Une fois de plus la presse doit jouer les boucs émissaires en ce qui concerne Donald Trump. Il l’accuse de divulguer des mensonges et d’être de mauvaise foi envers lui. Oublie-t-il qu’il doit s’en remettre qu’à lui même en ce qui concerne ses harcèlements sexuels. Mon propos n’est pas de revenir sur les frasque de ce sinistre personnage, bien plus de redéfinir le rôle du journalisme. Dans nos structures démocratiques il a fonction de contrôler la marche des affaires et de dénoncer sans complaisance tous abus ou toutes dérives. Il est à la fois censeur et donneur d’idées. Il serait trop aisé de mettre au pilori tout ce qui ne va pas sans pour autant esquisser des solutions. Au lieu de considérer la presse comme adversaire, il serait plus adéquat d’en faire une alliée, certes pas toujours commode, mais indispensable pour équilibrer son action. Évidemment qu’un homme comme Donald Trump est trop simpliste pour adapter son comportement à de telles règles. Il préfère donner des coups de poing. Ne s’aperçoit-il pas qu’il est dans un cul-de-sac ? Qu’il soit dit : les reporters ne peuvent que commenter ce qui existe. Il est évident que la politique leur livre beaucoup de sujets croustillants. Mais ce ne sont pas eux qui sont les moteurs d’une évolution. Il n’en sont que les spectateurs attentifs. Il est évident que dans un tel partage des rôles, l’exécutif mais aussi l’opposition se doivent de respecter certaines règles en ce qui concerne les rapports avec la presse. Elle est forcément obligée de prendre la température et de mettre en garde le public, lorsqu’elle s’élève trop. Les politiciens qui savent s’en servir, ne peuvent pas se plaindre parce qu’elle sert souvent de garde-fous. Ceci pour l’aspect positif. Weiterlesen