Même si Donald Trump se prend pour Zorro, cela ne veut pas dire que le peuple prend ses déclarations pour de l’argent comptant. Les sondages aux États-Unis démontrent que les électeurs ont plus confiance en Hilllary Clinton en ce qui concerne la sécurité. Un résultat étonnant. J’avais jusqu’à présent l’impression que le candidat républicain pouvait marquer des points en ce qui concerne le terrorisme islamique. Après les attentats de New-York et du New-Jersey, les gens sont restés étonnement calmes. Au lieu de semer la panique, ces événements ont plutôt contribué à la réflexion. Il est vrai qu’il n’y a pas eu de morts et que l’impact provoquée par eux était de ce fait limitée. Mais il ne faut pas non plus trop se fier à de telles réactions. Nicolas Sarkozy, le Zorro français, devrait en prendre note. Mais ce dernier croit encore toujours qu’il pourra contrecarrer le terrorisme par des actions musclées de la police. Elle procède déjà ainsi, mais est au bout de ses possibilités. Le budget qui lui est imparti à certes été augmenté, mais il ne suffit pas pour éradiquer complètement les risques d’attentats. Même s’il devait être doublé, il ne serait pas possible de le faire. C’est là qu’on voit que les promesses faites par les populistes sont du pipeau. Transformer un pays en un camp retranché ne sert à rien d’autre que d’attiser la haine. Et cette dernière est génératrice de plus de violence. Le peuple est en train de le remarquer. Ce n’est pas en se dissimulant derrière des murs qu’il sera possible de se préserver. L’EI le sait parfaitement. Il est plus efficace de créer de nouvelles conditions sociales qui n’amènent pas les jeunes à se transformer en des rebelles. Il serait plus efficace de combattre le racisme et l’exclusion sous toutes ses formes. Mais une telle options n’entre pas dans les cordes de Nicolas Sarkozy, Il espère qu’en jetant l’anathème sur l’islam de France il pourra glaner des voix. Weiterlesen
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Au casse-pipe !
Aujourd’hui, le jour de l’attentat terrible du World Center à New-York, il y aura une trêve concernant la campagne électorale. Il y a 15 ans que deux avions ont été guidés volontairement dans les deux gratte-ciels entraînant la mort d’environ 3000 personnes. Une pause qui pourrait être bénéfique tant le ton employé est désagréable. Hillary Clinton a du s’excuser pour avoir accusé de personnes pitoyables une partie de l’électorat qui soutient Donald Trump. Elle a raison, mais ce ne sont pas des propos qui pourraient lui donner des avantages. Qui aime entendre que ses décisions sont débiles ? Mêmes les plus grands idiots se considèrent comme étant plein de bon sens. Il serait temps que la campagne se concentre sur les vrais problèmes que connaissent les USA au lieu de s’enferrer dans de la polémique de bas niveau. En agissant ainsi les deux candidats vont au casse-pipe. Madame Clinton serait bien conseillée de ne pas réagir aux provocations de Monsieur Trump, de garder son sang-froid. Mais elle est aussi un être humain avec toutes ses contradictions. Il est souhaitable que lors du premier débat télévisé elle se maîtrise et ne parle que des sujets important de la politique actuelle. Á la fin du mois de septembre en on saura plus. Il est évident que le futur locataire à la Maison Blanche devra montrer de la pondération, que ses décisions seront forcément un acte d’équilibre. Ce poste réclame beaucoup de connaissancec et en particulier une maîtrise presque parfaite de ses sentiments personnels. C’est ce poste qui le veut. Cela ne revient pas à dire que toutes émotions doivent être bannies, au contraire. La politique doit communiquer. Et ceci ne peut pas se faire aseptiquement. Il faut montrer patte-blanche, même si cela n’est pas forcément vraiment utile. Mais une chose est claire, je crains fort que le niveau même de ces élections sera des plus bas. Ce qui s’est passé jusqu’à présent est une honte. Il n’y a pas un jour où les deux candidats ne se lancent pas des injures et des mots d’oiseau. Weiterlesen
Le premier grand-oral
S’il n’y avait pas défection de Donald Trump, le grand-oral entre lui et Hillary Clinton devrait avoir lieu à le 26 septembre à Hemstead dans l’État de New-York. Ce rituel est d’une grand importance dans le déroulement des élections américaines. Il marque l’entrée de la dernière ligne droite. Les débats deviendront de plus en durs. C’est la possibilité pour les candidats de montrer leurs connaissances des dossiers, de leur capacité de gouverner. Il est à prévoir que Trump essayera de s’esquiver en proférant des menaces envers la démocrate. Serait-ce enfin pour le peuple américain la possibilité d’y voir plus clair ? Le populisme prendra-t-il encore plus le dessus lors des quatre-vingts-dix minutes que devrait durer cette joute oratoire ? Comblera-t-il son ignorance en proférant des injures ? Cela s’est avéré utile pour cet homme qui ne peut que subsister ainsi. Mais il est a craindre que bon nombre de personnes y trouvent leur plaisir. Comme il a adopté le langage du « Café du Commerce », il trouvera des adhérents comme tous ceux qui se sentent dépassés par les événements nationaux et mondiaux. Croient-ils vraiment que la situation s’améliorera par des coups de gueule ? Hillary Clinton sera probablement parfaitement préparée et connaîtra bien les dossiers. Mais suffira-t-il d’égrener sa parfaite analyse de la situation américaine? Ne ressemblera-t-elle pas à une première de classe ? Il est connu que ce genre d’individus n’est pas forcément aimé. J’ai bien peur que tout passe par les tripes, que la réflexion soit considérée comme étant l’apanage d’une élite. Cela risque d’arriver. La candidate semble être pour beaucoup inatteignable. L’intelligence n’est pas forcément un moyen efficace pour gagner les foules. Elles prennent plutôt en compte le grand spectacle que devrait être ce genre de bataille. Tous les moyens sont permis. L’injure et la mauvaise foi en font partie. « Il est au moins des nôtres ! », tel l’avis de la frange prolétaire de l’électorat. Des blancs au revenu modeste qui ont peur de perdre leurs acquis. Il n’est pas étonnant que le racisme et l’exclusion soient de mise. Peut-être une dernière tentative de freiner la suprématie des descendants européens. Weiterlesen
Le mur
C’est un comble ! La facture du mur que Donald Trump veut ériger à la frontière mexicaine devrait être payé par le voisin. Je ne comprends pas le président Enrique Pena Nieto d’avoir reçu le magnat de l’immobilier new-yorkais. Qu’attendait-il de lui ? Il est insupportable que le candidat républicain se conduise comme un autocrate, tels qu’ont été Mussolini ou Hitler. Avons-nous oublié de quelle manière ils humiliaient les gouvernements voisins ? Ce qui s’est passé peut être qualifié de démagogie. Même si le président Nieto refuse d’entrer en matière en ce qui concerne la politique discriminatoire propulsée par Trump et son équipe, il lui donne trop d’importance en discutant avec lui. Ce qui se passe là ressemble à un ultimatum et est en contradiction complète avec toutes les règles de la diplomatie. Il esquisse par là de quelle manière il veut faire de la politique étrangère s’il était élu. Viendra-t-il en France et en Allemagne dans le seul but d’humilier ses dirigeants ? Ce qu’il a dit au sujet d’Angela Merkel était franchement discourtois. Il ne serait pas étonnant que dans de telles conditions, des murs virtuels se dressent contre l’omniprésence des USA. Nous courrions le danger de nous isoler complètement vis-à-vis du nouveau monde. Un modèle de rapports qui jusqu’à présent étaient bénéfique de part et d’autre. Trump démontre ainsi son ignorance complète en ce qui concerne les règles internationales. Il cause ainsi un tort considérable à son pays, qui lui aussi dépend de l’étranger, quoiqu’on en dise. Ce qui se passe ici est le fondement d’une manière d’agir populiste. L’isolement est une utopie et mènerait à un chaos indescriptible. Je retrouve certains éléments du discours de Marine Le Pen, en particulier par rapport à Vladimir Poutine. Les chantres de l’extrême-droite le poussent aux nues et approuvent sa manière de faire musclée. La démocratie en prend pour son compte et n’est plus qu’un slogan vide de sens. Weiterlesen
Et l’équilibre mental ?
Que le ou la locataire de la Maison-Blanche doit être en bonne santé est une évidence. Faire circuler des bruits alarmants au sujet d’Hillary Clinton me semble être hors propos. Ceux qui colportent de telles pseudo-nouvelles devraient se poser la question de savoir si leur favori possède les facultés mentales pour exercer une telle tâche ? C’est ce qui me semble être le plus inquiétant. Les provocations continues de Donald Trump démontrent que tout esprit de synthèse lui échappe. En laissant proférer de telles informations, il se nuit lui-même. La campagne électorale américaine prend de plus en plus un aspect malsain. Le candidat des Républicains ne recule devant rien et met ainsi ses amis politiques plus ou moins en touche. The show must go on ! Une façon simpliste de faire de la politique. Il est à craindre que le niveau intellectuel de bien des américains est au dessous de la moyenne. Les vrais problèmes des citoyens ne peuvent pas être débattus dans un tel contexte. D’accord, mais il serait opportun de trouver les causes à cela. Comme c’est souvent le cas dans les perturbations qui entravent le bon déroulement des choses, seul le mal-être ne peut pas être le seul détonateur d’une telle situation. L’histoire prouve quotidiennement que l’irrationnel en est souvent la cause. Il ne serait pas vain d’en connaître les raisons, mais je crains aboutir dans un cul-de-sac. Même lorsqu’il fait des annonces-bidons, Donald Trump amuse son auditoire. Est-ce cela qu’il veut provoquer ? Il se met à la place d’un citoyen de couleur blanche qui ronge son frein. Il prend à sa charge de proférer n’importe quoi, mais sait parfaitement que ceci est le langage des frustrés. Le discours de saloon semble être assez répandu de l’autre côté de l’Atlantique. Une méthode que les populistes aiment prendre en considération. Mais cela ne peut pas être seulement de la tactique. Pour porter ses fruits, l’inepte doit authentique. Il semble l’être et m’incite à me poser la question dans quel état mental se trouve le pays ? Weiterlesen
Le chaos programmé
Qui est dans l’incapacité complète de former une équipe stable ne peut pas aspirer à la présidence des États-unis. Les responsables de la campagne de Donald Trump se sont fait connaître le moins qu’on puisse dire par des scandales. Le dernier en date concerne Steve Bannon qui en 1996 s’est fait remarquer par des violences conjugales et par des propos antisémites. Cela veut-il dire que le candidat est lui-aussi machiste et raciste ? On ne peut que le croire. Il laisse derrière lui qu’une atmosphère nauséabonde et croit ainsi pouvoir recueillir grâce à la haine une majorité ? Cela fait mal, même si les USA sont assez éloignés. Comment peut-on rester indifférent à ce genre de diatribes ? Je n’ose pas penser à ce qui pourrait se passer si Trump arrivait à la Maison Blanche. Ce serait le chaos le plus complet d’autant plus qu’il change d’avis comme une girouette. Ce qu’il produit lors de la campagne, c’est de la chienlit. La démonstration qu’il est parfaitement incapable de former un gouvernement. Ce n’est pas avec des slogans qu’on mène les affaires ! Weiterlesen
Valse-hésitation
Une fois de plus Donald Trump nous démontre qu’il est un démagogue. Voyant que ses vues sur l’immigration ne sont pas réalisables dans le contexte actuel, il fait marche-arrière. Il n’est plus tellement question du mur qui devrait séparer les USA du Mexique. Plus question que ce soit ce pays latino-américain qui paie les frais. Il a aussi essayé d’amadouer les noirs qui à plus de 90% sont opposés à lui. Son équipe électorale a été remaniée. Paul Manafort, son ancien directeur de campagne, a abandonné le navire. Il a été remplacé par une équipe bien plus virulente, qui essaie de retrouver le ton des primaires. Tout cela n’est pas très sérieux, même si Kellyanne Conway, sa nouvelle conseillère essaie de minimiser la casse. La gestion chaotique de sa campagne me fait douter de ses capacités à mener les affaires de son pays. La politique internationale ne peut pas être menée de cette manière. Donald Trump s’aperçoit qu’il acculé. Le dernier sondage lui atteste un retard de 8% sur sa rivale démocrate. Et ceci dans des États-clefs qui font d’habitude la différence. Je souhaite que les électeurs soient assez perspicaces pour s’apercevoir à qui ils ont à faire. Mais je me permets aussi de douter de leur jugement. Il faut arrêter le côté guignol de ces joutes. Une présidentielle est essentielle pour l’avenir. Le ou la prochaine locataire de la Maison-Blanche devra prendre des décisions qui dépasseront de loin les frontières américaines. La confrontation incessante avec des problèmes devant être réglés le plus rapidement possible, demande une perspicacité totale et un esprit d’entreprise. Il est intéressant de voir que le magnat de l’immobilier semble avoir le plus grand mal à gérer le quotidien. Ne s’est-il pas aperçu qu’avec des slogans il ne peut pas gouverner ? Qu’une mauvaise gestion ne peut que lui causer du tort ? La nouvelle que son trust est déficitaire va aussi dans cette direction. Lui qui arguait être un remarquable administrateur, en prend pour son grade. Weiterlesen
L’apologie de la violence
Une fois de plus Donald Trump fait parler de lui. Cette fois-ci il s’agit de la possession des armes à feu. Sans le vouloir, comme il le dit, il parle de tirer sur Hillary Clinton. Cela a provoqué un tollé général. On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer. Une fois de plus le candidat républicain se profile par l’injure et la démesure de ses paroles. Ses amis politiques commencent à prendre distances, d’autre lui tournent définitivement le dos comme les 50 personnalités qui voient avec appréhension qu’un tel homme puisse un jour diriger les États-Unis . La raison pour eux de dire officiellement qu’ils ne voteront pas pour lui. Puis il y a ceux qui le soutiennent comme l’ex-patron du Klu-Klux-klan ou comme le leader du parti néonazi américain. Cela démontre d’une manière flagrante où Trump se situe. Pour un candidat au plus haut poste des USA, des amis plus que gênants. In ne se passe pas un jour sans un éclat. C’est parfaitement honteux, mais reproduit assez bien la montée de populisme partout dans ce monde. Sommes-nous de plus en plus submergés par la colère ? Comme tout homme sensé le sait, elle est mauvaise conseillère. Tous ceux qui sont prêts à apporter leur voix à ce candidat, devraient réfléchir à leur choix. S’ils ne veulent pas voter pour Hillary Clinton, ils peuvent reporter leurs voix sur un candidat indépendant. Je suis curieux de voir comment elle répondra à ce genre de diatribes. Peut-être qu’elle ne dira rien. Le meilleur moyen est probablement de le laisser faire. Malgré ses bourdes, personne ne peut dire avec certitude que Donald Trump ne passera pas. Les sondages actuels ne sont pas à son avantage, mais il faudra attendre les trois débats à la télévision pour faire des pronostiques plus fiables. Va-t-il se rouler dans de la farine ? Weiterlesen