La bulle britannique menace de sauter ! Les brokers de la City voient avec panique ce qui pourrait se passer d’ici peu dans le monde financier. En particulier l’immobilier est ébranlé. Que ce passerait-il si des banques quittaient Londres ? Il est question de trouver une autre ville pour recueillir les rescapés. Mais tirer la couverture à soi laisse sur son chemin tous ceux qui croyaient que la raison l’emporterait en Grande-Bretagne. Ils se trouvent face à la tempête, non préparés. Le brexit était pour eux une utopie. Ils se sont dits que les citoyens ne pouvaient pas scier la branche sur laquelle ils sont assis. Ils le peuvent ! Tout autour d’eux que de la porcelaine cassée. Les traders ne savent pas au juste jusqu’où la bourse les entraînera. En tout cas pas à la hausse. Pour les Européens il n’a à priori qu’une solution : se démarquer au plus vite de la City. Cela ne se passera pas volontairement, mais il faudra endiguer au mieux le courant qui menace de tout emmener sur son passage. Il ne sert à rien de faire le dos rond, nous aussi sommes concernés par la chute vertigineuse de la livre ou de l’instabilité du marché en général. Tout triomphalisme serait de mauvais aloi. Il s’avère que nous sommes aussi sujet aux coups de boutoir de l’ouragan. Vouloir enterrer sa tête dans le sable ne servirait à rien. Que faire ? Je partage la volonté de Monsieur Junker, lorsqu’il réclame avec d’autres un retrait plus rapide de l’UE de la fière Albion. Tout retard ne pourra que nous laisser pantois, paralysé en quelque sorte. Mais David Cameron ne semble pas prêt à endosser les responsabilités. Oublie-t-il qu’il a voulu jouer à l’apprenti-sorcier ? Avant de promouvoir le référendum, il aurait dû jauger les risques en cas de victoire. Il ne l’a pas fait ce qui déclenche le désarroi. Lorsque son ministre des finances essaie de limiter la casse en déclarant que tout restera comme avant, c’est de la méthode Coué. La bourse n’en a rien à faire et ne se calme pas pour autant. Elle est à même de dévoiler la vérité et cette dernière n’est pas agréable à entendre. Weiterlesen
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Les négationnistes ont-ils des couilles ?
Churchill ne serait pas fier de ses compatriotes qui se conduisent comme des lâches. Proférer des injures contre l’UE, traité les migrants d’inférieurs et être racistes auraient dû ouvrir les yeux des Anglais. Casser du sucre est une chose, recoller la porcelaine cassée une autre. Nigel Farage a jeté l’éponge en déclarant qu’il avait obtenu gain de cause. Aux autres de se débrouiller ! Quel triste sire ! De même ce guignole de Boris Johnson. Je les méprise moins pour leurs opinions que pour leur couardise. Cela doit être une caractéristique des populistes de prétendre vouloir sauver le monde, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’action, de se débiner. Mais il y aussi les autres, comme l’autocrate hongrois, qui se croit permis de discriminer les plus pauvres, d’être antisémite et de museler la presse. Si c’est cela l’avenir il n’y a plus qu’à se tailler. Ce n’est pas un hasard, que Donald Trump se fasse ovationner par les nazis américains parce qu’il diffame l’étoile de David. C’est triste de se retrouver à la merci de l’imbécillité. Plus triste encore que des êtres un peu demeurés leur accordent du crédit. Et nous ? Au lieu de prendre les rennes, nous sommes comme figés devant une telle ignorance. Nous laissons faire au lieu de réagir. L’expérience britannique devrait être la démonstration qu’une grande gueule n’est pas un gage d’efficacité. Hitler a démontré où de telles diatribes peuvent mener. Au moins il a concrétisé ce qu’il a écrit dans « Mein Kampf ». Personne ne pouvait dire qu’il n’était pas au courant des visées du führer et pourtant ils l’ont élu, ovationné et adulé. Un peuple cultivé et marqué par ses grands philosophes a perdu toute mesure. Il y a de quoi désespérer, quand on se rend à l’évidence que même de grands cerveaux ont failli, comme Martin Heidegger. La preuve que l’intelligence n’a rien à voir avec le fanatisme, que tout le monde peut être atteint par ce virus. Weiterlesen
UE, à quand l’électrochoc ?
Au lieu de se creuser les méninges au sujet de sa pérennité, le couple franco-allemand ferait mieux d’agir en ce qui concerne l’UE. La prudence d’Angela Merkel est certes compréhensible, mais je soutiendrais plus volontiers ce que la gauche démocratique européenne préconise : une rénovation complète du modèle européen. Le coup de semonce venant de Grand-Bretagne devrait nous faire réfléchir. Quelle est la raison du rejet de l’UE par une majorité de citoyens ? Jean-Claude Junker a raison lorsqu’il émet la crainte que le virus anti-bruxellois pourrait s’étendre à d’autres États-membres. Je suis persuadé que si la question était posée ailleurs, nous aurions des résultats similaires à ceux de l’Angleterre. L’UE n’a pas réussi à atteindre les individus en ce qui concerne son acceptation. Elle est considérée comme une administration rigide qui n’a qu’un but : apporter son soutien aux lobbys financiers et économiques. L’aspect social a été négligé d’une manière inacceptable. Le manque d’empathie par rapport aux plus démunis est flagrant. Les jeunes gens en Espagne, Grèce ou ailleurs autour du périple méditerranéen peuvent en témoigner. Tous ceux qui sont au chômage ou craigne pour leur avenir, se sentent abandonnés. Il est urgent, quoiqu’en pense la chancelière, de corriger cela. Il en est de même du déroulement démocratique au sein de l’UE. Les gens ont le sentiment que les décisions sont prises sans qu’aucun contrôle ait lieu. Le sauvetage de l’Euro en est la preuve. Les groupes de travail n’hésitent pas à agir sans avoir l’aval du parlement européen. Tout au moins c’est ce que je ressens. À force de vouloir rendre efficace un appareil à première vue rigide, le contrôle démocratique a été laissé de côté. C’est dire que les corrections sont indispensables, qu’elles ne soient repoussées aux calendes grecques. Il faudrait qu’un message clair se dégage au plus vite. Tout attentisme serait un argument de plus apporté aux populistes, qui n’ont qu’une idée en tête : détruire au plus vite l’Union. Les politiciens me donnent l’impression d’être abasourdis. Il est néanmoins bon qu’ils réclament au plus vite la sortie de la Grand-Bretagne de la famille communautaire. Il serait bon que le divorce se réalise bientôt. Tant que cela ne sera pas fait, il est probable que rien ne bougera. Weiterlesen
L’année des fossoyeurs !
Quel gâchis ! 2016 sera-t-elle l’année des fossoyeurs ? Avec le brexit la Grande-Bretagne s’est creusée une tombe ! Où veux-je en venir ? Il aura peut-être comme conséquence la désintégration du pays. L’Écosse pourrait se séparer de l’Angleterre. L’Irlande du Nord serait éventuellement aussi tentée de suivre une telle démarche. Mais n’oublions pas que c’est plus ou moins un territoire occupé. Il est effectivement peu probable qu’elle puisse être réunifié à sa patrie-mère. Cela pourrait occasionner un conflit armé entre les protestants et les catholiques. Les partisans d’un départ de l’UE ont-ils mesuré le danger que leur acte pourrait déclencher ? Le fait est, que Londres aura de plus en plus de mal de maintenir le statut-quo actuel ! Au lieu d’unir des femmes et des hommes de bonne volonté, les séparatistes ont jeté de l’huile sur le feu. Ce qui s’ensuivra risque d’être bien pire que l’UE. La tentation de vouloir tout détruire ce qui est établi est un phénomène malheureusement humain. C’est la preuve que la paix est plus ou moins une notion abstraite. Que le virus de la guerre est omniprésent. Le populisme risque de prendre le dessus. Ses militants n’ont qu’une chose en tête : la prise du pouvoir. Ils essaient de faire croire au peuple, qu’ils détiennent les clefs de l’effectivité. C’est le contraire qui est le cas. Mais on ne veut pas qu’il soit dit. Lorsqu’on lit leurs programmes, il n’est question que d’interdits. Et la liberté individuelle? Elle en prendra pour son compte ! J’ai aussi comme Jean-Claude Juncker la crainte que d’autres nations suivront l’exemple du Royaume Uni. Cela ne présage rien de bon, car cela aura pour conséquence la terre brûlée. Il serait normalement grand temps de réagir contre cette peste qui menace de nous anéantir, mais l’impuissance est de mise. Les démocrates se perdent dans des débats plus ou moins erronés, au lieu de partir franchement à l’attaque. Les représentants des États n’anticipent plus, ce qui est fatal pour l’avenir. Ils ne sont plus en mesure de propager de nouvelles perspectives. Le pragmatisme, aussi légitime soit-il, a tué tous les rêves. Si la réalité était plus attrayante, cela ne tirerait pas à conséquence. Weiterlesen
Lorsque les tripes votent !
5 heures 10. Les tripes semblent s’être rendues aux urnes. D’après les chiffres actuels, les électeurs partisans du brexit gagneraient avec 51,7% le référendum. Ce que personne en Europe n’osait penser, l’obscurantisme gagne de plus en plus de points et réussit à tout détruire sur son passage. La livre est en chute libre, l’économie vacille. Un suicide collectif ? Comment décrire autrement ce qui se passe !
5 heures 25. Le Nikkei perd 3,1%. L’or gagne 5,3%. C’est probablement qu’un début. J’ai de la peine à comprendre que le pragmatisme des Anglais puisse à ce point sombrer dans le vide. Les électeurs ne comprennent-ils pas qu’ils sombrent ainsi dans un marasme social ? Que leur emploi est ainsi mis en danger ?
5 heures 32. Birmingham vote avec 3000 voix d’avance pour le brexit. La preuve que l’UE est pour le peuple une entité étrangère. Bruxelles n’a pas réussi à gagner les cœurs. Elle est restée une administration froide dans ses décisions, très éloignée des besoins individuels. Sans un revirement complet de sa manière d’être, l’Europe continuera à se désagréger. Où est le programme social ? L’empathie pour les plus faibles semble s’être enlisée. Il serait trop facile d’accuser d’idiotie tous ceux qui se sont prononcés pour le grand départ.
5 heures 45. Il y a eu des voix qui se sont élevées contre le manque de démocratie à la tête de l’UE. C’est malheureusement un fait que je ne peux pas contredire. La crise grecque a démontré quelles prérogatives ont les bureaucrates. Il est passé dans les mœurs de prendre des décisions unilatérales sans pour autan passer par le peuple. C’est le prix que nous payons actuellement. Tout cela me déprime !
Le brexit : out for Europe ?
Devons-nous enterrer l’Europe aujourd’hui ? Non, trois fois non ! Quel que soit le résultat du brexit, nous devons plus que jamais croire en nous. Toute sorte de défaitisme serait négatif. Je sais, la situation est plus que tendue, mais il serait vain de se rendre responsable si le scrutin était négatif pour nous tous. Tout a été fait pour convaincre les anglais à rester au sein de l’UE. Il ne fait aucun doute que le populisme a pour beaucoup de citoyens un grand attrait. C’est de cela qu’il s’agit outre-manche. Le projet soutenu par un Boris Johnson, l’ancien maire de Londres, a des relents de racisme, d’exclusion. Il s’en défend évidemment, mais ses alliés n’ont pas peur d’utiliser des arguments diffamatoires pour imposer leurs vues. Jo Cox avait mis en garde les électeurs du Yorkshire dans un dernier article de ne pas mélanger le maintien de son pays en UE avec une politique migratoire. Elle trouvait déplorable que de tels arguments soient mis en avant. Non sans raison elle a croqué une esquisse, de ce qui pourrait se passer économiquement et socialement en cas de victoire des nationalistes! Ce serait une catastrophe pour bien des ménages. Une position réaliste de sa part avant son assassinat. Mais lorsque les émotions sont en jeu, ceux qui se trouvent camper sur une branche, n’hésitent pas à la scier, malgré les dangers qui les attendent à ras-le-sol. Je crains fort que l’aveuglement soit au rendez-vous aujourd’hui. La Grande Bretagne n’est plus la grande puissance planétaire qu’elle avait été dans le passé. Comme l’Autriche, elle est passée au statut d’une nation moyenne. Il est bien éloigné le temps du colonialisme où il suffisait de claquer des doigts pour être servi. Le panache d’antan n’est plus qu’un vague souvenir. Même si la monarchie essaie de garder un certain lustre, cela ne repose plus sur des réalités. Ces dernières sont assez modestes. Weiterlesen
L’économie et les populistes
Que ce soit au FN, chez les partisans du Brexit ou chez les leaders de l’AfD en Allemagne, les populistes ont des programmes économiques défiant l’aspect social. En voulant imposer un certain dirigisme, il s’avère difficile de garder un équilibre de l’emploi. Vouloir mettre en veilleuse les lois du marché est une utopie en soi. En Grande-Bretagne, les spécialistes des finances prévoient une récession assez considérable ayant pour conséquence un nombre grandissant de chômeurs. Sadiq Khan, le maire de Londres, l’a bien fait comprendre à Boris Johnson, un chaud défendeur du Brexit. C’est dans ce domaine, touchant un bon nombre de travailleurs et leurs famille, que la campagne pour ou contre le départ de l’Europe se dirige. Il est difficile de suivre les arguments des pro-brexit. Ils sont bien obligés de reconnaître que le danger d’un retour d’une certaine précarité n’est pas à exclure. Il ne faut pas qu’ils s’attende,dans un tel cas, à de l’aide communautaire. S’ils se déclaraient pour, les Anglais tireraient un grand nombre d’autogoals. Il serait souhaitable que jeudi une majorité du peuple retrouve sa raison au lieu de se laisser embobiner par des chimères. Lorsque le ventre parle en politique, cela recèle bien des aléas. Marine Le Pen appelle de ses vœux que Boris Johnson et ses amis puissent provoquer l’irrémédiable. Lorsqu’on lit son programme économique et financier, l’incompétence vous saute aux yeux. En prônant l’anticapitalisme elle touche des électeurs croyant que leur mauvaise situation ne découle que de là. Je suis le dernier à vouloir approuver la mainmise des marchés financiers concernant notre manière de vivre. Mais il serait parfaitement utopique de croire qu’en éliminant d’un coup de crayon un tel système, cela se ferait sans remous. La mondialisation est un fait objectif. Il est presque impossible de revenir en arrière. Weiterlesen
Cox et le brexit
Aura-t-il fallu cet immonde meurtre, pour qu’une majorité d’Anglais reviennent à la raison ? Pour Jo Cox un tel sacrifice devrait aboutir à un refus de voter pour le brexit. Je me sens mal à l’aise devant une telle constatation, qui démontrerait qu’un martyre peut faire bouger notre société. Faut-il que le sang coule afin que les gens ouvrent les yeux ? Probablement, mais quel aveu d’impuissance de notre part ! Ne suffirait-il pas de faire travailler ses méninges ? Malheureusement cela ne semble pas être le cas. Je n’ai aucun scrupule d’aborder aujourd’hui le même thème que hier. Cette agression sur une jeune mère de famille me bouleverse. Son mari fait bien comprendre aux électeurs, que le fait de refuser le brexit serait un message fort en faveur de son épouse. Ce serait un acte de reconnaissance envers sa pensée politique qui s’oppose à toutes formes d’exclusions. Il est prouvé que ce sont des paroles racistes et populistes qui dominent la campagne. Le patriotisme ne joue pas le premier violon. Une fois de plus la politique migratoire se trouve au centre des récriminations. Jo Cox ne voulait pas que son pays s’isole, vire à l’extrême-droite. Ce serait une des conséquences d’un départ. Aussi l’altération des revenus. Elle qui est née dans un milieu populaire peut très bien s’imaginer ce qui peut se passer dans ces ménages. Les travailleurs et les petits employés seraient les premières victimes. Comme FMI l’a fait remarquer, le brexit provoquerait probablement une crise économique. Une réalité, que les partisans de la rupture avec l’UE nient évidemment. En tant que travailliste, Jo Cox ne pouvait pas faire autrement que d‘œuvrer pour le bon sens. Même si ce n’était pas en premier lieu le brexit qui se trouve à la base du meurtre, il est impossible aujourd’hui de dissocier l’opinion politique de la victime avec ce drame, d’autant plus que l’assassin doit avoir des liens avec l’internationale des néonazis. La police a trouvé chez lui des indices allant dans son sens. Cela reviendrait à dire que le camp des fanatiques idéologiques instrumente la campagne. Weiterlesen