Il y en a marre de parler toujours de la situation politique qui ne se trouve pas au beau fixe. Que ce soit l’islamisme, le brexit ou la loi du travail, le monde semble être en ébullition. L’Euro 2016 vient à propos. Une manière de se changer les idées et ceci malgré les échauffourées dues à des supporteurs casseurs. Ce qui me saute aux yeux est le fait que des équipes qui sur le papier ne valent pas grand chose, ne se font pas dépecer par plus forts qu’elles. Que ce soit les islandais ou les albanais, elles se battent avec bravoure contre une réputation toute faite. Il est rassurant de voir à quel point elles se défendent et défient les molosses. Elles trouvent les moyens de faire trembler toutes les formations qui devraient se trouver à l’apogée. Une leçon magistrale pour tous ceux qui se complaisent dans la fatalité. Il en est de même dans la vie professionnelle ou dans la famille. Ce ne sont pas toujours ceux qui occupent le devant de la scène qui sont les gagnants. Chacun entre nous détient des forces inestimables. N’est-il pas clair que la croyance peut déplacer des montagnes ? Dans notre société, marquée par un esprit d’effectivité, toutes solutions ne correspondant pas à un schéma fixé d’avance est dérangeant. Cela fait grincer des dents. Et pourtant les faits devraient nous apprendre que tous partis-pris sont des leurres. La société ne fonctionne pas toujours d’une manière pragmatique ou logique. L’Europe se trouve sur une pente descendante. Tout le monde le sait mais personne ne trouve la force d’inverser la vapeur. Faut-il que le foot nous enseigne le contraire ? Si c’était vraiment le cas que toute soi-disant faiblesse n’est qu’une vue de l’esprit, il faudrait revoir sa copie. Peut-être retrouver une confiance qui a plus ou moins disparu ! Vu sous cet aspect, toute situation qui à priori semble être négative, peut nous redonner de la vitalité. C’est ce qui se passe ces jours chez des joueurs, qui refusent de tomber dans la fatalité. C’est une attitude que nous devrions suivre. Il s’agirait pour nous de se battre, d’affronter les problèmes sans se dire que tout est perdu. Non ! Seule la mort est irréversible. Weiterlesen
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Brexit for ever ?
J’aimerais que mon intuition me fasse défaut en ce qui concerne le brexit. L’impression chez moi prévaut que les anglais voteront contre l’UE et voudront faire cavaliers seuls. Barak Obama en visite à Londres, a essayé de soutenir l’apprenti-sorcier qu’est David Cameron. Celui par qui ce référendum a vu le jour. Un opportuniste qui risque bien d’être un jour le premier-ministre qui a poussé son pays dans le marasme. Un combinard qui a manqué de sens psychologique. Il aurait dû savoir que les hommes en général se laissent souvent tenter par le suicide et s’en serait un, si les oui l’emportaient. La livre baisse de jour en jour, la City met en garde le peuple de ne pas compromettre la situation économique. Elle le serait si les britanniques montraient à nouveau leur particularisme qu’ils considèrent comme leur image de marque. Sont-ils aussi aveugles pour ignorer que le propre des insulaires n’est pas de s’isoler ? Dans le passé ils ont colonisé une partie du monde ! Mais ils étaient les patrons. Ils menaient à la baguette les indigènes et les pressaient comme des citrons au nom de la fière Albion. Ces temps sont heureusement révolus, mais certains ne s’en sont pas aperçus. Ils s’enferrent à croire que leur vaisseau ne coulera pas. Cela peut être le cas, mais qu’en sera-t-il des emplois ? L’ardeur au travail n’est pas la principale qualité de ce peuple, qui a toujours profité des autres, aussi de nous les Européens. Maintenant qu’il faut aussi faire des sacrifices, ils s’en dédisent. Serait-ce cela la solidarité à l’anglaise. Weiterlesen
Brexit
Le référendum sur le maintien du Royaume Uni dans l’Union Européenne devrait avoir lieu au mois de juin 2016. Plus tôt que prévu. David Cameron veut négocier jusqu’à cette date un allègement des charges communautaires. Son but serait de réduire la solidarité au sein de l’UE au profit des intérêts nationaux. La crise grecque a démontré où cela peut mener. Il serait à mon avis plus opportun de coordonner certains paramètres comme par exemple les lois fiscales, celles concernant le travail et finalement aussi le social. Le premier ministre ne veut rien en savoir. Son but déclaré serait de favoriser le mercantilisme. On est loin des idéaux voulus par les pères de l’Europe. Si les autres pays acceptaient de telles corrections, ce serait se nier soi-même et en fait une victoire des forces populistes. Je crains fort que nous soyons maintenant obligés de nous faire à l’idée d’un départ en ce qui concerne la fière Albion. Les égoïsmes sont du poison pour l’avenir du continent tout entier ; un enterrement de première classe. Je pense que certaines chancelleries sont déjà en train de mettre en place un plan b. L’idée énoncée par François Hollande de créer un gouvernement unique au sein de la zone euro va dans ce sens. Ce serait la volonté de regrouper sous un même toit des nations ayant la volonté d’aller de l’avant. Une Europe à deux vitesses en serait la conséquence. Ce qui est déjà le cas aujourd’hui, comme l’a démontré l’ultimatum de Bruxelles concernant un Grexit éventuel. Weiterlesen
Brexit ? La peur des patrons !
L’économie britannique serait la grande perdante en cas de rupture avec l’UE. Les conséquences seraient très dures pour les salariés. Mais aussi les cols blancs ne pourraient plus pavoiser comme ils le font aujourd’hui. La sacro-sainte City a déjà un arrière-goût de ce qui pourrait se passer. La Deutsche Bank, par exemple, envisage de se retirer de Londres si les citoyens votaient pour le grand départ. Elle serait suivie par d’autres instituts, ce qui provoquerait le déclin de la place financière. Allez expliquer cela au peuple qui réagit d’une manière émotionnelle. C’est là qu’il est possible de jauger les effets négatifs du populisme. Cela me rappelle les diatribes de Marine Le Pen lorsqu’elle essaie de convaincre les électeurs que sa politique économique est efficace. Elle ne l’est pas, au contraire ! Tous ceux qui prônent le nationalisme ont perdu le sens de la réalité. David Cameron, en promettant la tenue d’un référendum en 2017 joue avec le feu. Pour des raisons électorales il l’a placé sur son agenda. Pour quelques voix en plus entraîner son pays dans un marasme est un risque qu’il n’aurait jamais dû prendre. Au nom d’un patriotisme ringard, ses concitoyens pourraient bien tourner le dos à l’Europe. Une attitude qui était encore possible tant que l’Angleterre était un empire. Qu’est-elle aujourd’hui ? Un pays qui a galvaudé son industrie pour ouvrir ses portes à de nombreux spéculateurs qui sont tentés par l’argent facile. Les fleurons de l’économie britannique ont été galvaudés, démantelés, vendus à l’étranger. Weiterlesen