La croissance devrait atteindre en 2017 1,8%, ce qui est une très bonne nouvelle. Cela confirmerait que la France est à nouveau en état de croissance. Les mesures prises par François Hollande portent enfin leurs fruits, ce qui est une chance pour le gouvernement actuel, Seule ombre au tableau : les exportations. Elles devraient amputer de 0,3 le bon chiffre actuel. Et c’est-là que je veux m’atteler. Faire en sorte que le marché intérieur compense la léthargie du commerce extérieur, n’est pas une solution adéquate pour le long terme. Il faut se mettre en tête que les profits ne peuvent qu’être vraiment générés par les ventes à l’étranger et de l’implantation des entreprises françaises hors des frontières. Mais le bât blesse. Quelles peuvent en être les raisons ? Il est probable que les produits que nous voulons exporter ne correspondent plus aux attentes, à l’image qu’on se fait de la créativité. Et comme l’histoire l’a démontré, c’est elle qui a été le moteur de l’économie dans les années 60/70 par exemple. L’image industrielle de la France était alors l’audace. Que cela soit dans la construction automobile et dans le développement des moyens de transports sur rail ou dans les airs, l’originalité était au rendez-vous. Le regard jeté sur l’avenir était un gage important pour l’engouement porté aux exportations. C’était souvent une réponse cinglante contre l’ennui que peuvent engendrer les conventions. Ceux qui achetaient français se démarquaient des autres en montrant qu’ils étaient des adeptes inconditionnel du progrès. Ils acceptaient certaines pannes dues à des finitions moins méticuleuse qu’ailleurs, mais ces dernière étaient compensées par le look, par la marque qu’elles laissaient derrière elle. Weiterlesen
Monat: Oktober 2017
Nichts wird sich ändern
Wenn es eine Sicherheit gibt in den USA, dann die, dass es nur eine Frage der Zeit war, bis ein Massaker wie in Las Vegas dem Land wieder einen Schock versetzen würde. Schießereien und Amokläufe gehören in den USA mittlerweile zum Alltag. Vor drei Wochen etwa erschoss jemand acht Menschen in Plano, Texas, nur hat man davon kaum etwas gehört, weil acht Schussopfer nicht mehr reichen, um Schlagzeilen zu machen.
Die Zahlen sprechen ein klares Bild. Seit dem Amoklauf in einem Schwulenclub in Orlando im Juni 2016, damals das tödlichste Attentat in der Geschichte der USA, starben mindestens 585 Menschen in sogenannten „Mass shootings“, mehr als 2.100 Menschen wurden in Schießereien verletzt. In den USA sterben mehr Menschen durch Waffen als durch Aids, Drogen, Kriege und Terror zusammen. Doch was wurde politisch seit dem Attentat in Orlando unternommen? Nichts!
Die Waffengewalt der vergangenen Jahre habe, landesweit betrachtet, nicht etwa zu strengeren Gesetzen geführt, schreibt der Thinktank Center for American Progress. Im Gegenteil. Die vielen Schießereien hatten zur Folge, dass sich immer mehr Menschen Waffen kaufen, um sich im Notfall selbst verteidigen zu können; was zu einer Art Aufrüstung führte. 300 Millionen Schusswaffen befinden sich bis dato in Privatbesitz – und jedes Mal, wenn der damalige Präsident Barack Obama davon sprach, endlich etwas zu unternehmen, schossen die Verkäufe in die Höhe.
Auch wenn also der unwahrscheinliche Fall einträfe und die Politiker neue Gesetze beschlössen, was unter Präsident Trump schwer vorstellbar ist, würden all die MPs und Sturmgewehre nicht einfach verschwinden. Im Bundesstaat Nevada etwa, wo das Attentat vom Sonntag passierte, stirbt alle zwanzig Stunden (!) ein Mensch durch eine Kugel.
Es gibt in den USA eine ganze Landkarte der Amokläufe. Orte wie Aurora, Littleton oder Orlando sind auf ewig durch die Attentate in Kinos, Schulen oder Nachtclubs gezeichnet. Nun also Las Vegas, eine Stadt, in der viele Amerikaner ein paar Tage verbringen, um ihren Alltag hinter Glücksspielautomaten zu vergessen. In den Interviews am nächsten Tag sagten manche Menschen auf den Straßen, sie würden sich schämen, jetzt ins Casino zu gehen, nach allem, was passiert sei. Hochzeiten wurden abgesagt. Doch spätestens in wenigen Tagen wird alles wieder den gewohnten Gang gehen. „The Show must go on!“, zu keiner Stadt passt der Satz besser als zu Las Vegas. Und er passt auch zu Washington.
Auf jedes Attentat folgt dasselbe Ritual. Politiker twittern über ihren Schock und senden den Familien der Opfer ihre „Gedanken und Gebete“. Die Flaggen sind auf Halbmast, betroffene Politikergesichter stammeln in Fernsehkameras, dass Amerika nun zusammenhalten müsse. „Doch viel mehr wird nicht passieren“ (Washington Post)“.
Die meisten Demokraten werden auf Veränderung pochen. Die meisten Republikaner aber, die sich auf den zweiten Verfassungszusatz berufen und am Recht auf den Besitz von Schusswaffen festhalten, werden warten, bis sich die Empörungswelle legt. „Es war eine Tat des absolut Bösen“, sagte Präsident Donald Trump. Gemäß seiner Sprecherin Sahra Huckabee Sanders aber sei es zu früh, eine Debatte über das Waffenrecht zu führen.
Wann wird die Zeit für die Debatte sein?!
30 Millionen Dollar investierte die Waffenlobby NRA in den Wahlkampf und den Sieg Donald Trumps, der im Gegenzug versprach, am Recht jedes Amerikaners auf eine Waffe nicht zu rütteln. Doch dieser zweite Verfassungszusatz stammt aus dem Jahr 1791 und bezog sich auf Gewehre, die man mühselig mit Schwarzpulver laden musste, um einen Schuss abzugeben. Nicht auf Maschinengewehre, wie sie der Schütze in Las Vegas, Stephen Paddock, bei sich im Hotel hatte.
Umfragen zeigen regelmäßig, dass das amerikanische Volk offen wäre für mehr Regulierungen. Insbesondere für sogenannte „Background checks“, sogenannte Abklärungen der Käufer, und für Verkaufsverbote bei Personen, die sich in psychologischer Behandlung befinden. Immer wieder wird auch diskutiert, ob die Anzahl Waffen, die ein Einzelner kaufen kann, limitiert werden soll. Gemäß Vergleichsstudien mit anderen Ländern würden diese Maßnahmen die Anzahl der Schießereien und Todesopfer reduzieren. Doch die Republikaner blockieren sämtliche Vorstöße mit den immer gleichen Argument: Gegen einen Schützen könne man sich nur wehren, indem man sich selbst bewaffnet. Es ist das Mantra der Waffenlobby NRA.
Die Ermittler werden viele Fragen an die Freundin des Attentäters haben: Zum Beispiel, ob sie weiß, warum Paddock kurz vor dem Attentat noch 100.000 Dollar auf die Philippinen überwiesen hat. Noch mehr wird das FBI interessieren, ob sie irgendeine Ahnung hat, was Stephen Paddock dazu gebracht hat, in eine Menge voller feiernder, gutgelaunter Menschen zu schießen – und einfach nicht mehr aufzuhören.
Un non de Strasbourg
Le président régional ,Carles Puigdemont, remet du poivre dans la Paella ce soir. Il veut ces prochains jours déclarer l’indépendance de la Catalogne, malgré un taux de participation au vote de 40%. Malgré les 90% de oui, cela reste un scrutin minoritaire, que l’on veuille ou non. Je ne pense pas que cela soit très démocratique. Le parlement européen a réagi sévèrement aujourd’hui en disant qu’il ne trouvait pas le procédé constitutionnel. Il rejoint dans ce sens l’avis du gouvernement espagnol et du roi, qui lui aussi a condamné énergiquement cet acte de dissidence. Il est permis de se poser la question de savoir si le peuple catalan est conscient du désastre dans lequel il risque de glisser, s’il continue à suivre les thèses de nationalistes bornés ? Une sécession signifierait plus que jamais que cette province quitte l’UE, que l’euro ne soit plus sa monnaie et que des frontières rigides freinent l’échanges des hommes et des biens. Bien des gens se retrouveraient dans un embarra semblable à celui Brexit et ne sauraient plus à quel saint se vouer. Du point de vue pragmatique une catastrophe sur toute la ligne. Ne serait-il pas légitime de dire que les nationalistes catalans font le jeu des fascistes européens, qui veulent voir se désagréger le continent, pour pouvoir mieux exercer leur pouvoir ? Ils feraient aussi l’affaire de Deach, qui a comme programme, de nous anéantir ! Weiterlesen
Le deuil… Seulement du deuil !
Lorsque j’habitais à Marseille, j’arrivais souvent par le train à la Gare Saint-Charles. Avant d’y parvenir le voyageur avait une vue splendide sur le port. Au loin Notre-Dame-de-la Garde. Sur l’esplanade, on sentait les odeurs des épices orientaux. Au bas des escaliers s’étendait le quartier arabe avec ses échoppes, ses cafés où les habitués buvaient du thé de menthe, comme on en sert en Afrique du Nord. Les rues étaient bondée de monde, des gens venant d’un peu partout. Des blanc, des noirs, des Berbères, des Touaregs, des Comoriens, toute une population bariolée qui faisait bon ménage, malgré les tensions dues à l’époque à la fin du colonialisme. Il y avait relativement peu de femmes voilées. Pas de traces d’islamisme. C’était dans les années soixante. Depuis cela a bien changé. Il aurait été inimaginable que deux jeunes femmes soient poignardées, que parce qu’elles se trouvaient là au mauvais moment et au mauvais endroit. Un tunisien, qui avait été arrêté à Lyon puis relâché pour un quelconque délit, a tué soit disant à cause de sa religion deux innocentes qu’il ne connaissait pas. Qu’il ait été téléguidé ou pas par Daech, peu importe. C’est l’horrible drame qui me bouleverse. Mais aussi la souillure qu’il a propagée sur nos amis musulmans, qui se trouvent fragilisés. Je parle de tous ceux qui ne sont pas fanatisés par des imams politiques, qui rejettent de tels actes. Il est malheureusement évident qu’on les met dans le même panier que ces criminels. Cela ne peut qu’encourager l’exclusion, le racisme. Je ressens évidemment un profond deuil. Je ne vais pas dans ce cas-là chercher des circonstances atténuantes. Weiterlesen
Brief vom 03.10.2017 – „Petra & Pierre im Gespräch“ (Teil 2)
Lieber Pierre,
heute ist der Tag der Deutschen Einheit. Ein Feiertag. Was gibt´s da zu feiern? Feiern wir den „Sachsentag“, der uns am 24.09. einen waschechten Denkzettel einer aufkeimenden, rechtspopulistischen Republik im Osten serviert hat? Ein kleiner Teil unseres Landes, in dem manch sächsischer Landsmann es offenbar nicht geschafft hat – den Aufsprung auf den Aufschwung? Der Hängengebliebene? Der Enttäuschte? Der Wutbürger? Der Frustrierte? Der Hirnlose? Der übriggebliebene Nazi-Propagandist? Der Unfreie? Viele Ausdrücke würden passen für das, was ganz und gar nicht passt. Sicherlich spreche ich nicht von allen, aber vor den wenigen Ausnahmen schüttelt sich sogar die faktische Statistik und erbricht würgend auf die Gasse. 60%! Sechzig Prozent (ausgeschrieben), da muss man sich mal in seinem Hirn straff bügeln und jeden einzelnen Punkt mit einem fetten, roten Kreuz markieren. Zum Gedenktag an einen Tag der Einheit, die noch lange nicht vereint ist. So scheint es, denn es ist der Kotzbrocken der Nation und nichts anderes. Willkommens-Kultur gab es auch einst für die eingesperrten Menschen der damaligen DDR und wir haben sie sehr willkommen geheißen! Der Dank dafür ist die AFD mit einer Stärke in Sachsen, sodass wir doch gerne jedem ausländischen Reisenden dieses wunderschöne, idyllische Teilchen unseres Landes wärmstens empfehlen würden, nicht wahr? Sind sie es eigentlich nicht gewohnt, mit ihrer demokratischen Freiheit vernünftig umzugehen? Ist der Hass tatsächlich so stark, dass sie Fremdartiges angreifen, vor Anzünden und Niedertracht nicht zurückschrecken oder gar tatsächlich ein Reich aufleben lassen, dass – mit Recht – als eines der dunkelsten Kapitel der Geschichte eingegangen ist? Wie begegnen wir nun diesen 60%, die unser Land in den Schmutz ziehen? Erzeugt ihr Hass nicht Gegenhass? Sind sie sich bewusst, dass sie sich damit die Wut und das Unverständnis der Republik sichern? Ihnen ist es egal, was Demokratie und Menschenrechte bedeuten, aber dem Rest der Welt eben nicht!
Lieber Pierre, darum geht es. Der Großteil der Menschen will ein starkes Europa und eine gesunde, international ausgerichtete Perspektive für die heranwachsenden Generationen. Diese Leute ziehen also am gleichen Strang und eine andere Lösung gibt es nicht. Sollte mein Land eines Tages ein Land der Unterdrückung werden, der Diskriminierung oder der Rechtspopulismus zunehmen, verlasse ich es – wie so viele andere gut ausgebildete und gebildete Menschen. Wer mag schon Unterdrückung, Diktatur und rassistisches Herrschertum? Niemand… bis auf diejenigen, die nicht wissen, was sie wirklich tun. Menschen und Frieden? Lachen wir mal laut, denn das war nie der Fall und wird niemals auf Dauer der Fall sein. Eine kämpferische, egoistischere und zerstörerische Kraft als den Menschen gibt es nicht. Die Natur und Zeit wird uns verkraften. Wir aber werden unseren Hass mit allem, was da dran hängt, nicht verkraften. Feiern wir also ruhig weiter den Tag der Deutschen Einheit – ein Tag, der für mich keine Einheit aufzeigt und auch keine Einheit ist. Mögen es mir bitte diejenigen verzeihen, die sich hier nicht einreihen dürfen oder können… und speziell in Sachsen: Leute, arbeitet daran, dass eure 60% die Klappe halten und sich wie zivilisierte Menschen verhalten! In Sachsen gilt: Raus aus der Scheiße, rein in die Scheiße! Übrigens hat sich geistige Inzucht schon früher als fatale Sache erwiesen. Fast hätte ich´s vergessen: Im Ruhrpott brodelt´ s auch – dort, wo in eigenartigen Betonbehausungen dicke Leute leben, die den ganzen Tag rauchen, dummes Zeug schwätzen und nach der Hauptschule irgendwie nix Gescheites mehr auf die Beine gestellt haben. Liegt vielleicht doch irgendwie an der (Aus)Bildung und Hirnmasse, was meinst du, Pierre?
Weltoffene Grüße aus der internationalen Finanzmetropole mit einem der größten Flughäfen der Welt. Hach, wohin reise ich jetzt bloß? Afrika, Indien, Asien?
Petra
© Petra M. Jansen
Cataluña
FC Barcelona versus Real Madrid: Ein Fußballklassiker, -leckerbissen. Spiele auf hohem Niveau! Es ist aber nicht nur der Fußball, der solche Treffen auf dem Rasen prägt, es ist auch Politik. Bei den Spielen geht es um die Ehre. Die Katalanen fühlen sich nicht als Spanier, die Spanier wiederum sehen Katalonien lediglich als Region Spaniens. Ein schier unlösbarer Konflikt!
Wie kam es dazu? Es handelt sich um eine Konfrontation zwischen zwei politischen Kulturen. Der Wohlstand der Katalanen beruhte auf Handwerk und Seehandel. In den Städten entwickelte sich ein selbstbewusstes Bürgertum, vergleichbar den Hansestädten und italienischen Stadtrepubliken. Eine Tradition des politischen Kompromisses und ein ausbalanciertes Machtsystem entstanden.
Spanien hingegen war eine Monarchie mit klarer Machthierarchie: König, Adel, Klerus und Bauern, die Frondienste leisten mussten. Nach der Entdeckung Amerikas beruhte die spanische Wirtschaft nicht auf Handel und Erfindergeist, so stellen es mit Vorliebe katalanische Historiker dar, sondern auf der Ausplünderung der Reiche der Azteken und Inkas. Die Gestaltung der Politik blieb bis in die Neuzeit einer kleinen Elite vorbehalten. Nach Meinung linksliberaler Politologen lebt dieses hierarchische Politikmodell in der spanischen Volkspartei, der Partido Popular (PP), fort. Dort sei, so sagen sie, die innerparteiliche Demokratie nur rudimentär ausgebildet. Auch gelte für sie die Devise: „Der Gewinner nimmt sich alles“.
Nach katalanischer Ansicht verstehen die Spanier in Madrid Politik nur als Konfrontation. Symbolisch dafür steht der Stierkampf. In Katalonien ist das Spektakel verboten, zum Ärger der Traditionalisten in Madrid. Stolz verweisen die Katalanen auf ihre eigene Tradition: die Castells, Türme aus Menschen, mehrere Etagen hoch, Ergebnis eines Höchstmaßes an Konzentration und Koordination. In Spanien aber amüsiert man sich über diesen exotischen Sport, bei dem es nicht um das unmittelbare Kräftemessen geht.
„Stierkämpfer und Kolonialherren die einen, Akrobaten und Händler die anderen: Die Gründe für das Unabhängigkeitsreferendum sind jahrhundertealt“ (Süddeutsche Zeitung, 29.09.2017).
Das Verfassungsgericht in Madrid hatte bereits 2014 ein rechtlich bindendes Referendum untersagt. Das Gericht urteilte, dass die Regionalregierung für eine solche Abstimmung nicht zuständig sei. Eine Abspaltung betreffe die Einheit ganz Spaniens.
Bei den Regionalwahlen in Katalonien 2015 hatten die separatistischen Parteien gewonnen und den Sieg als „Mandat zur Unabhängigkeit“ interpretiert. Katalonien im Nordosten Spaniens ist die wirtschaftlich stärkste Region des Landes. Viele Katalanen stört, dass Teile der Wirtschaftskraft genutzt werden, um ärmere Regionen zu unterstützen.
Das spanische Verfassungsgericht hatte Anfang September das neue, für gestern vorgesehene, Referendum über eine Unabhängigkeit Kataloniens ausgesetzt. Die vom katalanischen Regionalparlament verabschiedete Regelung bleibe während laufender Beratungen des Verfassungsgerichts außer Kraft, hieß es aus Gerichtskreisen. Die Volksbefragung wurde dennoch am 1. Oktober durchgeführt.
Nach Angaben der katalanischen Behörden stimmten rund 90 Prozent für die Abspaltung Kataloniens von Spanien, knapp acht Prozent votierten dagegen. Die Wahlbeteiligung soll nur 42 Prozent betragen haben. Die Regionalregierung hatte für den Fall eines Sieges des „Ja-Lagers“ angekündigt, innerhalb von 48 Stunden die Sezession von Spanien und damit die Unabhängigkeit auszurufen.
Die Lage in Katalonien spitzt sich zu. Die EU hat Madrid und Barcelona zum Dialog aufgerufen und das Referendum als illegal bezeichnet. Doch die katalanische Regionalregierung besteht auf dessen Gültigkeit.
Dabei waren spanische Polizisten am Sonntag teils mit massiver Gewalt vorgegangen, Hunderte Menschen wurden verletzt, darunter auch Einsatzkräfte. Heute korrigierte die katalanische Regionalregierung die Zahl nach oben, auf 893 Verletzte. Der UN-Hochkommissar für Menschenrechte, Said al Hussein, forderte die spanische Regierung auf, eine unabhängige Untersuchung über die Gewalt während des Referendums einzuleiten.
An den europäischen Finanzmärkten hinterließ die turbulente Abstimmung Spuren. Der Kurs des Euro geriet am Montag unter Druck. Besonders deutlich zeigte sich die Reaktion bei spanischen Staatsanleihen, deren Renditen spürbar zulegten. Auch an der spanischen Aktienbörse kam es im frühen Handel zu Einbußen. Katalonien ist eine hochindustrialisierte Region, in der mehr als die Hälfte der rund 1.600 Firmen mit deutscher Beteiligung in Spanien angesiedelt ist.
Schon 1936 schrieb Manuel Chaves Nogales (spanischer Journalist) in Katalonien: „Separatismus ist eine seltsame Substanz, die in den politischen Laboren Madrids als ein Katalysator des Patriotismus und in den Laboren Kataloniens als eine Zementierung der konservativen Klassen hergestellt wird“.
Folie meurtrière
59 morts, 527 blessés, tel est le bilan actuel du massacre de Las Vegas. Un fou des armes, Stephen Paddock, a eu le « terrible besoin » de faire un carton et a tiré ses coups de feu du 32ème étage d’un hôtel. Bien que l’EI ait revendiqué l’attentat une heure après son exécution, rien ne semble confirmer cette voie islamiste. D’après son frère, le meurtrier était un millionnaire qui ne s’intéressait ni à la politique, ni aux religions. Un retraité de 64 ans qui vivait plutôt une existence paisible. Dans tels cas il est très ardu de faire le portrait psychologique de tels tueurs. Ce sont souvent des gens qui passent parfaitement inaperçus. L’engouement des armes aux États-Unis a des aspects politiques. Le tout puissant lobby des armuriers est une fer de lance conservatrice au service des Républicains. Il évoque toujours à nouveau le droit de chaque américain à se défendre de ses propres mains. D’où pour eux l’évidence que tout habitant puisse avoir accès aux armes. D’autre part la légende que seul un citoyen armé est un homme ou une femme libre. Cela remonte au temps de la conquête de l’Amérique, où les pionniers ont colonisé brutalement les terres appartenant aux Indiens. Grâce aux armes à feu, ils avaient la suprématie et pouvaient à leur guise massacrer les autochtones. Cette époque est toujours considérée comme étant glorieuse, la référence à laquelle tout bon américain devrait se conformer. Tous ceux qui veulent que le marché des armes passe sous contrôle de l’État, sont considérés par le lobby comme des traîtres aux valeurs profondes de la nation. Les Démocrates ont depuis longtemps essayé de mettre de l’ordre dans le négoce des armes. Weiterlesen
L’indépendance c’est quoi ?
Le oui à l’indépendance de la Catalogne l’emporte qu’avec 42,3% de participation, tel le titre de la une du Monde. Avec la police qui empêchait l’accès des locaux de votes, ce n’est pas étonnant, mais il y a probablement plus. Je pense que beaucoup de citoyens réfléchissent à l’opportunité de faire cavalier-seul ? Ils additionnent comme moi les avantages et les inconvénients d’une telle démarche nationaliste et sont forcés de constater, que la note serait salée en cas de divorce avec l’Espagne. On peut parfaitement être viscéralement attaché à sa province, même si elle n’acquiert pas l’entière indépendance. Et c’est justement là qu’il faut se poser quelques questions sur cette terminologie. Elle consisterait avant tout du droit de prendre de manière indépendantes des décisions concernant sa vie personnelle, sans en référer à autrui. D’accord, mais il faut se faire une raison que personne ne vit en vase-clos. Même si le destin permettait à la Catalogne de devenir une république, libre de ses droits, elle aurait des devoirs à assumer hors de ses frontières. C’est-ce qu’oublient souvent les activistes. Le libre exercice du pouvoir n’implique pas l’autarcie. Même une dictature comme la Corée du Nord est dépendante de son grand voisin qu’est la Chine. Sans son aide, le pays n’existerait plus dans sa forme actuelle. Kim Jong Un ne doit ses allures de potentat, qu’au fait qu’il possède l’arme nucléaire et les fusées pour atteindre le territoire américain. C’est sa manière de nous faire croire qu’il est libre de ses actions. Ce n’est évidemment pas le cas. N’allez pas croire que je veux comparer cette nation félonne avec la Catalogne. Mais il y a tout de même une réflexion qu’il faudrait faire. Pour qu’un petit pays subsiste, il doit se démarquer des autres. Son rôle est aussi de s’insérer dans le concert des nations, ce que refuse de faire un Kim. Weiterlesen