Sans aucun doute l’euro était trop cher. Il ne correspondait plus à la situation économique de l’Europe. De plus en plus d’entreprises ne peuvent plus faire face à leurs obligations et sont obligées de déposer leur bilan. Les exportations sont en régressions, car plus personne n’est prêt à payer le prix fort. Il était indispensable d’agir. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne a pris les devants. Une initiative personnelle qui prend une dimension politique. En rachetant des obligations d’État, il génère de l’argent frais. 60 milliards par mois pour remettre le train en marche. Peut-être une opération qui comportent certains risques, mais il ne pouvait pas faire autrement. Le taux de chômage dans la zone euro est très élevé. Les tensions sociales se font ressentir lors des élections. Le continent est en train de devenir de plus en plus populiste, une dérive qui risque de devenir insupportable et qui met en danger tout notre système démocratique. Weiterlesen