Le oui à l’indépendance de la Catalogne l’emporte qu’avec 42,3% de participation, tel le titre de la une du Monde. Avec la police qui empêchait l’accès des locaux de votes, ce n’est pas étonnant, mais il y a probablement plus. Je pense que beaucoup de citoyens réfléchissent à l’opportunité de faire cavalier-seul ? Ils additionnent comme moi les avantages et les inconvénients d’une telle démarche nationaliste et sont forcés de constater, que la note serait salée en cas de divorce avec l’Espagne. On peut parfaitement être viscéralement attaché à sa province, même si elle n’acquiert pas l’entière indépendance. Et c’est justement là qu’il faut se poser quelques questions sur cette terminologie. Elle consisterait avant tout du droit de prendre de manière indépendantes des décisions concernant sa vie personnelle, sans en référer à autrui. D’accord, mais il faut se faire une raison que personne ne vit en vase-clos. Même si le destin permettait à la Catalogne de devenir une république, libre de ses droits, elle aurait des devoirs à assumer hors de ses frontières. C’est-ce qu’oublient souvent les activistes. Le libre exercice du pouvoir n’implique pas l’autarcie. Même une dictature comme la Corée du Nord est dépendante de son grand voisin qu’est la Chine. Sans son aide, le pays n’existerait plus dans sa forme actuelle. Kim Jong Un ne doit ses allures de potentat, qu’au fait qu’il possède l’arme nucléaire et les fusées pour atteindre le territoire américain. C’est sa manière de nous faire croire qu’il est libre de ses actions. Ce n’est évidemment pas le cas. N’allez pas croire que je veux comparer cette nation félonne avec la Catalogne. Mais il y a tout de même une réflexion qu’il faudrait faire. Pour qu’un petit pays subsiste, il doit se démarquer des autres. Son rôle est aussi de s’insérer dans le concert des nations, ce que refuse de faire un Kim. Weiterlesen