Météo-France nous annonce pour cette semaine des pics de chaleur dépassant de loin la moyenne normale. « La masse d’air chaude et sèche à l’origine de cette hausse spectaculaire gagnera peu à peu vers le Nord. La vigilance orange canicule s’étendra donc rapidement à de nombreuses régions. Il faudra attendre vendredi pour que les températures commencent à fléchir par la façade Atlantique. » Pour beaucoup d’entre-nous une nuisance qui donne lieu à de l’inquiétude. Il est recommandé de limiter ses activités à un minimum. Pour ma part je supporte assez bien de telles températures, mais je suis malgré tout très inquiet pour notre environnement qui n’est pas adapté à de telles épreuves. Au lieu de vouloir interdire à Greta Thunberg l’accès à l’Assemblée nationale, comme certains représentants du peuple le voudraient, ils feraient bien de l’écouter au lieu de prétendre que sa levée de bouclier n’est que du pessimisme. Elle a été invitée par plus d’une centaine de députés pour leur dire ce qu’elle attendait de la politique. De les inciter à ne plus faire du bla-bla-bla. Il est évident que si cela continue ainsi, nous passerons de la sécheresse à des pluies diluviennes, que le climat deviendra pour nous de plus en plus une contrainte. Les éleveurs devront faucher les jachères, car sur les pâturages il n’y a plus assez d’herbe pour nourrir le bétail. Faudra-t-il que nous soyons soumis à la faim, afin que nous arrêtions de galvauder nos ressources ? Weiterlesen
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Les vaches en grève
Les vaches sont en colère. Elles ne comprennent pas pourquoi le prix du lait est aussi bas. Il augmente partout ailleurs en Europe se plaignent leurs patrons, les éleveurs. Pour 1000 litres les coopératives paient actuellement 305 €. Une revalorisation de 30/40 € serait légitime. Parallèlement à tout cela, le prix du beurre a connu une flambée au niveau mondial. En deux ans il est passé de 1.800 € par tonne à 5.400 €. En ce qui concerne le prix du lait, il ne couvre pas les coûts d’exploitation. Jacques Mézard, le nouveau ministre de l’agriculture, a déclaré que le prix du lait n’était pas à l’heure actuelle suffisant. Il a ajouter que « la question du prix payé, du juste prix, sera traité en priorité ». Lorsque j’ai entendu les récriminations des vaches, je n’ai pas hésité de prendre fait et cause pour elles. Il est difficile d’admettre que de plus en plus de producteurs soient obligés de mettre la clef sous le paillasson, parce qu’ils ont fait faillite. Souvent des exploitations existant depuis des générations. La mort de la paysannerie est programmée si des mesures fortes ne sont pas prises d’ici peu. Emmanuel Macron semble être sensible au désarroi des éleveurs et des agriculteurs. Il a convoqué les états généraux de l’alimentation qui aura lieu dans quelques semaines. Il y sera question de la situation des paysans et de leurs perspectives d’avenir. Un pays comme la France qui produit des produits de très haute gamme dans l’alimentaire, comme les fromages par exemple, se doit de tout faire pour maintenir ce secteur d’activité. Il en va aussi des exportations et du prestige de la France dans le monde. Mais il y aussi plus. Si les agriculteurs n’apportaient pas leur contribution à l’environnement, les terres seraient en friches. Weiterlesen
La vache qui ne rit pas !
François Hollande a demandé à la grande distribution de payer un prix juste aux éleveurs. Les marges fixées par eux sont souvent inférieures au coût de production, ce qui revient à dire que les agriculteurs ne survivent que grâce aux aides de l’État et de l’UE. Dans un tel contexte ce sont des assistés. À la longue cela ne peut qu’aboutir leur ruine. Un pays sans une paysannerie traditionnelle perdrait son identité. Nos aliments ne peuvent pas que provenir de fabriques agraires. L’élevage industriel est une gifle par rapport à la vie dans son ensemble. Déjà du point de vue de la santé, il s’agirait de revoir sa copie. Mais toute tentative d’inverser la vapeur afin de pratiquer une production biologique coûte de l’argent. Cela entraînerait automatiquement une hausse des prix pour le consommateur. Est-il prêt à l’accepter ? Lorsque un grand nombre de familles tirent le diable par la queue et ont du mal à boucler leurs fins de mois, je ne pense pas qu’on puisse déclencher une vague de solidarité envers les agriculteurs. C’est un dilemme, dont toutes les parties concernées sont bien conscientes. Weiterlesen