Afin de sortir de l’ornière où nous trouvons actuellement en Europe, seule l’amitié franco-allemande serait en mesure de faire avancer les choses. Ces deux pays doivent reprendre leur leadership au sein de l’UE, marquer par leur esprit d’initiative tous projets communs. Les jeunes devraient se trouver au centre des préoccupations communes. Il serait avant tout nécessaire de connaître leur avis, de savoir que représente pour eux l’UE. Peuvent-ils apporter des solutions ? Et si oui, que voudraient-ils faire pour permettre de forger un avenir meilleur que celui qui se dessine actuellement ? Je préconise que des groupes de travail entre les principaux intéressés et les politiciens s’instaurent. Il faut absolument leur donner voix au chapitre. Il serait bon d’essayer de le faire dans un cadre précis. Celui de l’amitié franco-allemande me paraît être propice. Il serait alors bon de passer du papier au terrain. L’Europe sociale se trouverait forcément en première ligne mais aussi une réforme radicale des institutions bruxelloises. Pour redonner du punch à l’union, une démarche citoyenne est indispensable. Ces derniers temps il y a eu mal,heureusement un relâchement en ce qui concerne les relations franco-allemandes. Je pense que dans le cadre des jumelages il y aurait encore un grand potentiel d’énergie à exploiter. Il serait bon que l’économie, l’infrastructure et la politique locale prennent plus de place. Ce serait l’occasion de mettre en marche des outils efficaces, car ils partiraient de la base. L’Europe ne pourra qu’évoluer si elle prend conscience que le quotidien doit être géré plus efficacement. Pour y arriver le bilatéralisme me semble être de bon aloi. Ce serait aussi un bon moyen de faire revivre au sein de l’Europe l’esprit démocratique. Il ne sert à rien que les électeurs se plaignent et restent camper sur leurs positions.
Afin de faire évoluer une situation précaire, une mise-en-main de tous me semble être indispensable. Il faut que les gens se disent que sans leur apport rien ne peut être fait. Les politiciens de toutes obédiences sont actuellement dépassés. Toutes les mesures qu’ils préconisent ne peuvent qu’aboutir avec la participation civique de leurs électeurs. Cela consiste à mettre la main à la pâte. Beaucoup seraient prêts à le faire, mais seulement à condition qu’ils soient écoutés. Une telle politique de proximité ne peut qu’être réalisée tout d’abord dans un cadre restreint. Au sein de nos relations avec l’Allemagne nous avons les outils nécessaires. La démarche que je propose doit partir des habitants. Il s’agit avant tout de leur environnement personnel. Ce serait une bonne méthode de se plonger dans leur environnement direct afin de mieux les comprendre, que ce soit dans le cadre social, de l’emploi ou de l’écologie. Si nous voulons réussir l’Europe, il faut partir de là. Ce n’est qu’après qu’il sera possible de mettre en route des initiatives communes. C’est un appel à plus de citoyenneté que je fais. Mais cela implique plus d’engagement individuel. Si au bout la valeur ajoutée augmente, personne ne s’en plaindra, au contraire Sans de telles initiatives, le continent serait de plus en but à l’anarchie. Le cadre franco-allemand permettrait de tester certains modèles afin de réformer de fond en comble l’UE.
pm