La conférence qui a eu lieu hier à Vienne entre l’Autriche et les pays Balkans au sujet de l’immigration des réfugiés en Europe, est une gifle magistrale contre l’UE. Le pays qui souffre le plus de l’afflux des migrants, la Grèce, a été sciemment écarté. La ministre de l’intérieur du gouvernement autrichien est allée encore plus loin, en lançant l’idée de retirer à cette nation son statut de pays de la zone Schengen. Elle lui atteste l’incompétence de défendre la frontière orientale de l’Union. La Macédoine, ne faisant pas partie du club, a montré à ses yeux la marche suivre. En fermant hermétiquement l’accès à tous ceux qui cherchent un refuge en Allemagne ou ailleurs, elle met Athènes dans une situation plus que précaire. Comment résoudre les problèmes, quand les capacités d’accueil font de plus en plus défauts ? Lorsque l’argent manque pour parer au plus pressé ? Seule la solidarité peut atténuer la situation tragique que vivent des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Mais Vienne n’en a rien « à foutre » ! Qu’ils se débrouillent ! Et ceci venant d’une nation dirigée par un social-démocrate. Il y a de quoi ruer dans les brancards. L’Europe se transforme en un conglomérat de petits autocrates qui n’en font qu’à leur guise. Des dirigeants minables qui ne pensent qu’à eux. Ils reprennent les thèses du fascisant dirigeant de la Hongrie, Viktor Órban, qui a annoncé vouloir organiser une référendum à ce sujet. Le nombre des réfugiés que devrait recevoir l’État Magyar est en dessous de 2000. À côté des 1,5 millions que la République Fédérale a reçu en 2015, une goutte d’eau ! Le tout dans une dialectique raciste. Et ces pygmées (rien contre eux!) n’ont pas même de scrupules de le soutenir dans sa démarche ! Dans de telles conditions j’ai honte d’être de gauche comme le camarade Werner Faymann, de son état chancelier. Weiterlesen