiken nach Einzelfall und nach Wirtschaftskraft einzelner Staaten zu bewerten. Mit dieser Politik erlangten die USA großes Renommée in der Finanzwelt und genießen bis heute in Sachen Geldanlagen den Status als „sicherer Hafen“.

Es wird schon gutgehen mit den Griechen!

© Thomas Dietsch

L’UE rendra public aujourd’hui un rapport sur l’avenir de la zone euro. Les événements que nous vivons actuellement en ce qui concerne la Grèce, démontrent qu’il y encore bien des failles dans le système actuel et qu’il serait d’une grande importance d’améliorer les structures. Tous d’abord il serait opportun de rendre plus mobile le marché du travail. Cela implique une reconnaissance mutuelle des diplômes qui irait bien plus loin que ce qui se passe actuellement. Dans la foulée il faudrait harmoniser les salaires minimums et les prestations sociales. Je pense en particulier aux assurances maladies, chômage et aux retraites et ceci sans laisser de côté les questions fiscales. Il faudrait évidemment éviter toutes formes de dumping. Faire venir de la main d‘œuvre bon marché devrait être interdit. Les responsables de l’UE démontrent qu’ils ont compris qu’il fallait à tout prix encourager les pays-membres à plus de solidarité. Et c’est probablement là que le bât blesse. Cela implique moins d’emprise nationale sur l’économie. Mais aussi des gardes-fous en cas de dérapage. La crise grecque se serait déroulée autrement, car tous les États-membres porteraient à part égale les dettes contractées dans le passé. Je crains qu’une telle idée, aussi juste soit-elle, ne trouve pas le consentement nécessaires auprès des nations. Weiterlesen

Demain se réuniront les chefs de gouvernement pour essayer de trouver enfin une solution à la crise grecque. Seront-ils prêts à faire des concessions pour éviter en dernière minute un « Grexit » ? Alexis Tsipras présentera-t-il enfin un programme de mesures allant dans le bon sens ? Après tout ce qui s’est passé jusqu’à présent je me permets d’en douter. Il veut pousser ses créanciers à accepter une remise partielle de la dette, sachant bien que son pays ne pourra pas rembourser l’argent qu’il doit. Il mettra probablement l’accent sur les problèmes économiques que connaît son pays. Pas de vrai infrastructure industrielle, un système étatique vétuste, beaucoup de corruption, telle est la réalité. Sans une reconstruction totale rien ne sera possible. Les gouvernements de la zone euro, en particulier l’Allemagne, se sont concentrés avant tout sur les coupes budgétaires, ce qui à mon avis a été une erreur fondamentale. Ils auraient dû aussi trouver des solutions pour une relance. Générer de l’argent est la meilleure solution pour se tirer à long terme d’affaire. Appauvrir toute une nation n’est pas acceptable au sein d’une union qui se veut solidaire. Même si j’émets des critiques envers Alexis Tsipras et ses ministres, je dois reconnaître que comme chef de gouvernement il ne peut pas prendre des mesures qui aggraveraient la précarité. Le sort des familles lui tient à cœur, ce qui est parfaitement normal. Pour amener des citoyens à changer leurs habitudes quotidiennes, il faut leur donner espoir. Sans la perspective d’un avenir meilleur, tous efforts seraient vains. Weiterlesen

Lorsqu’un mauvais payeur se trouve au pied du mur, il accuse ses créanciers de tous les maux de la planète. C’est ce qui se passe actuellement avec la Grèce. Alexis Tsipras, le premier ministre, veut nous faire croire que les coupables se trouvent actuellement à Berlin, Bruxelles ou au FMI à Washington. Des rapaces qui n’ont qu’une chose en tête, celle d’assouvir tout un peuple à l’aide de mesures draconiennes, engendrant la disette. Le chef du gouvernement semble ignorer que son pays est seul responsable de la situation dans laquelle il se trouve. La corruption qui y règne et le clientélisme sont les principaux acteurs de cette faillite totale des institutions. Au lieu de se rendre à l’évidence, il se masque la face afin d’ignorer la réalité. Ce n’est pas en prophétisant l’effondrement de l’UE, qu’il réussira à infléchir ceux qui détiennent la clef des ressources. J’ai l’impression qu’il tente tout ce qui est en son pouvoir pour pousser la Grèce dans le malheur. Alexis Tsipras veut-il faire croire à ses citoyens qu’un retour au drachme pourrait être la bouée de sauvetage ? Un mensonge de plus ! Weiterlesen

Sans aucun doute l’euro était trop cher. Il ne correspondait plus à la situation économique de l’Europe. De plus en plus d’entreprises ne peuvent plus faire face à leurs obligations et sont obligées de déposer leur bilan. Les exportations sont en régressions, car plus personne n’est prêt à payer le prix fort. Il était indispensable d’agir. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne a pris les devants. Une initiative personnelle qui prend une dimension politique. En rachetant des obligations d’État, il génère de l’argent frais. 60 milliards par mois pour remettre le train en marche. Peut-être une opération qui comportent certains risques, mais il ne pouvait pas faire autrement. Le taux de chômage dans la zone euro est très élevé. Les tensions sociales se font ressentir lors des élections. Le continent est en train de devenir de plus en plus populiste, une dérive qui risque de devenir insupportable et qui met en danger tout notre système démocratique. Weiterlesen