Hillary Clinton et Donald Trump se sont livrés un dernier duel télévisé. Ce dernier a essayé d’être plus pragmatique et s’est retenu tant qu’il s’agissait de questions politiques. Il a réitéré son souhait de construire un mur entre les USA et le Mexique, s’est engagé à nommer des juges conservateurs à la haute cour du pays et ne s’est pas départi de ses opinions concernant la situation internationale et ses rapports avec Vladimir Poutine. Rien de neuf, s’il arrivait au pouvoir. Mais ce qui a été le plus déconcertant encore cette fois-ci, c’est qu’il accuse les Démocrates à vouloir manipuler les élections en faisant voter des illégaux. Il a même déclaré qu’il déciderait le jour des élections s’il doit accepter ou non le résultat Cette déclaration choque bien des citoyens, dont un grand nombre de Républicains. Il se met en marge d’une opinion généralement bien acceptée qui consiste à considérer le système électoral comme bien rodé et à l’abri de telles déviations. Vouloir faire passer son pays pour une république bananière me semble pas être très populaire. Serait-ce un mauvais perdant ? Aux États-Unis on est très à cheval sur de tels principes. Le fair-play joue encore toujours un rôle important, l’esprit sportif est de mise. Je ne pense pas qu’il se rende service en lâchant de tels mots. Une fois de plus Hillary Clinton a été bien préparée et a prouvé qu’elle connaissait bien les dossiers. Ce qui est à remarquer, c’est le fait que l’écologie était hors-débats. Une attitude le moins qu’on puisse dire étrange laissant des points d’interrogation après les ravages qu’on connu certains États il y a peu. L’ouragan a fait des ravages, tant chez les humains que dans le domaine matériel. Il est probable qu’il n’en serait rien sorti de bien nouveau. Il est évident que Donald Trump se sente acculé à un mur et que, sauf miracle pour lui, il sorte les mains vides le 8 novembre. Weiterlesen
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Obama monte au créneau
Barak Obama a dit que Donald Trump ferait mieux de défendre ses visées politiques au lieu de pleurnicher comme il le fait en parlant d’élections truquées. Il le ferait probablement bien, s’il n’était pas ignorant à ce point. Lors d’une conférence de presse donnée hier, Obama a en particulier parlé de l’attitude du candidat mal-aimé des Républicains en ce qui concerne son admiration pour Vladimir Poutine. Il est vrai que la manière d’agir du maître du Kremlin ne correspond en aucune manière avec les buts démocratiques des USA. Que l’on veuille ou pas, ils sont encore considérés comme étant la base de toutes actions, peu importe où dans le monde. Ce que nous vivons actuellement dans les débats électoraux va dans le mauvais sens. Donald Trump est entrain de faire tourner en dérision tout un système qui jusqu’à ce jour a bien fonctionné. Bien sûr, il y a des bévues. Si cela n’était pas le cas, il y aurait de quoi être surpris. Mais à côté que ce qu’une Amérique à la Trump pourrait être,c’est bien dérisoire. Si son exemple est Poutine, il y a de quoi être des plus inquiets. Cela reviendrait à dire qu’un certain totalitarisme s’instaurerait sur les rives du Potomac. Cela ne doit en aucun cas arriver. J’attends avec une certaine impatience le débat télévisé qui aura lieu cette nuit entre les deux candidats. Reprendra-t-il position au sujet de Moscou ? Y aura-t-il plus de cohérence dans son discours ? Il est vrai que les rapports américano-russes sont des plus complexes. Ils ne doivent en aucun cas rester dans l’état actuel, qui entérinerait une amorce d’une nouvelle guerre froide. Tout en condamnant une attitude hégémonique de la part de Poutine, il faudra bien se rapprocher un temps soit peu. C’est la réalpolitik qui le commande. Il est à prévoir que le président russe ne fera aucunes concessions au sujet de la Crimée ou de l’Est ukrainien. Weiterlesen
Les boucs émissaires
Une fois de plus la presse doit jouer les boucs émissaires en ce qui concerne Donald Trump. Il l’accuse de divulguer des mensonges et d’être de mauvaise foi envers lui. Oublie-t-il qu’il doit s’en remettre qu’à lui même en ce qui concerne ses harcèlements sexuels. Mon propos n’est pas de revenir sur les frasque de ce sinistre personnage, bien plus de redéfinir le rôle du journalisme. Dans nos structures démocratiques il a fonction de contrôler la marche des affaires et de dénoncer sans complaisance tous abus ou toutes dérives. Il est à la fois censeur et donneur d’idées. Il serait trop aisé de mettre au pilori tout ce qui ne va pas sans pour autant esquisser des solutions. Au lieu de considérer la presse comme adversaire, il serait plus adéquat d’en faire une alliée, certes pas toujours commode, mais indispensable pour équilibrer son action. Évidemment qu’un homme comme Donald Trump est trop simpliste pour adapter son comportement à de telles règles. Il préfère donner des coups de poing. Ne s’aperçoit-il pas qu’il est dans un cul-de-sac ? Qu’il soit dit : les reporters ne peuvent que commenter ce qui existe. Il est évident que la politique leur livre beaucoup de sujets croustillants. Mais ce ne sont pas eux qui sont les moteurs d’une évolution. Il n’en sont que les spectateurs attentifs. Il est évident que dans un tel partage des rôles, l’exécutif mais aussi l’opposition se doivent de respecter certaines règles en ce qui concerne les rapports avec la presse. Elle est forcément obligée de prendre la température et de mettre en garde le public, lorsqu’elle s’élève trop. Les politiciens qui savent s’en servir, ne peuvent pas se plaindre parce qu’elle sert souvent de garde-fous. Ceci pour l’aspect positif. Weiterlesen
Trump le sexiste !
Donald Trump a beau s’excuser, la vidéo de 2005 que le Washington-Post vient de publier a causé un ras-de-marée de critiques acerbes des membres du Parti Républicain. Et ceci dans un pays assez prude. Ses propos, qu’on pourrait jugé comme faisant parties du machisme existant au régiment, démontre que cet homme est encore resté dans un état pubertaire, ce qui nuit à sa candidature. Dans un contexte où tout se sait, le passé le rattrape à tout instant. Je me demande quelle aurait été l’impacte de telles remarques en France ou en Allemagne ? Peut-être n’y attacherait-on pas une telle importance, mais un pays qui se dit proche de la religion et de la morale, ne peut pas passer tout simplement outre. Je ne sais pas si cela aura une influence sur le résultat final de la présidentielle, mais cela ne peut pas l’avantager. Une fois de plus la preuve que les Républicains ont été plus que légers, lorsqu’ils ont laissé faire le magnat de l’immobilier. Les traces resteront et changeront probablement l’approche de la politique. Une fois de plus il est dangereux de mêler la croyance à ce business nauséabond qu’elle incarne souvent. C’est la raison pour laquelle je m’engage pour une séparation absolue entre les églises et les affaires publiques. Elles doivent être en mesure d’apporter leurs critiques sans pour autant pratiquer le clientélisme. Dans un tel cas de figure, les religions peuvent être des éléments stabilisateurs. Mais tant que leurs intérêts sont liés à ce point à la pratique quotidienne du pouvoir, elles se désavouent elles-mêmes. Tous les aspects philosophiques et théologiques perdent ainsi leur poids. Ceci est plus que nocif en ce qui concerne la gouvernance d’une nation. Donald Trump leur donne du fil à retordre car sa personnalité ne peut pas s’insérer dans un tel schéma moralisant. Il est clair que le tollé qui a été déclenché par ces révélations me semble exagéré, car on sait depuis longtemps à qui on a affaire. À un individu en quête de considération. Ce sont souvent des complexés qui s’expriment de la sorte afin de palier à leurs déficits. Weiterlesen
Ähnlichkeiten
Viele Anhänger von Putin und Trump – nach deren eigenen Bekundungen in den sozialen Netzwerken zu urteilen – hegen Misstrauen gegenüber Vertretern anderer Kulturen und Rassen, verachten sexuelle Minderheiten, sind sexistisch gegenüber Frauen und überzeugt von der eigenen rassischen, nationalen und konfessionellen Überlegenheit.
Putin und Trump machen sich gegenseitig Komplimente. Sie sind sich in vielem ähnlich. Zum Beispiel der zur Schau gestellte Hurrapatriotismus oder die Neigung zu einfachen Machtentscheidungen. Eine der wichtigen Losungen von Trump lautet: „Amerika an erster Stelle!“ Auch Putin bemüht sich, den Patriotismus zur neuen nationalen Idee Russlands zu machen, und spricht es direkt aus. Wobei sich in Russland die Fremdenfeindlichkeit durch alle Schichten der Gesellschaft zieht, einschließlich vieler gut gebildeter Menschen. Die Mehrheit der Russen unterstützt die These „Russland den Russen“, nur ein Viertel der Befragten meint, es solle keine Einschränkungen geben für den Aufenthalt von Menschen anderer Nationalität. Deshalb ist es auch nicht erstaunlich, dass laut aktuellen Umfrageergebnissen eine Mehrheit in Russland als einzigem der Länder der G 20 bei einer Stichwahl Trump/Clinton für Trump stimmen würde und ihn sehr positiv bewertet.
Obgleich weder Putin noch Trump Antisemiten sind, so befinden sich unter ihren Anhängern dennoch nicht wenige, die Juden hassen. Bei Trump wurde es deutlich, als er gegen die Journalistin Julia Ioffe, die es gewagt hatte, mit mangelnder Pietät über seine Frau zu berichten, eine von Judenhass vergiftete Kampagne lostrat. Dass auch Putins typische Anhänger Antisemiten sind, weiß man nicht nur vom Hörensagen. Die Mehrheit der Schmähkommentare auf Putin-kritische Artikel von Journalisten jüdischer Herkunft im russischsprachigen Internet bezieht sich nicht auf die Sache, sondern gerade auf deren Herkunft.
Die „Dunkelmänner“ aus dem berühmten deutschen humanistischen Pamphlet des 16. Jahrhunderts, die anfällig sind für jegliche klerikalen und nationalistischen Vorurteile, existieren bis heute. Genau auf sie stützen sich Putin, Trump, auch die AfD und andere rechte Populisten. Die Politik der russischen Machthaber unterstützt auf verschiedenste Weise die Zunahme der Popularität solcher Kräfte in der gesamten Welt.
Die offene und ungestraft gebliebene Verletzung internationaler juristischer Normen durch Russland im Konflikt um die Krim und den Donbass demonstriert dem westlichen Wähler, dass, wie seit Hunderten von Jahren, auch heute der Stärkere immer Recht behält. Also sollte man auch für seine „starken Leute“ stimmen, die vor der Bedrohung von Seiten des „Fremden“ beschützen können. Der Kreml ist das verführerische Beispiel für die Rückkehr zum Nationalismus, zum „Führertum“, zum Kult der Gewalt in der Politik. In einer Welt, in der Putin Präsident ist, hat Trump mit seiner Kandidatur – vorbehaltlich seiner Aussetzer bei einigen Wahlveranstaltungen und den Ergebnissen des jüngsten TV-Duells – große Chancen auf einen Sieg.
Die russischen Machthaber versuchen, aktiv die rechtspopulistische Welle zu nutzen, um die Welt dem eigenen Land „ähnlich“ zu machen. Dazu korrumpieren sie die westlichen Polit- und Wirtschaftseliten, kaufen Medien, „Intellektuelle“ und Werbefachleute, wie z. B. Trumps neuen Kampagnenchef Paul Manafort, der unter anderem den ehemaligen ukrainischen Präsidenten Viktor Janukowitsch beraten hat. Im Kreml träumt man anscheinend von einer Welt, in der sich Präsident Putin, Trump, Marine Le Pen und Frauke Petry mit den Führern Chinas über die Einteilung des Planeten in Einflusssphären verständigen. Ein furchtbarer Gedanke …
Viele russische Intellektuelle haben die Gefährlichkeit von Putin nicht sofort erkannt. Die brutalen Drohungen gegen die „Feinde Russlands“ schienen nur die übliche politische Demagogie zu sein. Geschockt war man, als es nach politisch unkorrekten Sprüchen zu massenweiser Verletzung von Menschenrechten und zu Krieg kam. Doch es war schon zu spät, um die Situation zu ändern. Bleibt zu hoffen, dass zukünftig Intellektuelle energischer kämpfen und auf humanitäre Werte in ihren Ländern pochen werden.
Hurrapatriotismus und einfache Machtentscheidungen – Wladimir Putin und Donald Trump ähneln sich nicht nur zufällig.
Seien wir gewarnt! Auch wenn das aktuelle TV-Duell zu Hillary Clintons Gunsten ausging.
Erst am 8. November stimmen US-Bürger darüber ab, ob Hillary Clinton oder Donald Trump den Posten von Barack Obama übernehmen werden.
Trump président ?
Le débat entre Hillary Clinton et Donald Trump, cette nuit à la télévision, a démontré une fois de plus que le candidat républicain n’a pas les compétences nécessaires pour devenir président. Indépendamment de l’antipathie qu’il m’inspire par ses visions, je veux m’efforcer de rester objectif. Je m’étonne que du côté de la droite musclée, l’approche des problèmes de ce monde semble être parfaitement erronée. Aussi dans le domaine économique qui devrait lui convenir mieux, on s’étonne de voir un tel manque de jugement. C’est du reste aussi une des grandes tares du programme du FN. N’y a-t-il que le coup de gueule qui compte ? Ne me parlez surtout pas du vote protestataire, des gens qui vont au suicide parce qu’ils échouent eux-même dans la gestion de leur existence. Ils n’avoueront jamais qu’ils ont des tendances extrémistes, mais c’est eux qui ont permis aux plus grands monstres de l’histoire, comme un Hitler, de prendre le pouvoir. Ils apportent leur soutien à des être plus ou moins équilibrés parce qu’ils croient que le système démocratique leur fait du tort. Effectivement il réclame de l’initiative personnelle et n’est pas fait pour tous ceux qui veulent être guidés. Ce sont eux qui soutiennent un Trump, parce qu’ils croient que ce dernier pourra leur donner plus de sécurité. Quelle illusion ! Ce sont les mêmes, si leurs espoirs sont déçus, qui clameront à tous vents : si j’avais su ! On ne peut qu’espérer que l’électorat américain se rendra compte à quel point l’un des deux candidats brille par son ignorance. Le locataire de la Maison Blanche doit connaître parfaitement les dossiers. Il est incompréhensible que Donald Trump ne se soit pas préparé. Cela démontre qu’il ne le ferait pas non plus s’il était au pouvoir. Il est étrange à une époque où les technologies sont les plus poussées et demandent un savoir exceptionnel, on se complaît à accepter des politiciens à ce point primitifs. Weiterlesen
Pourquoi tant de haine ?
Que ce soit en Syrie où plus de 100.000 enfants sont en danger à l’Est d’Alep ou ailleurs dans le monde, nous sommes confrontés à plus en plus de haine. Que ce soit dans les faits ou dans les actions viles sur le terrain, il y a de quoi désespérer. Où que l’on regarde, des tensions menacent d’éclater. Une dialectique dite musclée qui bannit toute tolérance. Je ne sais pas pourquoi cette vague de violence se fait sentir partout. Cela part des discours des populistes et des islamistes en passant par les décisions désastreuses de certains criminels de guerre. Il n’est pas nécessaire de les nommer. La souffrance des femmes et des enfants ne leur inspire aucune mansuétude, au contraire. On tue, on torture, on élimine tout ce qui pourrait déranger tel ou tel chef d’État. Évidemment au nom de la justice et de l’équité. J’essaie de comprendre quel venin est en train de nous ronger. Il n’y a pour ainsi dire plus aucun lieu, où on pourrait trouver refuge. Ceux qui fuient les horreurs sont souvent mal reçus. Ils font soi-disant peur parce qu’ils sont étrangers. Les religions se terrent de plus en plus dans le fanatisme. On essaie de les manipuler au nom des croyances, de Dieu. C’est très peu reluisant, lorsque l’exclusion se fait au nom de la morale. Où sont passés les intellectuels qui devraient condamner haut et fort de tels agissements ? Ils se sont réfugiés dans un mutisme de mauvais aloi, de peur de s’engager sur une mauvaise voie. Seul le profit semble les intéresser. Cela est évidemment parfaitement abjecte et m’inciterait à les mettre au pilori pour leur manque de courage. Que de couardise dans un tel comportement ! Et L’esprit, qu’il soit saint ou terre-à-terre, il a disparu dans bien des cas. Heureusement qu’il y a quelques exceptions. Ce serait important que les autorités religieuses, comme c’est le cas des Églises allemandes, s’élèvent pas seulement verbalement mais activement contre la xénophobie et le racisme. Il ne suffit pas de pavoiser, il faut agir comme le réclame le Pape François. Weiterlesen
Pile ou face !
Lundi aura lieu le premier débat télévisé entre Hillary Clinton et Donald Trump. Plus de 100 millions de téléspectateurs sont prévus. Il est bien possible que cette joute aura des conséquences irréversibles pour l’issue du scrutin en novembre. Deux caractères complètement opposés s’affronteront. L’un est un novice en ce qui concerne la politique. Son arme est la provocation et la haine. Il espère ainsi toucher l’électorat. Il incarne, qu’on le veuille ou non, le rêve américain. C’est l’ascension d’un homme à priori pas fait pour occuper un tel poste. Une fois de plus la légende du liftier qui de ses propres forces réussi à défier ses adversaires, à atteindre des sommets qui à priori ne lui sont pas dus. De l’autre une femme policée, plutôt froide, ne levant qu’avec réticence le voile qui la recouvre. Une personne très compétente connaissant ses dossiers et pouvant bien juger ce qu’il faut faire ou pas. Au niveau de son savoir, sûrement un bon choix. Mais il y a plus. Les américains aimeraient pouvoir serrer le président ou la présidente dans leurs bras, comme c’est le cas actuellement avec Barak Obama, qui a de très bonnes cotes dans les sondages et ceci à la fin de son mandat. Clinton n’est pas la femme qu’on invite sans autre à sa table, à qui on se confie pour des raisons personnelles. Elle incarne l’establishment politique et économique et donne le sentiment d’être intouchable. Elle doit se rendre parfaitement compte que c’est sa tare principale. Un obstacle des plus difficiles à franchir. Au cours du débat elle devra tout faire pour ne pas se montrer arrogante, pour ne pas donner l’impression d’être une première de classe, qui méprise tous ceux qu’incarne Donald Trump : le citoyen normal qui ne brille pas obligatoirement par son savoir. Des gens qui souvent luttent le dos au mur, qui se sentent mis à l’écart. Weiterlesen