Le putsch en Turquie a été déjoué. Recep Tayyip Erdogan en sort renforcé. Le premier ministre Binali Yildirim l’avait déjà annoncé au cours de la soirée du vendredi, peu avant minuit. L’idée du président de faire appel au peuple pour occuper les rues a été prometteuse et a démontré quel soutien populaire il a. Des citoyens étaient prêts de se sacrifier pour lui, ce qui lui confère une puissance considérable. Les démocraties occidentales ont condamné l’action d’une partie de l’armée et ont appelé au respect d’un scrutin populaire qui a conféré à AKP sa légitimité. C’était politiquement correct, mais cela n’empêchera pas pour autant une répression lourde de conséquences. Cela pourrait encore creuser plus un fossé existant entre les partisans d’Erdogan et les autres. Il est à craindre qu’il en profitera de régler des comptes à tous ceux qui ne le soutiennent pas. En premier plan les Kurdes seront dans le collimateur. De nouvelles lois pourraient étayer sa soif de pouvoir. Il n’y aurait qu’un pas à faire pour que l’absolutisme du président se renforce. Je n’irai pas encore aussi loin de parler de dictature, mais la tentation d’une prise de pouvoir encore plus restrictive ne peut pas être écartée. Le gouvernement peut compter au lendemain du putsch sur encore plus d’approbation. Il serait bon qu’Erdogan montre de la grandeur et essaie de rassembler au lieu de diviser. Mais si on en croit ce qu’il a dit, les officiers qui ont dirigé la rébellion doivent s’attendre au pire. Il ne fait aucun doute que l’héritage d’un État laïc sera remis en question, que les islamistes prendront de plus en plus d’ascendant. Weiterlesen

Nach der Völkermord-Resolution des Bundestags hat der türkische Präsident Erdogan seinen Ton gegenüber Deutschland verschärft. Deutschland sei „das letzte Land“, das über einen „sogenannten Völkermord“ der Türkei abstimmen dürfe, sagte Erdogan nach Angaben der staatlichen Nachrichtenagentur Anadolu am gestrigen Abend in Istanbul. Zunächst solle Deutschland Rechenschaft über den Holocaust und über die Vernichtung von über 100.000 Herero in Südwestafrika Anfang des 20. Jahrhunderts ablegen. Der Völkermord an den Herero und Nama geschah während und nach der Niederschlagung von deren Aufständen gegen die deutsche Kolonialmacht in Deutsch-Südwestafrika in den Jahren 1904 bis 1908.

Die Bundesregierung äußerte sich in Berlin zu Erdogans Aussagen. Regierungssprecher Steffen Seibert sagte, dass es sich bei der Resolution, in der das Massaker der Türkei an den Armeniern vor 101 Jahren als Völkermord bezeichnet wird, „um die souveräne Entscheidung eines eigenständigen Verfassungsorgans“ handle. Dies habe Bundeskanzlern Angela Merkel Erdogan in ihren Gesprächen auch klargemacht.

Erdogan erneuerte auch seine Angriffe auf türkischstämmige Abgeordnete im Bundestag. „Manche sagen, das seien Türken“, sagte Erdogan. „Was denn für Türken bitte? Ihr Blut muss durch einen Labortest untersucht werden.“ Den Grünen-Vorsitzenden Özdemir, der zu den Initiatoren der im Bundestag verabschiedeten Resolution gehörte, nannte Erdogan einen „Besserwisser“.

Die Bundesregierung stellte sich vor ihre Parlamentarier. Vorwürfe von türkischer Seite zur Verbindung türkischstämmiger Bundestagsabgeordneter zur kurdischen Arbeiterpartei PKK wies die Regierung zurück. In Deutschland werde die kurdische PKK als terroristische Organisation eingestuft. „Wenn jetzt durch Äußerungen aus der Türkei einzelne Abgeordnete des Deutschen Bundestages in die Nähe des Terrorismus gerückt werden, so ist das für uns in keiner Weise nachvollziehbar“, so Regierungssprecher Seibert.

Die Türkische Gemeinde kritisierte die Äußerungen Erdogans. Morddrohungen und Bluttestforderungen seien abscheulich, so der Bundesvorsitzende des Verbandes. Er habe geglaubt, die Definition von Menschen nach Blut habe 1945 aufgehört. Erdogans Äußerung sei absolut deplatziert.

Schon Ende letzter Woche hatte Erdogan harte Kritik an der Einstufung der 1915 von türkischen Truppen verübten Massaker an den Armeniern als Völkermord geübt und besonders die türkischstämmigen Bundestagsabgeordneten angegriffen, die für die Resolution gestimmt hatten. Ihnen warf er gemäß Angaben der Nachrichtenagentur Anadolu vor, der verlängerte Arm der verbotenen kurdischen Arbeiterpartei PKK zu sein.

Integrationsministerin Aydan Özugus (SPD), welche ebenfalls ins Visier türkischer Kritiker geraten war, warb für Verständnis: „In Deutschland nehmen wir, glaube ich, zu wenig wahr, was dort eigentlich weit über extremistische Kreise hinaus gedacht und gefühlt wird – dass das nämlich wirklich eine echte Enttäuschung gerade darstellt.“

Grünen-Chef Özdemir hatte der WELT AM SONNTAG von Bedrohungen von türkischer Seite berichtet. „Es gibt leider auch eine türkische Pegida“, sagt der Politiker zur Notwendigkeit von Schutzmaßnahmen. Rechtsradikalismus sei kein deutsches Privileg. Es gebe ihn leider auch in der Türkei und unter Deutschtürken. Die Berliner Polizei hat Medienberichten zufolge ihre Präsenz in der Umgebung von Özdemirs Wohnung erhöht.

Özdemir hatte sich wiederholt kritisch zum Kurs der Türkei unter Präsident Erdogan geäußert. Er ist einer der Initiatoren der am 2. Juni vom Parlament beschlossenen Resolution, in der die Deportationen und Massaker an den Armeniern im Osmanischen Reich 1915 als Völkermord eingestuft wurden.

Erdogan zeigte sich enttäuscht von Kanzlerin Merkel: Er verstehe nicht, warum jene es nicht geschafft habe, soviel Einfluss auf ihre Partei auszuüben, dass diese gegen die Resolution stimme.

Er warnte, Deutschland könne einen „wichtigen Freund“ verlieren und verwies auf Millionen türkischstämmiger Menschen in Deutschland. Sanktionen gegen Deutschland wolle er nicht ausschließen.

Fazit: Präsident Erdogan ist sehr dünnhäutig. Im Austeilen knallhart, einstecken kann er nicht, wie der Fall Böhmermann und über 1.800 in der Türkei laufende Strafverfahren uns lehren. Souveräne Staatsführung geht anders!

Le parlement allemand a enfin reconnu le génocide arménien, ce qui déplaît souverainement au Président Erdoğan. Mais il ne s’agit pas seulement des méfaits des Ottomans. Au cours de la première guerre mondiale, l’empire germanique était leur allié et a ignoré les massacres. Devant le Bundestag, le leader des Verts, Cem Özdemir, a déclaré que la Turquie n’était pas la seule responsable. Aussi ceux qui n’ont pas bronché comme c’était le cas de l’Allemagne. Je ne comprends pas pourquoi la Turquie refuse de reconnaître les faits. C’est un peu comme si la République Fédérale prétendait qu’à Auschwitz il n’y ait pas eu de solution finale. Et ceci d’autant plus que les habitants vivant actuellement ne peuvent en aucun cas être pris pour responsables. C’est vraiment de la fierté au rabais. Berlin ne pouvait pas réagir autrement. Bien que la Chancelière et les membres du gouvernement auraient souhaité que le débat n’ait pas eu lieu, personne ne pouvait s’opposer à l’initiative des parlementaires. Angela Merkel craint qu’un tel plébiscite puisse détériorer les relations entre les deux pays. Ce sera sûrement le cas, connaissant la manière soi-disant forte de l’autocrate d’Ankara. Il pense pouvoir faire la pluie et le beau temps, non seulement dans son pays, mais en Europe toute entière. Il sait parfaitement bien que l’UE est en crise à cause du flux des migrants et peut être de ce fait sujette à un chantage. Il détient la possibilité d’augmenter ou de diminuer le flot migratoire. Pour l’amadouer, des sommes considérables ont été débloquées. Pour Recep Erdoğan une affaire juteuse. Il peut à souhait augmenter la pression. C’est la raison pour laquelle l’accord obtenu avec les Turcs est bancal depuis le début. Il se pose la question s’il est opportun de continuer dans cette voie ? Personne ne changera le caractère du président. Il a l’air de se sentir de mieux en mieux et ceci dans le cadre de la provocation. Maintenant qu’il est bien scellé dans le pouvoir, il fera tout pour briser toute opposition. Cela se passe dans la répression policière et militaire. Ne soyons pas aveugles c’est un homme ayant un caractère antidémocratique. Weiterlesen

Donald Trump n’y va pas de main-morte lorsqu’il est question de la presse. Il l’accuse de tous les maux, en particulier d’être très sévère avec lui. Un réflexe populiste bien connu. Chaque fois que ses leaders font parler d’eux, ils reçoivent un coup de massue, disent-ils ! Jeter l’anathème contre les journalistes est très efficace au sein de l’électorat de l’extrême-droite. Ne sont-ils pas les vassaux du capitalisme ? Des milieux de la haute finance, qui n’ont en tête que de les spolier ? Casser du sucre sur les médias est de ce fait une arme électorale. Parfois je me demande, s’il n’était pas plus opportuns d’ignorer le populisme sous toutes ses formes et passer sous silence ses actions ? Ce n’est évidemment pas possible. Mais ne nous faisons aucune illusion, le moindre entrefilet dans un quotidien leur est bénéfique ainsi que des petits reportages à la télévision. Donald Trump devrait se dire, que ce sont ses déclarations immondes qui en font une vedette. La raison pour laquelle il n’y renoncera pas. Pardon si je me répète, mais la presse est un important vecteur de la démocratie. Elle est un instrument de contrôle si elle est honnête dans ses recherches. Parfois il y a des dérives, ce qui est humain. Mais par sa diversité, chaque lecteur ou téléspectateur a la possibilité de recouper ses informations. L’internet lui en donne toutes les possibilités. Chaque homme ou femme politique doit savoir comment se comporter envers les journalistes. S’ils sont futés, ils savent parfaitement bien, que sans leur apport ils passeraient probablement inaperçu. L’art des leaders consiste à bien manier l’opinion. C’est de bonne guerre. Leurs chargés de presse ont le devoir de les briffer et de leurs inculquer comment bien se vendre. Chaque politicien doit connaître les règles. Encore une pensée : personne n’est forcé de se mettre en avant et de briguer des postes à la tête des communautés et des États. C’est la raison pour laquelle je trouve le débat orchestré par les populistes peu convainquant. Weiterlesen

Die Aufhebung der Immunität der Abgeordneten der prokurdischen Partei HDP im türkischen Parlament ist einen Schritt näher gerückt – aber noch nicht sicher. Das Parlament in Ankara hat mit der Debatte eines Gesetzesentwurfs begonnen, den die Regierung von Ministerpräsident Davutoglu eingebracht hat. Bei einer ersten Abstimmungsrunde votierten nach Angaben von CNN Türk 348 Abgeordnete für den Antrag. Die für die Änderung notwendige Zweidrittelmehrheit von 367 Abgeordneten wurde bislang noch nicht erreicht.

Das Gesetz kann zur Aufhebung der Immunität von 50 der 59 HDP-Abgeordneten führen. Ihnen wirft die Regierungspartei AKP vor, sie würden sich nicht von der verbotenen PKK distanzieren und seien deren politischer Arm, was die HDP jedoch bestreitet. Mit dem neuen Gesetz könnten die Abgeordneten wegen „Unterstützung des Terrorismus“ angeklagt und verurteilt werden.

Sollte der Gesetzesentwurf am Freitag gebilligt und Gesetz werden, könnten auch Abgeordnete der CHP ihre Immunität vor Strafverfolgung verlieren. So laufen gegen den CHP-Vorsitzenden Kilicdaroglu Verfahren wegen Beleidigungen des Staatspräsidenten Erdogan. In der Türkei erstellen Staatsanwälte während der Amtszeiten der Abgeordneten Akten über diese, die zu Gerichtsverfahren führen können, sobald sie aus dem Parlament ausscheiden. Das würde durch die Aufhebung der Immunität beschleunigt. Die CHP will in der Debatte darauf dringen, dass nur Verbrechen ein Grund für die Aufhebung der Immunität sind und das Recht auf Redefreiheit nicht angetastet wird.

Auch wenn die AKP im Parlament über eine absolute Mehrheit der Sitze verfügt, ist nicht sicher, ob der Entwurf Gesetz werden wird. Das Vorhaben entspricht im Grad einer Verfassungsänderung.

Es ist nicht klar, wie viele der CHP-Abgeordneten für das Vorhaben stimmen. Vor der entscheidenden Abstimmung am Freitag will sich die CHP-Fraktion nichtöffentlich treffen und das Abstimmungsverhalten festlegen. Einige der MHP-Abgeordneten wollen für den Entwurf stimmen. Die Regierung benötigt die Stimmen der CHP für ihr Vorhaben. Fraglich ist aber das Abstimmungsverhalten von einigen Abgeordneten der AKP und MHP, die als Folge des Gesetzes selbst mit der Eröffnung eines Verfahrens gegen sich rechnen müssen.

Mit dem Gesetz will die AKP unter Staatspräsident Erdogan vor allem die Abgeordneten der HDP treffen. Es wäre ein weiteres Signal, dass der politische Prozess zur Beilegung des Kurdenkonflikts gescheitert ist, und es würde die gewaltsame Auseinandersetzung zwischen dem türkischen Staat und den Kurden – nicht nur der PKK – weiter anheizen. Einige Kritiker sagen, mit einem Gesetz wie diesem sinke der Glaube an die Demokratie und den Friedensprozess auf Null. Die demokratischen politischen Kanäle sind sehr schwierig geworden. Die Menschen würden dann glauben, dass ein solches Gesetz diese Kanäle völlig verschließe.

Sollten die kurdischen Abgeordneten ihre Immunität verlieren, könnten in ihren Wahlkreisen Nachwahlen angesetzt werden. Die AKP würde die 50 Mandate mit großer Wahrscheinlichkeit gewinnen, sollte bis dahin auch die HDP verboten werden, was als wahrscheinlich gilt. Mit einer neuen Dreifünftelmehrheit im Parlament könnte die AKP dann die türkische Verfassung nach ihren Vorstellungen ändern.

Eine ähnliche Konstellation hatte es bereits 1994 gegeben. Das Parlament hob damals die Immunität von sechs kurdischen Abgeordneten auf. Es kam zu Verhaftungen aus dem Parlamentsgebäude heraus. Der Staatsanwalt forderte die Todesstrafe für eine Abgeordnete, da sie ihrer türkischen Eidesformel 1991 einen kurdischen Satz hinzugefügt hatte. Vier Parlamentarier wurden zu jeweils 15 Jahren Haft verurteilt. Sie wurden 2004, zu Beginn des EU-Reformprozesses, vorzeitig freigelassen, da sich die Rechtslage aufgrund der Reformen im EU-Prozesses verändert hatte und von da an internationales Recht über dem nationalen stand. Jetzt droht der Türkei ein Rückfall.

 

Michel Field, directeur de l’information de France 2, est accusé d’être un peu trop complaisant envers l’Élysée. « Dialogue citoyen », l’émission avec François Hollande prévue pour le 14 avril, aurait subi, d’après ses détracteurs, des pressions du château concernant le casting des invités. La chaîne apporte un démenti. Il est probable qu’on ne saura jamais la vérité. Cet incident me permet de remettre sur l’établi la question de l’indépendance de la presse. Elle n’est pas évidente lorsqu’il s’agit d’enquêter. Il n’est pas interdit pour un journaliste de montrer de la sympathie pour telle ou telle tendance, d’apporter son soutien aux politiciens qu’il considère comme étant capable de mener les affaires. Cela revient à dire que l’objectivité individuelle ne peut pas exister. C’est ce que j’ai toujours dis à mes réacteurs en chef. Je me suis toujours présenté comme un être subjectif, qui ne pouvait que représenter ses opinions. J’étais donc totalement opposé à un dédoublement de la personnalité. Pour rétablir l’équilibre, je trouvais opportun qu’un collègue ne partageant pas mes vues, reprenne le même sujet. Au public alors de se faire une opinion. Cette méthode est parfaitement efficace pour enrayer toutes tentatives de bourrage de crâne. C’est un hommage aux lecteurs ou téléspectateurs qui ont plus de jugement que l’on veut bien admettre. Non, nous n’avons pas à faire à des ineptes, loin de là. Le débat du mercredi parlera de lui-même. Lorsque les propos sont truqués, la combine apparaît. Il est très difficile de tricher. Le direct réclame de l’authenticité, de la fraîcheur. Toutes manipulations se dévoilent d’elles-mêmes. Si le dialogue n’est pas contradictoire, il ne vaut rien ! Je pense que le Président de la République est trop intelligent pour l’ignorer. Passons ! Weiterlesen

Amuser la galerie ! Provoquer les esprits afin de vendre mieux une marchandise à bien des points de vue immonde, faire la une avec des nouvelles qui devraient mieux être mises aux calendes grecques, inciter le peuple à s’abrutir encore plus, telles sont les critiques qui pleuvent souvent sur la presse. Elles ne sont qu’en partie justifiées. Aux États-Unis il aurait mieux valu faire passer sous silence un certain Donald Trump, candidat aux primaires républicaines. Toutes les insanités qu’il a pu proférer sont reprises en chœurs par tous les médias. C’est un pur produit virtuel. Le fait est qu’un être inepte pour le rôle d’un président, récolte tant de voix auprès de citoyens qui ne demandent que d’être entraînés dans un tourbillon où les injures et la haine sont de mise, est désespérant. Comme c’est le cas habituellement, les critiques venant de la presse sont fustigées comme étant anti-patriotiques. Une preuve de plus que chaque peuple à les politiciens qu’il mérite. Les médias ne peuvent pas toujours nager à contre-courant, ce qu’ils devraient faire, car il s’agit de business, seulement de cela. La morale en prend un sacré coup, mais tant pis ! Est-ce vraiment comme cela ? Suis-je trop dur envers mes collègues ? Peut-être, mais dans une situation frisant la catastrophe il vaut mieux se répéter de telles critiques afin de ne pas sombrer dans le néant. En ce qui concerne des soi-disant politiciens de la trempe d’un Trump, il faut pouvoir convaincre, ce qui je dois l’avouer est très difficile. Lorsque le populisme est en marche, il faut avoir des arguments plus que forts pour arrêter sa marche, qui en ce moment semble inarrêtable. Weiterlesen

„Deal or no deal?“. Das ist die Frage, mit der wir uns im Zusammenhang mit den Verhandlungen mit der Türkei beschäftigen müssen. Eine Hand wäscht die andere: Die Kanzlerin wirbt für einen Deal mit der Türkei. Einen Kurswechsel in der Flüchtlingspolitik lehnt sie ab. Aber sie weiß: Europa ist an einem entscheidenden Punkt.

Bundeskanzlerin Angela Merkel hat der Türkei weitere Milliardenhilfen in der Flüchtlingskrise in Aussicht gestellt. Ein EU-Beitritt des Landes stehe aber „nicht auf der Tagesordnung“.

Die Flüchtlingswelle bei uns ist tatsächlich abgeebbt. Hat unsere Regierung die Sache doch in den Griff bekommen? Ja, es sind weniger geworden! Aber woran liegt das? Laut verlässlichen Berichten machen sich aus Ländern wie unter anderem Syrien, Afghanistan und Irak nahezu ungebremst Wellen von Migranten auf den Weg nach Europa. Laut Bundesregierung und BAMF im Februar diesen Jahres rechnet man 2016 mit weiteren 500.000 Migranten, welche nach Deutschland wollen.

Alles wieder gut? Ein Blick hinter die Kulissen: Die Balkanroute ist dicht. Zäune und Stacheldraht halten die Migranten dort von der Weiterreise ab. In Griechenland „stapeln“ sich die Flüchtlinge buchstäblich unter miserabelsten und menschenunwürdigen Bedingungen. Die Grenzstadt Idomeni ist total überfordert. In der Türkei hielten sich bisher (Anfang März 2016) 2,7 Millionen Flüchtlinge – vornehmlich aus Syrien – auf. Zum Vergleich: in der Europäische Union nur 2 Millionen. Erdogan plant eine Flüchtlingsstadt an der syrischen Grenze. Auf syrischem Gebiet dürfte dies völkerrechtswidrig sein. Zumal dies keine menschenfreundliche Geste des türkischen Präsidenten darstellt. Damit will er zum einen erreichen, dass weniger Menschen aus Syrien in die Türkei fliehen. Zum anderen will Erdogan entlang der Grenze zu Syrien einen mehrere Kilometer breiten Pufferstreifen schaffen. Damit könnte Ankara den Vormarsch syrischer Kurden kontrollieren. Das dürfte der eigentliche Hintergrund von Erdogans „Großzügigkeit“ sein, denn die Kurden sind ihm wegen ihrer Autonomiebestrebungen schon lange ein Dorn im Auge.

Die Masse der Flüchtlinge wäre somit schon heute bei uns angekommen, hätten nicht die Türkei und die Balkanländer derart drastische Maßnahmen ergriffen. Das Problem ist lediglich regional bzw. national verschoben, nicht gelöst. Die Fluchtursachen bestehen nach wie vor – vor allem in Syrien!

Als Gegenleistung für seine Politik verlangt Ankara insgesamt sechs Milliarden Euro von der EU, Visafreiheit für türkische Bürger schon ab Juni diesen Jahres, sowie beschleunigte Beitrittsverhandlungen mit Brüssel. Viele sprechen von „Erpressung“. Erdogan will die Situation (aus)nutzen, um sein Land in die EU hinein zu manövrieren. Derzeit stiefmütterlich behandelt werden die Themen „Wahrung der Pressefreiheit“ und „Umgang mit den Kurden“ in der Türkei. Die Zustände in Idomeni/Nord-Griechenland sind hinreichend bekannt. Wie es den 2,7 Millionen Flüchtlingen in der Türkei geht, darüber wird wenig berichtet. Wenn insgesamt sechs Milliarden Euro fließen sollten und die türkischen Forderungen erfüllt werden, wer garantiert den Flüchtlingen in der Türkei, dass ihnen dauerhaft ein menschenwürdige Existenz gewährt wird?! Die Pläne einer Stadt auf fremdem Gebiet sprechen Bände …

Eine europäische Lösung der Krise ist derzeit nicht in Sicht, um nicht zu sagen: eine solche ist gescheitert! Griechenland wird der Lage um Idomenie kaum noch Herr. Wer garantiert, dass die geplanten Massenabschiebungen von Griechenland in die Türkei rechtmäßig, sprich im Einklang mit europäischem und internationalem Recht sind?!

Es ist im Moment viel dem kritischen Auge der Öffentlichkeit entrückt, vielleicht auch verschwiegen worden. Die Angelegenheit ist für uns alle – für die Flüchtlinge wie auch für Europa – lästig. Aber wir müssen mit ihr umgehen und eine Lösung finden.

Die Lösung muss sich bewegen auf dem Boden des Rechts, nicht hinter Stacheldraht. Wir haben uns in Europa für die Demokratie entschieden. Demgemäß gilt es Regelungen zu finden, die auf rechtlichen Grundlagen fußen.

Panikentscheidungen fallen irgendwann auf uns zurück!