Même si je ne suis pas un fan de Madame Clinton, je salue sa victoire de cette nuit en Caroline du Sud, où elle a devancé de 73% contre 26% son adversaire Bernie Sanders. Bien que les idées de ce dernier me sont plus proches que celle de la candidate, je ne vois pas comment il pourrait vaincre un Donald Trump, si ce dernier devait être nommé. Il en va de l’avenir des USA et finalement aussi du monde entier. Une femme d’expérience comme elle serait techniquement la mieux placée pour mener le pays dans un havre à l’abri des tourmentes. Un manque de connaissances serait fatal pour l’avenir. Je préfère soutenir dans un tel cas une membre de l’establishment politique, que ceux qui propagent des vues populistes, sans être aucunement sûrs de pouvoir les réaliser. On en est loin ! Les citoyens s’apercevront-ils enfin que c’est de l’attrape-nigaud ? Je me permets de douter de leur perspicacité. Le niveau des joutes chez les Républicains peuvent être taxées de primitives. Le ton est des plus vulgaire, en ce qui concerne le magnat de l’immobilier. Lorsqu’on pense qu’un tel personnage aurait des chances de devenir le leader de la puissance la plus forte de notre planète, il y a de quoi frissonner. Et ceci que pour asséner des coups de boutoirs au monde politique dans son ensemble. C’est absurde ! Weiterlesen

J’aurais pu écrire un article sur la trêve des armes en Syrie ou déplorer une fois de plus le drame des réfugiés aux portes de l’UE, le manque de solidarité de certains États, qui sabotent actuellement le plus grand projet d’après-guerre. Non, j’ai choisi d’évoquer la montée irrésistible de Gianni Infantino, un ressortissant suisse d’origine calabraise. Il a réussi hier à se hisser à la tête de la FIFA, à l’heure actuelle encore une association plus ou moins mafieuse, qui gère le football mondial. Ce qui s’est passé dans le passé à Zurich laisse plutôt songeur. Comment réformer ce géant boitillant, qui se sert encore toujours de la corruption de ses membres pour générer de l’argent plus ou moins sale. Le nouveau président a, pour assurer son élection, fait le tour des fédérations en promettant de débloquer plus de fonds. Il faut dire, qu’à part certains cas, les magouilleurs sont encore toujours en place. Des partisans d’un troc plus ou moins nauséabond. Dans un tel contexte il est permis de douter de l’efficacité du nouveau comité. Peut-être que Dieu le père mettra tout en œuvre pour qu’il y ait un miracle. Mais tant que le business sera omniprésent à la FIFA, il y aura toujours des fonctionnaires qui voudront se graisser la patte. Gianni Infantino, ancien secrétaire général de l’UEFA, est une homme d’appareil. Il connaît parfaitement toutes les combines. Sera-t-il en mesure de les enrayer ? Je pense qu’il est très difficile de réformer le système Blatter, qui a eu pour but de neutraliser les récalcitrants, de les soudoyer le cas échéant. La structure qui a été entérinée hier pourrait être dans une certaine mesure efficace, mais à condition qu’elle soit au plus vite mise en place. En créant des gardes-fous on va dans la bonne direction, mais à condition que les contrôleurs soient neutres. Ils seront issus du sérail, ce qui rend la démarche plus ou moins crédible. Le nouveau président aura pour tâche d’être des plus énergique en ce qui concerne la réalisation du nouveau projet, mais n’oublions pas que lui aussi dépend du bon vouloir des membres. Weiterlesen

La conférence qui a eu lieu hier à Vienne entre l’Autriche et les pays Balkans au sujet de l’immigration des réfugiés en Europe, est une gifle magistrale contre l’UE. Le pays qui souffre le plus de l’afflux des migrants, la Grèce, a été sciemment écarté. La ministre de l’intérieur du gouvernement autrichien est allée encore plus loin, en lançant l’idée de retirer à cette nation son statut de pays de la zone Schengen. Elle lui atteste l’incompétence de défendre la frontière orientale de l’Union. La Macédoine, ne faisant pas partie du club, a montré à ses yeux la marche suivre. En fermant hermétiquement l’accès à tous ceux qui cherchent un refuge en Allemagne ou ailleurs, elle met Athènes dans une situation plus que précaire. Comment résoudre les problèmes, quand les capacités d’accueil font de plus en plus défauts ? Lorsque l’argent manque pour parer au plus pressé ? Seule la solidarité peut atténuer la situation tragique que vivent des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Mais Vienne n’en a rien « à foutre » ! Qu’ils se débrouillent ! Et ceci venant d’une nation dirigée par un social-démocrate. Il y a de quoi ruer dans les brancards. L’Europe se transforme en un conglomérat de petits autocrates qui n’en font qu’à leur guise. Des dirigeants minables qui ne pensent qu’à eux. Ils reprennent les thèses du fascisant dirigeant de la Hongrie, Viktor Órban, qui a annoncé vouloir organiser une référendum à ce sujet. Le nombre des réfugiés que devrait recevoir l’État Magyar est en dessous de 2000. À côté des 1,5 millions que la République Fédérale a reçu en 2015, une goutte d’eau ! Le tout dans une dialectique raciste. Et ces pygmées (rien contre eux!) n’ont pas même de scrupules de le soutenir dans sa démarche ! Dans de telles conditions j’ai honte d’être de gauche comme le camarade Werner Faymann, de son état chancelier. Weiterlesen

Martine Aubry fait des siennes ! Elle a adressé une critique acerbe contre François Hollande et son premier ministre Manuel Valls, en traînant dans la boue la politique gouvernementale depuis deux ans. C’est son droit le plus absolu, mais on est en droit de se poser la question si une telle action est parfaitement opportune aujourd’hui ? Tout d’abord il y a la crise économique qui n’est pas maîtrisée, de l’autre le ras-de-marée populiste. Avec ses remarques elle risque de donner à l’opposition des arguments, qui lui donnent le vent en poupe. C’est cela qui à mes yeux est inadmissible ! Je ne suis pas un partisan aveugle d‘ Emmanuel Macron, mais je reconnais la difficulté de sa tâche, celle de promouvoir la relance. Un pari titanesque qui certes bouscule certaines de mes convictions d’homme de gauche. Il est obligé pour y parvenir de revoir certains acquis sociaux et avant tout de réformer, avec l’aide de Myriam el-Khomri, la loi du travail. Ils partent du principe que la lutte contre le chômage a la priorité absolue, qu’avant de revendiquer quoi que ce soit, il faut remettre la machine en route. Je partage ce point-de-vue ! Je crains que Martine Aubry ne se rend pas compte de la situation ambiante. N’a-t-elle rien appris du score régional qui a écarté le PS du Nord ? Croit-elle qu’en jetant du sable aux yeux des travailleurs, elle réussira à les faire rentrer au bercail ? Elle oublie que tous progrès sociaux sont étroitement liés à la relance. Que ceux-ci ne sont pas réalisables sans des revenus substantiels générés par l’industrie. Tout État qui subit des revers concernant les entrées fiscales, ne peut pas jouer au Père Noël. En clair, il n’y a pas d’argent à distribuer. C’est tout le dilemme de la gauche. Weiterlesen

Il est toujours à nouveau incompréhensible qu’un grand nombre d’électeurs jouent avec l’idée du suicide. C’est ce qui se passe actuellement aux primaires du parti Républicain aux USA. Donald Trump semble caracoler en tête et ceci pour longtemps. 6 heures 15 : les médias américains viennent d’annoncer les premiers résultats du Nevada. Le grand guignol arrive largement en tête devant ses rivaux Marco Rubio et Ted Cruz. Il est déconcertant de voir qu’un homme qui dit n’importe quoi, qui est d’une vulgarité déconcertante et qui manque absolument de toutes les compétences pour diriger une puissance mondiale, soit ainsi porté aux anges. Est-ce de la provocation ? Est-ce un manque complet d’espoir ? Après moi le déluge ? Des questions qu’on est en droit de se poser. Vouloir ainsi punir l’establishment politique me semble être naïf. Peut-on ainsi scier la branche sur laquelle on est assis ? Oui on le peut ! Je crains fort que la bêtise gagne de plus en plus de terrain ; partout où on jette un regard c’est le cas ! Ce n’est pas en lançant des coups de gueules racistes qu’un Monsieur Trump réussira à régler les problèmes. Les États-Unis se trouvent à un tournant de leur histoire. La prédominance des blancs se réduit comme une peau de chagrin. Elle est due à la démographie qui joue un mauvais tour aux adeptes de l’élite blanche de ce pays. Elle n’aura bientôt plus les moyens d’imposer ses vues. Elle sera balayée par les latinos et les afro-américains. Ce qui se passe aujourd’hui chez les conservateurs est un dernier rebond contre une évolution qu’aucune barrière ne pourra arrêter. Weiterlesen

Myriam El-Khomri, la ministre du travail, montre de la sympathie pour les thèses du Medef, ce qui provoque la ire des syndicats en ce qui concerne la nouvelle loi du travail. Qu’en va-t-il ? D’après le projet, il serait prévu de donner aux entreprises plus de libertés en ce qui concerne les contrats passés avec le personnel. Ceci, si accords n’ont pas été conclus par branches d’activité. Je comprends le point de vue des chefs d’entreprises, ayant pour but d’obtenir plus de liberté vis-à-vis des lois du marché. Cela implique une marge de manœuvre plus grande en ce qui concerne le temps du travail, les licenciements pour causes structurelles et finalement les salaires. Cela entraînerait fatalement des conditions plus précaires pour les salariés. Mais lorsque le chômage sévit, toutes tentatives pour provoquer la relance doivent être considérées comme une planche de salut. Mais est-ce la bonne solution de fragiliser ceux qui ont encore un emploi ? En atomisant les revendications, cela peut entraîner une certaine anarchie, qui pénaliserait les plus faibles. Trouver le bon milieu, ce serait le but à atteindre. Toutes réformes doivent être équilibrées. C’est là que le bât blesse. Les syndicats réclament que l’économie reprenne du poil de la bête, ce qui en ce moment semble bien aléatoire. Leurs revendications ne peuvent pas être finançables, que l’on se le dise. D’un autre côté les patrons nous font savoir que sans des réformes nécessaires, le bateau aura du mal à quitter le port. Ils imputent une partie de leurs problèmes à la rigidité des syndicats, ce qui n’est qu’en partie vrai. Les produits que certains lancent sur le marché, sont des flops. Ils ne sont plus adaptés à la conjoncture actuelle, ce qui entraîne fatalement des licenciements. Weiterlesen

Afin de sortir de l’ornière où nous trouvons actuellement en Europe, seule l’amitié franco-allemande serait en mesure de faire avancer les choses. Ces deux pays doivent reprendre leur leadership au sein de l’UE, marquer par leur esprit d’initiative tous projets communs. Les jeunes devraient se trouver au centre des préoccupations communes. Il serait avant tout nécessaire de connaître leur avis, de savoir que représente pour eux l’UE. Peuvent-ils apporter des solutions ? Et si oui, que voudraient-ils faire pour permettre de forger un avenir meilleur que celui qui se dessine actuellement ? Je préconise que des groupes de travail entre les principaux intéressés et les politiciens s’instaurent. Il faut absolument leur donner voix au chapitre. Il serait bon d’essayer de le faire dans un cadre précis. Celui de l’amitié franco-allemande me paraît être propice. Il serait alors bon de passer du papier au terrain. L’Europe sociale se trouverait forcément en première ligne mais aussi une réforme radicale des institutions bruxelloises. Pour redonner du punch à l’union, une démarche citoyenne est indispensable. Ces derniers temps il y a eu mal,heureusement un relâchement en ce qui concerne les relations franco-allemandes. Je pense que dans le cadre des jumelages il y aurait encore un grand potentiel d’énergie à exploiter. Il serait bon que l’économie, l’infrastructure et la politique locale prennent plus de place. Ce serait l’occasion de mettre en marche des outils efficaces, car ils partiraient de la base. L’Europe ne pourra qu’évoluer si elle prend conscience que le quotidien doit être géré plus efficacement. Pour y arriver le bilatéralisme me semble être de bon aloi. Ce serait aussi un bon moyen de faire revivre au sein de l’Europe l’esprit démocratique. Il ne sert à rien que les électeurs se plaignent et restent camper sur leurs positions. Weiterlesen

Pourquoi l’UE est tellement mal aimée auprès des électeurs de tous les pays qui la composent? Parce que personne ne se sent concerné. Tout ce qui se passe à Bruxelles semble être plus ou moins abstrait. On ne tient pas compte des aspirations de chacun, de ses problèmes semble-t-il ? D’où l’urgence de mettre enfin sur les rails une Europe sociale. Depuis l’accord bancal avec David Cameron, on en est plus loin que jamais. Ne soyons pas dupes, sans une telle réforme, l’UE ne pourra pas se maintenir. Il faut absolument que l’union se préoccupe plus du chômage, des assurances maladies, des rentes pour arriver à plus de cohérence. On a l’impression que dans ces domaines tout le monde en fait à sa guise. Sans une coordination plus grande, il ne sera pas possible de stabiliser le continent. Mais cela ne suffit pas ! J’attends de l’UE qu’elle soit active et mette en route des lois communes. On en est plus loin que jamais, d’où mon malaise. Pour l’instant les citoyens ont l’impression que seules les lobbys profitent de Bruxelles. C’est à dire les grands trusts internationaux. Les négociations du TTIP, qui doivent aboutir à un accord commercial entre les américains et les européens, en sont la démonstration. Les préoccupations des peuples sont plus ou moins laissées de côté, que ce soit l’économie ou en particuliers l’écologie. On ignore les vrais aspirations des gens au profit du business. Des discussions menées arbitrairement. Il est probable qu’un tel accord, si les tractations aboutissent, ne trouvent pas la majorité au sein de l’électorat. Mais les négociateurs n’ont en rien à faire. Ils mènent de leur chef la barque, sans s’assurer de leur légitimité à procéder de la sorte. Là aussi le bât blesse. La preuve que la démocratie n’est qu’un leurre au sein de l’UE. C’est aussi une preuve pour expliquer le manque de sympathie de chacun d’entre-nous. Weiterlesen