C’est une honte ! La Grande Bretagne qui a exploité d’une manière immonde ses colonies, se permet d’être raciste envers les ressortissants de ces pays. Maintenant il est clair que le Brexit était avant tout destiné à l’exclusion des gens de couleur. Theresa May a déclaré qu’elle voulait rendre l’insertion des étrangers dans les entreprises britanniques de plus en plus difficile. Lorsque j’entends de tel propos nationalistes, je me dis que le départ de cette nation ne sera qu’un bien. La première banque, un établissement russe, quittera Londres d’ici peu. Sans aucun doute d’autres suivront. L’économie prendra un sale coup. L’attitude du gouvernement est d’une arrogance rare. Il pense encore que l’UE lui fera des ronds-de-jambes et lui accordera des privilèges. Je ne vois aucune raison de le faire. La libre circulation des marchandises ne peut se faire sans celle des personnes. Qu’on se le dise à Downing Street. La Grande Bretagne menace de courir à sa perte par son attitude populiste et incompatible avec les prérogatives actuelles. Ses dirigeants pensent pouvoir faire marche-arrière sans pour autant essuyer des revers. Cela ne se passera pas ainsi. En clair, nous avons affaire à un pays profondément divisé. Il est effrayant ce que la haine de l’étranger peut provoquer. Il ne fait pas de doute pour moi, qu’une partie de l’intelligence désertera l’île. Qu’aurait-on encore a perdre dans un pays qui est sur le déclin. Que de porcelaine cassée ! Il était à prévoir que Theresa May prenne de plus en plus le parti de tous ceux qui nous crachent dessus. Il faudra dans un tel cas que l’UE reste dure et qu’elle renvoie ce pays dans tous ceux qui s’isolent. Il faudra que les frontières avec l’Europe se referment encore plus et ceci de notre côté. Je ne sais pas si Madame le premier-ministre se rend vraiment compte des conséquences économiques et sociales que cela entraînera pour l’Angleterre ? Weiterlesen
Schlagwort: Brexit
Brexit, la valse-hésitation !
Entre les vœux pieux de la Grande-Bretagne et la réalité européenne, il semble avoir un fossé. Si le nouveau gouvernement anglais pense que lors des négociations du brexit qui commenceront en 2017, il pourra tirer l’épingle du jeu en espérant en retirer que des avantages, il pourrait bien se tromper. La chute de la livre semble confirmer que les milieux financiers et économiques ne partagent pas forcément l’optimisme de Theresa May. Une fois de plus le Royaume-Uni semble être plongé dans un passé certes glorieux mais aujourd’hui obsolète. Non, l’empire ne fait plus la pluie et le beau temps. Comme on le sait, le démantèlement de l’outil industriel en faveur de l’argent facile de la City est un facteur d’instabilité. Il suffit que les marchés délaissent Londres au profit de Francfort ou ailleurs, il sera alors difficile pour les anglais de maintenir leur niveau de vie. Il n’est pas non plus de l’intérêt de l’UE de précipiter la fière Albion dans une situation précaire. Mais pour que le commerce marche, il faut être performant dans le domaine technologique. Il y a eu de graves manques ces dernières années en ce qui concerne la recherche. Je crains bien que les décideurs s’en mordront les doigts. Une fois de plus la preuve est démontrée que le brexit est un jeu de poker. Les dommages ne pourront être réduits que si le goût du travail et de l’effort seront à nouveau d’actualité. Ce n’est pas en se reposant sur des lauriers, qui n’existent plus depuis bien longtemps, que le renouveau pourra se réaliser. Le défit est énorme avant tout dans les domaines économiques et sociologiques. Ce qui est déconcertant, c’est de voir une certaine candeur, qui pourrait bien être une forme d’arrogance. Le pays ferait bien de s’en départir au plus vite et de prendre conscience que seul le réalisme, même s’il est douloureux, pourra le tirer d’affaires. En mettant un frein à la libre-circulation des personnes, il ne peut pas s’attendre à une attitude différente au sujet des marchandises. J’ose émettre le souhait que l’UE ne fera pas des faveurs envers un pays qui a pris la décision de s’isoler et de faire bande à part. Si cette volonté était vraiment perceptible, ce serait plus simple. J’ai l’impression qu’il n’y a pas de projet et c’est ceci qui est franchement inquiétant. Weiterlesen
Le Brexit et les subventions
Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés.
Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ? Weiterlesen
Le Brexit et les subventions
Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés. Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ?
pm
Re-Union?
Großbritannien will uns ernstlich verlassen. So der Volksentscheid! Die Briten waren schon immer ein etwas eigensinniges Inselvölkchen, was oft mit den Bräuchen auf dem Kontinent auf Kriegsfuß stand. Aber die Briten sind nicht die ersten, die der Union den Rücken kehren. Schon die Grönländer praktizierten einst den „Gröxit“ und traten aus.
Grönland wurde als autonomer Bestandteil des Königreichs Dänemark Mitglied in der damaligen EWG, der Europäische Wirtschaftsgemeinschaft, einem der Vorläufer der EU. Allerdings: Bei der Volksabstimmung in Dänemark 1972 stimmten nur 3.905 Grönländer für eine EWG-Mitgliedschaft, 9.386 dagegen. Vor allem das Thema Fischfang und die damit verbundene Öffnung der Gewässer für europäische Fangflotten war den Inselbewohnern ein Dorn im Auge. Auch der mit der EWG-Mitgliedschaft verbundene Zugang zu den Bodenschätzen auf der größten Insel der Welt sorgte für Ärger bei den Grönländern.
Autonom ist Grönland seit 1979. Es entwickelte sich eine Volksbewegung mit dem Ziel, die Insel von der EWG loszueisen. Am 23. Februar 1982 gab es eine Volksabstimmung, bei der sich 53 Prozent der Grönländer für einen EWG-Austritt aussprachen. Von den 23.795 Wählern stimmten 12.615 für den Austritt, 11.180 für den Verbleib. Es dauerte aber noch weitere drei Jahre bis das Eiland tatsächlich auch austreten konnte.
Nach dem Votum folgte eine Serie von schwierigen und langwierigen Verhandlungen zwischen EWG-Verantwortlichen und den Regierungen in Grönland und Dänemark. Man wollte die EWG zwar verlassen, aber trotzdem weiterhin mit den Mitgliedstaaten Handel treiben. Diese spielten aber offenbar auf Zeit, um den Austritt zu blockieren oder eine noch bessere Verhandlungsposition einzunehmen. Dem Parlament in Nuuk platzte der Kragen. Grönland beschloss, die EWG ganz einfach ohne Vereinbarung zu verlassen. Die Regierung Dänemarks war seinerzeit total überrascht, stellte sich aber auf die Seite Grönlands.
Dann ging alles sehr schnell. Eine Vereinbarung, die der Insel das Recht gibt, weiterhin ihren Fischfang zu regeln und in anderen Länder zu verkaufen, wurde unterzeichnet. Die EU erhielt fast die gleiche Menge an Fangrechten, die sie zuvor hatte, und Grönland hatte die gleiche Menge an Geld für seine Fische.
Dafür, dass die europäischen Fischereiflotten weiter in grönländischen Gewässern fischen können, zahlt Brüssel Grönland viel Geld. Für den Zeitraum von 2014 bis 2020 erhält die Insel durch die sogenannte „EU-Grönland-Partnerschaft“ round about 217 Millionen Euro für die Sektoren Wirtschaft und Bildung, sowie für den Arbeitsmarkt. Grönland hat weiterhin Zugang zum gemeinsamen Binnenmarkt und die Einwohner werden wie EU-Bürger behandelt.
Die Argumente gegen einen Austritt, die damals vorgebracht wurden, erinnern stark an jene, die jetzt beim „Brexit“ zu hören waren. Es wurde gemunkelt, dass es schlecht für Grönland sei, die Wirtschaft würde zusammenbrechen, die Preise explodieren und es sei schlicht unmöglich, weiter auf der Insel zu leben, so Lars-Emil Johanson, der grönländische Parlamentspräsident, gegenüber der englischen Zeitung dailymail.
Obwohl nur relativ wenige wirtschaftliche Verbindungen zu entflechten waren – die meisten betrafen ohnehin nur das Thema Fischfang -, wurde der „Gröxit“ erst 1985 vollzogen. Seither sind die Grönländer zwar dänische Staatsbürger, aber keine der EU. Grönland handelte mit der EU einen Assozierungsvertrag aus und die Insel gilt aktuell sogar als Überseeterritorium der EU (OCT). Das heißt Grönland gehört nicht zum Zollgebiet der Gemeinschaft, der Status als „OCT“ bringt den 56.000 Grönländern aber zumindest die Vorteile einer Zollunion.
Gibt es Möglichkeiten einer Re-Union mit der „Union“?
Derzeit wird ernsthaft auf der Insel ein möglicher Wiedereintritt in die EU debattiert. Es geht vor allem darum, mehr Infrastruktur-Investitionen ins Land zu holen und weniger von der Fischindustrie abhängig zu sein.
Grönlands ehemaliger EU-Repräsentant Vesterbirk appellierte vor dem Brexit-Referendum an die Briten, man solle daran denken, dass die EU ein „Benefit“ für die Mitgliedsstaaten darstelle und nicht für jene außerhalb der Gemeinschaft. „Du bekommst nichts, wenn du nicht gibst!“.
Brief vom 12.7.2016 – Petra & Pierre im Gespräch
Liebe Petra,
Exit, Brexit, Exitus, es lebe die Dämlichkeit! Das Volk ist blöd, eine Tatsache, die in England ganz besonders zum Vorschein kam. Sie haben sich von den Populisten an der Nase herumführen lassen mit Helden, die – sobald die Entscheidung fiel – das Weite gesucht haben. Solche Prachtexemplare findet man überall in Europa, in der AfD oder bei der Nationalen Front von Marine Le Pen. Oft ein zerstrittener Haufen, der sich als „Retter der Nation“ darstellt. Zum Kotzen ist, dass diese Pappfiguren mit provokanten Sprüchen Erfolg haben. Donald Trump weiß sehr genau, mit welchen Idioten er es zu tun hat und hat ganz einfach ihre Sprüche übernommen und auch ihren Hass gegenüber den Schwarzen, die sie Neger nennen und natürlich alle Muslime, die nur ein Pack von Terroristen sind. Nicht zu vergessen die Juden, die im Hintergrund den Untergang unserer Zivilisation planen und die Latinos, die sich wie die Kaninchen vermehren. Und die arme Weisen? Viele sind geistig impotent und tanzen um das goldene Kalb, in der Hoffnung von ihm gerettet zu werden. Das nenne ich Obskurantismus, eine Dämmerung, die uns immer mehr umhüllt.
Ja Petra, es steht schlecht für unsere Kinder, noch vielmehr für unsere Enkel. Was kann die Ursache dieser Pest sein? Die Unkenntnis! In der Schule steht der politische Unterricht ganz hinten. Man will sich nicht kompromittieren, indem man eine eigene Meinung vertritt und auch hier herrscht die Feigheit. Und doch wäre es von größter Wichtigkeit, dass die Kids besser informiert wären. Viele von ihnen sind, wie du es schreibst, in England nicht wählen gegangen und jetzt jammern sie, aber es ist zu spät. Jeder Mensch trägt seine Verantwortung, aber natürlich sind immer die anderen dran Schuld. Man hat der Jugend eingetrichtert, dass es besser sei, keine Meinung zu haben und wenn sie doch vorhanden ist, sie nicht zu verkünden – es könnte der Karriere schaden. Das die Schafe am Ende doch im Schlachthof landen, haben sie übersehen. Potentielle Mini-Führer sehen darin ihre Chance und das nicht ohne Grund. Sie ernten immer mehr Stimmen, weil sie den Eindruck vermitteln, alle Parasiten wegfegen zu können und wie es in solch einem Fall ist, sind die Ausländer, die Behinderten, die Schwulen und die sozial Schwachen damit gemeint. Weg mit diesem Gesindel! Wer das so ausdrückt erntet damit Beifall.
Wie du siehst, liebe Petra, ich sehe den Populismus als eine riesige Gefahr. Ich könnte mir sehr wohl vorstellen, dass er uns Kriege einbringen wird. Das Merkwürdige dabei ist, wenn man davon spricht, will das kaum jemand verstehen. In einer Zeit, die von den Kommunikationstechniken beherrscht wird, tauchen immer wieder alte Muster auf. Die User sind keineswegs toleranter geworden, im Gegenteil. Sie suchen nach einem Lotsen, der sie in einen sicheren Hafen führen kann und übersehen dabei, dass sie in der Hölle landen werden. Das wollen sie nicht wahr haben, ziehen es vor, sich zu untergeben. „Jawohl Meister, wie Sie wollen!“ Von Freiheit kann keine Rede sein. Der Materialismus hat sie verseucht. Um sich wirtschaftlich nicht zu gefährden bleiben sie in ihrer Mehrheit sehr passiv und übersehen dabei, dass sie somit der Demokratie schaden. Sie vergessen, dass sie auch Verantwortung tragen und sie den Populisten zu übermitteln, ist die schlimmste Alternative. Sich nur nicht die Hände schmutzig zu machen, scheint die Devise zu sein und ds wird hemmungslos von den Großmäulern ausgenutzt. Wie sollte es weitergehen? Ich appelliere an die Jugend, sich endlich gesellschaftlich zu engagieren, ihr ganzes Gewicht in die Waagschale zu werfen. Sie soll endlich ihre Apathie in die Besenkammer verbannen und – wenn es sein muss – ihr Unbehagen laut zum Ausdruck bringen und wenn es sein muss, auf der Straße.
In diesem Sinn, lebe Petra.
Umarmungen!
Pierre
//pm
Bye bye les Anglais !
Theresa May succédera demain à David Cameron à la tête du gouvernement de sa Majesté. Elle a été une partisane modérée du maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. Sa nomination a démontré que ceux qui avaient voté pour le Brexit n’ont pas eu gain de cause. Malgré ses convictions, elle ne reviendra pas sur les résultats du référendum et se mettra en contact avec Bruxelles pour amorcer le grand départ. Madame May a beau dire que l’Angleterre sera en fin de compte la gagnante, je n’en crois pas un traître-mot. Il ne faut pas se leurrer, du point de vue économique c’est un désastre, d’autant plus que l’UE n’a aucune raison de lui faire des cadeaux. Mais aussi en ce qui concerne la politique elle aura du mal à rafistoler le pot cassé. La nation est partagée en deux camps bien distincts : celui des pragmatiques, l’autre des nostalgiques. Ces derniers sont en majorité des personnes âgées qui n’ont pas remarqué que la grande Albion n’est plus qu’un mirage. Si le chômage venait à augmenter, il y aura de plus en plus de tensions. Ne nous faisons pas d’illusions : ce n’est que dans la libre circulation des biens et des citoyens que les effets nocifs du Berxit pourraient être atténués. Si on en croit le vox populi, c’est justement là que le bât blesse. En se réfugiant derrière un mur, le pays s’isolera de plus en plus et ne sera pas en mesure de remédier à la crise. Maintenant il est trop tard de faire machine-arrière. Theresa May le sait parfaitement. Le Royaume-Uni a démontré dans l’histoire que lorsqu’il était acculé, de nouvelles forces ont pu braver le destin. Je pense en particulier à la seconde guerre mondiale. Lorsque la nation subissait les coups de boutoir d’Adolf Hitler, elle a su résister et a finalement été une des artisanes de la victoire finale. Mais le passé ne se répétera pas. Maintenant il faudra cuver le vin tiré et comme on le sait, il est amer. Je suis un démocrate et suis d’avis qu’un plébiscite doit être respecté. Mais malgré tout j’aurais espéré que les responsables se concertent avant de se référer à l’article 50 de la constitution de l’UE qui prévoit les modalités de départ. Mais cela restera un vœux pieu. Weiterlesen
Brief vom 11.07.2016 – „Petra & Pierre im Gespräch“ (Teil 1)
Lieber Pierre,
eine bedenkliche Situation dieser Brexit und die in Frage kommenden Premier-Nachfolger haben offenbar allesamt die Hosen voll. Es bleibt nur noch eine Dame der beiden Torys-Damen übrig, denn die Erstere hatte auch keine Courage, dieser nun folgenden Aufgabe gerecht zu werden. Die heutigen Worte von Theresa May „Ich werde aus der Brexit-Situation einen Erfolg für Großbritannien machen und es wird ein harter Kampf, unsere Interessen durchzusetzen.“ Na dann… Prost, unterlasse ich jetzt mal besser, denn die Tee trinkenden Alten sind es gewesen, die dieses traditionsreiche Land aus der EU gewählt haben und die Jungen, die darin eine große Chance sehen und hatten, waren zu träge, um ihre Stimme abzugeben. So ist das, wenn man in einer Demokratie keinen Gebrauch von seinem freien Wahlrecht macht, dann darf man hinterher nicht jammern. Mrs. May war keine Befürworterin des Brexit, tut aber heute nun alles, dem Wunsch des Volkes gerecht zu werden und zeigt Fahne im Wind (im negativen Sinne). Jaja, da wären wir wieder bei den alten politischen Regeln…
Lieber Pierre, mir gefällt das ganz und gar nicht, wie du dir denken kannst. Die Zeiten des goldenen Königreichs sind lange vorbei, aber die Alten halten an Traditionen fest, die keine mehr sind. Zahlreichen Studenten aus aller Welt wird das Studieren und der Aufenthalt schwerer gemacht und wie heute verkündet, soll nun sorgfältig geprüft werden, welche EU Bürger zukünftig eine Arbeitsgenehmigung und Aufenthaltsrecht bekommen – von Nicht-EU-Bürgern ganz zu schweigen.
Für mich ist das alles ein Grund, nicht wieder in das alte Pfund zu investieren und wieder einmal geht es um Ausgrenzung, Abschottung und selbstbestimmte Regeln, wie viele „Flüchtlinge“ ins Land kommen dürfen. Wieder einmal geht es um Nationalbewusstsein, Ängste und Grenzen für „Andere“. Beschämend. Hat London nicht auch den multikulturellsten Touch weltweit und ist auch genau deshalb eine hippe Metropole, die für die ganze Welt spannend ist? Rosamunde Pilcher mit den verstaubten Häkel-Deckchen und Meeresbrandungs-Rauschen auf romantischen Klippen ist aber nicht die moderne Welt, das ist die geistige Alte-Leute-Kaffeefahrt-Reise mit Teetässchen und Stützstrümpfen. Allenfalls gut für Liebesgesülze, Herzschmelz und sentimental tropfender Augenwischerei.
Großbritannien tritt bald in zähe Verhandlungen mit Brüssel und – ohne jemandem eins auswischen zu wollen – jetzt dürfen keine Zugeständnisse gemacht werden, weder im Dienstleistungs- noch Investitions-, noch Binnenmarkt-Sektor. Raus ist raus und da gibt es keine Vergünstigungen! Harte Schiene, aber in meinen Augen die Einzige, die sinnvoll ist, damit ein Europa zu einem starken Europa zusammenwachsen kann. Einen anderen Weg gibt es nicht und wer freiwillig davon abweicht, der muss die Konsequenzen tragen. Schade für die Menschen in dem Land, die das nicht wollten und auch sehr schade, wenn Großbritannien stark ins Rudern kommen wird. Schottland will sich davon abgrenzen, eine kluge Entscheidung.
Eigentlich wollte ich gar nicht politisch werden, aber wann immer mir menschliche Dummheit begegnet, lässt es mich nicht kalt und das war eine große Dummheit. Dumm war es ohnehin, dass Cameron dem Volk die Wahl gelassen hat. Gib dem Volk die Macht und alles geht den Bach runter. So ist es leider. Volksabstimmungen sind absoluter Unsinn, denn das Volk ist nicht in der Lage, vernünftig zu reagieren, zu agieren, geschweige denn einen neutralen, konstruktiven Entschluss zu fassen. Was dabei rauskommt, sieht man nun in Großbritannien… eine ehemalige Kolonialmacht, ein Königreich – im Inneren zerrissen und zersplittert und auf Kurs in eine Richtung, die weder weltoffen noch sinnvoll ist. Eine Sonderrolle haben die Briten ohnehin schon immer gespielt und jetzt spielen sie wieder. Ein gewagtes Spiel auf Kosten der Europäer! Das zum Thema „des Volkes Wahl“.
Herzliche Grüße, bye bye
Petra
© Petra M. Jansen