Si je ne prenais pas au sérieux mon métier de journaliste, je ne parlerais pas de cette nouvelle de la nuit, qu’est l’interview qu’a donnée Donald Trump à Reuter à la Maison Blanche. Il s’est agi de la politique étrangère. Il n’a que rabâché ce qu’on savait déjà. Malgré les négociations qui seront menées cette semaine avec la Chine, dans le but d’un rapprochement entre les deux pays, il laisse entrevoir aucun progrès en ce qui concerne la guerre commerciale. C’est un bras-de-fer qui mettra un certain temps à se régler. Personne ne veut perdre la face. Mais au bout du compte, je ne peux que m’imaginer qu’il y aura un accord et celui pourrait faire mal à l’UE. Il faudra que les Européens avale une couleuvre, sinon…. Mon instinct me souffle à l’oreille, qu’un tel deal pourrait nous mettre au pied du mur. En ce concerne l’UE, d’après le compte-rendu de la discussion avec Reuter, il n’en a été que question marginalement. Je pense qu’il exigera des corrections en sa faveur. Mais cette fois-ci pas des paroles musclées. L’accord avec Jean-Claude Junker semble tenir pour l’instant. Mais je n’ai guère de doutes, qu’il le remettra en question si cela peut lui apporter des avantages. Affaire à suivre. Weiterlesen
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Enfants en otage !
Plus que 565 enfants d’immigrés sont encore détenus aux USA, malgré la promesse de les rendre à leurs parents. Parmi eux 24 sont âgés de cinq ans ou moins. 366 parents ne sont plus au États-Unis. 154 enfants ont témoigné le souhait de plus les revoir et 180 d’entre-eux ne peuvent pas être rendus car ils seraient menacés. Voici pour les chiffres. Il va sans dire que je trouve tout cela choquant. C’est comme si on prenait des gosses en otage. Comment avoir encore confiance en la démocratie américaine dans de telles conditions ? L’État est-il devenu félon ? Vouloir régler d’une telle manière la migration n’est pas acceptable. Il faudrait que Washington fasse tout ce qui est dans son pouvoir pour que les familles se recomposent, mais j’émets des doutes à ce sujet. Sait-on où se trouvent les parents qui ont dû quitter le territoire américain ? J’ose espérer que la communauté internationale fasse pression afin qu’un tel comportement ne se reproduise plus. Mais ce que je trouve inquiétant lorsque je lis le communiqué du ministère de la justice, c’est que cela puisse devenir un modèle pour d’autres nations combattant la vague migratoire. Je ne mets pas ma main au feu, que certains pays de l’UE ne seraient pas tentés de faire de même, prétendant que ce serait un bon moyen de dissuasion. Au cours de l’histoire, les enfants ont été toujours employés comme moyen de pression. On s’attaque à l’affectif et on sait que cela touche au plus profond l’équilibre mental. Weiterlesen
Michael Moore part en croisade
Renverser le Président avant la fin de la moité de son mandat, c’est ce que le fameux documentariste Michel Moore s’est mis en tête. L’auteur de Fahrenheit 11/9 est le seul qui aurait les moyens de le faire, mais j’en doute malheureusement. Trump est un personnage au sujet duquel on peut sortir les plus grandes horreurs et malgré tout on l’applaudira. Il remplit en quelque sorte aussi un rêve américain, celui du cow-boy qui peut aller pisser sur les tombes et qu’on vénérera pour avoir eu le courage d’avoir un tel toupet. Il est l’antithèse du sectarisme religieux, qui vous dicte de quelle manière vous conduire en société. Ces bien-pensants se prenant pour le peuple élu, prônant l’intolérance pour avoir encore plus de pouvoir, avaient eu l’illusion de faire de Donald une marionnette, c’est le contraire qui se passe. Il prend tout ce qui les caractérise à son compte tant que cela peut lui rapporter gros, mais ne se gêne pas de se faire la main sur le cul d’une pute. Tout cela dans l’atmosphère glauque du déisme ambiant, chez ces pharisiens prétendant s’être emparé de la vertu pour étouffer le peuple. Et si Trump sème la merde, tant mieux, grand bien lui fasse. Michael Moore pourra, preuves à l’appui, faire de lui le monstre national, le citoyen moyen le considéra comme un boute-en-train, le fou du roi qu’il aurait tant voulu être. L’intellectuel s’offusquera, essaiera de monter sur ses grands-chevaux, mais au bout du compte sera subjugué par son esprit frondeur. Il n’en a rien à faire des dames patronnesses et c’est ce qui le rend si populaire. Sur twitter il sème à tous vents un lot de conneries sans pour autant être sanctionné, il faut le faire. Trump maîtrise de main de maître les médias. Parler des fake-news est tout simplement génial. Se faire passer pour la victime d’individus qui veulent faire sa peau, il faut le faire. Weiterlesen
Vendredi noir en Turquie
La livre turque s’est effondrée hier de 20 % sur les marchés internationaux pour atteindre 6,87 dollars. Depuis le début de l’année c’est une perte massive de 40 % de sa valeur. Le président Erdogan a incité ses concitoyens d’aller échanger les dollars et les euros qu’ils ont caché sous leurs oreillers contre des livres. Une contribution patriotique que peu de monde est prêt à suivre. Le taux d’inflation au mois de juillet a été de 16 % en rythme annuel. « Le pays affiche un important déficit courant : il dépend des financements étrangers, notamment en dollar », ajoute Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque. Le tout est renforcé par la hausse des taxes douanières avec les USA due à l’arrestation d’un pasteur américain. Il me paraît évident que la crise actuelle est aussi due, à la politique « musclée » de Recep Tayyip Erdogan. En ayant comme allié l’Iran, il se met à dos Donald Trump et l’Arabie Saoudite qui a tous moments peuvent anéantir l’économie de son pays. Il a beau proférer des menaces et dire que les répressions seront terribles, ce sont des mirages, du carton-pâte comme les villages de Potemkine. Le potentat est en train de surestimer complètement ses capacités. Il se prend pour Alexandre le Grand et est en fin de compte qu’un pion sur l’échiquier international. En se mettant aussi à dos l’Allemagne, en la traitant de nazie, il se coupe de l’herbe sous les pieds. Je crains fort que personne ne soit prêt à le tirer d’affaire économiquement, car sa politique n’est pas compatible avec nos valeurs. Weiterlesen
Un casse-tête chinois
Que ce cher président Donald Trump veuille punir les Chinois en envisageant d’augmenter les taxes douanières de 10 à 25 % pour des produits d’un volume de 200 milliards de dollars, n’est que le haut du iceberg. Même si je n’aime en aucune manière ce personnage et l’idée d’une guerre fiscale, je suis obligé de reconnaître qu’il y a des doléances qui ne sont pas totalement dépourvues de sens, comme le non-respect de la propriété intellectuelle ou la politique agressive de rachats d’entreprises, comme Kuka à Augsbourg qui s’occupe de robotique. Du high tech hautement stratégique en ce concerne l’Allemagne et l’UE. Puis il y a les salaires dumpings en Chine et un manque évident de prestations sociales, qui permettent de vendre à bas-prix. La ruine de l’industrie européenne des panneaux photovoltaïques en est un exemple. Afin qu’il y ait un commerce international équitable, il est indispensable que les règles du jeu soient les mêmes pour chaque nation. Je comprends parfaitement que l’Empire du milieu ait voulu sortir, avec le succès que nous connaissons, d’une certaine précarité. Le saut en avant a été époustouflant. Mais ce qui me gêne, c’est que c’est à nos dépends. Si au moins le peuple, comme cela devrait être cas, en profitait, je serais probablement plus complaisant. Mais de voir une petite élite se remplir les poches d’une manière éhontée, je n’en vois pas la raison. C’est d’autant plus étonnant, que la Chine se réclame encore du communisme. Je pense que Marx doit se retourner dans sa tombe. Si le personnel, que ce soient les employés ou les ouvriers touchaient des revenus décents, il n’y aurait pas de quoi, comme le réclame les États-Unis, de réguler d’une manière factice les imports-exports. Weiterlesen
Et la raison semble l’emporter !
Jean-Claude Juncker et Donald Trump sont arrivés à un cessez-le-feu. Il n’y aura pour l’instant pas de taxes douanières de 25 % pour les automobiles. Le but sera d’arriver à un taux zéro pour tous les produits industriels. Ce résultat était totalement imprévu. Le monde économique s’attendait à la poursuite, sinon à une recrudescence de la guerre commerciale. Cela aurait été au détriment de l’économie mondiale dans son ensemble. L’industrie américaine a œuvré afin que le président ne continue pas à pousser aux nues l’isolationnisme, qui n’est pas une fin en soi. La raison semble l’avoir emporté. Les deux rivaux n’ont pas perdu la face. Cet accord, qui nous accorde une trêve, devrait nous amener à réfléchir sur les méfaits de la mondialisation. À côté de ses avantages, elle n’est souvent pas la panacée pour les plus faibles. Il est clair qu’un grand nombre d’emplois sont menacés, si ses lois sont appliquées à la lettre. Pour essayer de réguler ce déséquilibre, il sera nécessaire aussi à l’avenir de subventionner des projets, qui devraient freiner tout au moins l’hémorragie, sinon mettre un terme à certaines injustices. Ce système aux vases-communicants ne peut pas rester livré à lui-même. Si le libéralisme du monde économique apporte de la disette, il y a quelque chose de bancal dans ce système. Dans les écrits qu’on lit, il est question que la mondialisation puisse un jour combattre efficacement la misère, permettre aux plus démunis d’avoir plus d’espoir en l’avenir. Je salue cette intention, mais pour qu’elle puisse se réaliser il s’agira de se pourvoir des moyens pour voir se réaliser ce rêve. L’accord de Washington démontre aussi qu’il est impossible de faire marche-arrière. Weiterlesen
Et si l’Iran nous coupait le robinet ?
Il y a des événements bien plus graves que l’affaire Benalla. Ce qui passe inaperçue à cause d’un pugilat entre un proche collaborateur d’Emmanuel Macron et deux manifestants du 1er Mai à Paris, est la crise à l’échelle mondiale en ce qui concerne l’Iran. Il y a un risque réel que Téhéran prenne la décision de bloquer le Golf Persique. Cela déclencherait une crise pétrolière à l’échelle mondiale. Une partie non négligeable du pétrole de la péninsule arabique ne pourrait plus être acheminée vers l’Europe ou ailleurs. Sans parler de la production iranienne qui n’est pas négligeable. Je pense que le président Trump ne se laissera pas intimider par de telles menaces. Il se laisserait plutôt entraîner dans un conflit qui pourrait être le début d’une troisième guerre mondiale. Je comprends parfaitement la hargne de l’Iran après la rupture par les USA de l’accord pour l’arrêt des efforts faits par ce pays, en ce qui concerne les armes atomiques. Mais je pense qu’aussi Hassan Rohani, le chef d’État iranien, ferait bien d’être plus diplomatique envers le guignol de la Maison Blanche. Ce n’est pas dans son intérêt qu’une guerre soit déclenchée, d’où il sortira en fin de compte perdant. Et ceci même s’il a le soutien des Russes. Ce serait au Président de la République d’intervenir au plus vite auprès de ses collègues européens afin qu’ils essaient d’inciter les belligérants à tempérer leur agressivité. Mais comme Alexandre Benalla le handicape comme un boulet de plomb au pied, je crains qu’il ait la tête ailleurs. « Il y a urgence, Monsieur le Président ! » Indépendamment d’une crise financière sans précédent, c’est la guerre qui nous pend au nez. Il faudrait au plus vite tenter de mettre les belligérants autour d’une table, afin de trouver des solutions acceptables. Weiterlesen
Du Trump il y en a marre !
Grace à la finale du championnat du monde de foot à Moscou entre la Croatie et la France, Emmanuel Macron aura l’occasion de rencontrer le maître du Kremlin. Cela me paraît être une bénédiction avant la poignée de mains historique de demain à Helsinki entre lui et Trump la huppe d’or ! Une fois de plus mes collègues se sont donnés la main en ce qui concerne la sinistrose. Ils ont dressé un portrait évocateur d’une Europe étouffée par un sabot clouté appuyé brutalement sur son cou. Elle est évidemment effondrée à terre et implore de la pitié ! Le commentaire : « L’Europe ne vit-elle pas ses dernières heures ? » D’accord, c’est moi qui l‘ait rédigé tout en sachant que cette phrase correspond assez bien, aux implorations qu’elle aurait pu faire, à cet être plus ou moins équilibré qu’est Donald Trump. « Allons, debout l’Europe. Arrête enfin ton cirque ! » Le tout comme si Ramos avait fait le ménage à quelques mètre des buts. Revenons à nos moutons et laissons les paître au pied du Cervin. Dans le cas que j‘évoque ici, je trouve le mot peur tout à fait déplacé et ceci même si cela avait été le cas,. Je ne veux pas passer pour une mauviette qui tremble comme une feuille de tremble, à la moindre brise. Bien sûr que le chemin est parsemé d’embûches, mais à la guerre comme à la guerre. Pour bien des gens cet état de choc fait mal à supporter. Mais que reste-il nous d’autre à faire que de garder bonne mine à mauvais jeu ? Pour ma part j’aimerais que l’UE retrouve sa dignité. Si notre président pouvait exprimer cela à Vladimir Poutine, je ressentirais un certain soulagement. Weiterlesen