Et c’est maintenant au tour de James Mattis, le secrétaire de la défense de tirer sa révérence. La goutte qui a fait déborder le vase a été la nouvelle que les forces américaines allaient se retirer du Nord de la Syrie. Il est aussi question de réduire les effectifs en Afghanistan, un désengagement des États-Unis que Donald Trump avait déjà annoncé lors de sa campagne électorale. C’est évidement, pour toutes personnes qui ont des connaissances en ce qui concerne la politique étrangère, un désastre, car cela provoque un déséquilibre au niveau international. C’est évidemment un revirement total de la politique des USA. James Mattis semble avoir espéré mettre un frein à cette politique néfaste du président. D’autres membres du gouvernement ou du staff de la Maison Blanche, lui ont tourné le dos. Donald Trump n’en fait qu’à sa tête, ce qui est grave, car il ignore tout en ce qui concerne les questions de défense et des rapports internationaux. Au début de son mandat il avait nommé des généraux pour l’assister. Il s’est rendu compte que ces derniers essayaient de le freiner. Avec le départ du secrétaire d’État à la défense, le pays se trouve en chute libre. Il est à la merci des caprices d’un ignorant. Déjà son argument de dire que l’EI a été vaincu en Syrie, est une utopie. La France, la Grande Bretagne et l’Allemagne ont réagi négativement. De déclarer de telles absurdités démontre à quel point il est à côté de la plaque. J’ose espérer que la démission de James Mattis déclenchera un tollé général. Le congrès se laissera-t-il intimider par la Maison Blanche ? Weiterlesen

Donald Trump rencontrera ce soir (heure locale) à Buenos Aires au G20 Xi Jinping, le leader de la Chine éternelle pour voir avec lui, s’il y a possibilité de d’enterrer la hache de guerre en ce qui concerne leurs relations commerciales. Les taxes douanières ont augmenté de 25 % et mettent à mal l’économie des deux pays. D’une part les sociétés chinoises ont bien du mal à rester compétitives et sans aides de l’État à l’avenir pourraient être mises à mal. De l’autre, un nombre assez important d’entreprises américaines, notamment dans le secteur de l’automobile, sont dépendantes de pièces détachées chinoises, qui jusqu’alors étaient utilisées dans les véhicules qu’elles produisent. Et si elles ne peuvent pas s’en passer, il faut payer le prix fort, ce qui n’est pas très compétitif, dans un domaine, où chaque dollar compte. Il serait de l’intérêt des deux adversaires de renégocier un nouveau traité commercial, comme l’ont fait les USA, le Canada et le Mexique. Il faut à tout prix sauver le système commercial multilatéral a déclaré Xi Jinping. Il a promis de faire des efforts en ce qui concerne la protection de la propriété intellectuelle, ce qui jusqu’à présent n’a pas été le cas. L’essor économique étourdissant de l’Empire du milieu, a été possible que « par le vol de brevets », ce qui n’a pas été du goût des puissances occidentales et pour cause. Puis il y a une politique de dumping des prix, qui n’est possible, car bon nombre de travailleurs gagnent à peine le minimum vital. Les conditions sociales ne sont pas dignes d’une nation qui se dit être fidèle au communisme. Le troisième élément perturbateur, est le rachat de sociétés, en particulier dans le domaine technologique, en Europe ou ailleurs. L’Allemagne y a laissé des plumes en particulier avec la reprise de l’entreprise Kuka & Co à Augsbourg qui est en pointe en ce qui concerne les technologies de demain. Ceci a été une catastrophe pour un pays qui se dit indépendant, comme c’est le cas de la République Fédérale, lorsqu’on sait que Kuka est aussi bien implanté dans le domaine militaire. Cela cause de la grogne. Il faudra bien Xi Junping se montre plus coopératif dans les domaines que j’ai évoqués. Même si je n’aime en aucune manière Donald Trump, je dois reconnaître qu’il y a des arguments qui jouent en sa faveur. Si ce soir il pouvait obtenir un fléchissement de l’attitude chinoise, ce serait sans aucun doute une grande victoire en sa faveur. Il y a des signes qui démontrent qu’il serait possible d’arriver éventuellement à un accord. Wall Street a été optimiste hier. Les cours ont augmenté. Puis dans tout cela il y a évidement l’UE, qui veut arriver à signer un nouvel accord commercial avec les USA. La menace d’augmenter les exportations des autos de 25 % fait peur à nos constructeurs, qui pourraient rester sur la touche et qui pour ne pas sombrer dans la récession, seraient forcés de mettre à la portes bon nombre d’employés. Une perspective menaçante, qui pourrait nous mettre dans une très mauvaise situation. Là aussi il serait dans l’intérêt des partenaires de trouver au plus vite un accord. L’Europe pourrait s’attaquer à des sociétés comme Apple, Microsoft ou Google. Ce serait le début d’une guerre sans merci. Voulons-nous en arriver-là ?

pm

https://www.nouvelobs.com/topnews/20181201.AFP9375/le-g20-tendu-samedi-vers-le-choc-commercial-usa-chine.html

Le G20 qui aura lieu à Buenos Aires ne se présente pas sous les meilleures augures. Donald Trump veut en découdre avec la Chine, la Russie et aussi l’UE, rien que cela. La seule chose positive est un accord de libre-échange entre le Canada, le Mexique et les USA, démontrant qu’avec un peu de bonne volonté il est possible d’arriver à un bon résultat. Verra-t-il Vladimir Poutine? Depuis les incidents avec l’Ukraine, l’atmosphère est tendue entre la Russie et les USA. Il est même question que Donald Trump refuse de le rencontrer pour un tête-à-tête qui était pourtant prévu. Pourtant c’est en période de crise qu’il serait essentiel que les chefs-d’État se parlent. Ce n’est pas en attisant la braise, qu’on calmera les esprits. Émettre un jugement sur ce qui s’est passé entre la mer Noire et le mer d’Azov est pour l’instant impossible. Qui a provoqué l’autre ? Si les États-Unis veulent encore jouer un rôle dans le monde, il serait urgent que le président rencontre Vladimir Poutine. En jouant à l’offensé il se met en touche. Et la Chine ? La rencontre avec Xi Jinping pourra-t-elle apporter une accalmie entre les deux pays ? La guerre commerciale qu’ils se livrent, apporte de grands désavantages pour l’un comme pour l’autre. L’industrie américaine, qui utilise beaucoup de pièces détachées et de l’électronique chinoise, est de plus en plus victime des taxes douanières. Le prix de ses produits augmentera pour autant. Sera-t-elle encore en mesure de lutter contre la concurrence ? Une question que Donald Trump devrait se poser. C’est la preuve qu’avec la mondialisation les économies sont de plus en plus imbriquées entre-elles. La preuve que l’isolationnisme est une absurdité. Puis il le cas de l’Arabie Saoudite. Le sénat vient de se mettre en travers à la bienveillance du président envers Mohammed ben Salmane. Il exige que les USA condamnent le régime de Riad. S’il rencontrait malgré tout le prince-héritier, il provoquerait des remous politiques à Washington. Il n’a pas intérêt que les rapports avec le Congrès se détériorent. Une fois de plus la preuve que Trump agit avant de réfléchir, car il pouvait s’attendre à cette réaction des sénateurs. Et puis au bout de tout cela il y a l’UE. Il va brandir la menace d’augmenter de 25 % les taxes douanières pour les voitures européennes, ce qui mettrait en danger les négociations concernant un accord de libre-échange en discussion actuellement. Jean-Claude Juncker et lui avaient décidé qu’il y aurait un moratoire jusqu’à la signature d’un accord de libres-échanges. Maintenant que la GM veut renvoyer des milliers de travailleurs et d’ouvriers, il y a un vent de panique à Détroit. C’est la preuve que les voitures made in USA ne trouvent pas forcément des acquéreurs. Le coup de colère de Donald Trump, ne changera en aucun cas cette réalité. S’il croit qu’il pourra aider l’industrie automobile américaine en menaçant l’Europe, il se fait des illusions. Il serait plus opportun qu’il apporte un soutien plus effectif en ce qui concerne la recherche. Comme on le voit tout se focalise autour d’un homme qui veut en découdre avec tout le monde. C’est la raison pour laquelle, je ne pense pas qu’il soit possible d’arriver à de bons résultats. Trump veut le KO ! Mais il n’a pas trempe d’un champion !

pm

https://www.nouvelobs.com/topnews/20181129.AFP9295/decide-a-en-decoudre-donald-trump-arrive-jeudi-pour-le-sommet-du-g20.html

Le chef de la cour suprême des États-Unis, le conservateur John Roberts, est en conflit avec Donald Trump, qui prétend que les juges sont partiaux. Le Président parle de magistrats pro-Obama qui n’auraient qu’un but, celui de saboter sa politique. Il se réfère à la décision du juge californien fédéral de San Francisco, Jon Tigar, qui a mis un frein à la politique migratoire de la Maison Blanche.« Tout étranger qui arrive aux États-Unis, indépendamment de son statut », n’est redevable qu’à la justice. Le juge estime que le président ne doit pas «  réécrire la loi ». Donald Trump lui a répondu : « Ce n’est pas la loi, c’est une honte !  C’est un juge pro-Obama et cela n’arrivera plus ». Il part du principe que la Cour suprême lui donnera raison. John Roberts trouve de telles diatribes complètement déplacées. Il prend fait et cause pour les juges, qui agissent comme leur conscience le leur dicte et trouve l’accusation de partialité complètement déplacée. Il lui a fait comprendre que la justice était indépendante et que son devoir était de continuer à l’être. Il n’y a rien de pire que l’ingérence de la politique dans la justice. « Nous n’avons pas de juges pro-Obama, ou Trump, ou Bush, ou Clinton,  Nous avons un ensemble extraordinaire de juges dévoués qui font de leur mieux pour juger équitablement ceux qui comparaissent devant eux Nous devrions tous être reconnaissants de pouvoir bénéficier d’une justice indépendante », a dit le juge, nommé en 2005 par George W. Bush. Les juges des treize « cours de circuits » sont également proposés par le président. John Tigar avait été nommé en 2012 par Barak Obama. Il s’était fait entendre lors de la nomination du juge Brett Kavanaugh, qui avait été accusé de harcèlement sexuel, et avait fait remarquer que cette nomination avait jeté une ombre sur la cour suprême des USA. Probablement l’ingérence de la présidence prévue par la loi provoque de tels conflits d’intérêts. Il serait effectivement mieux que la Maison Blanche et le Sénat n’aient pas les moyens de nommer un juge. Dans ce cas de figure, l’indépendance du tribunal peut être chaque fois remise en question. Un peu de retenue serait de mise, mais ce mot ne figure pas dans le dictionnaire de Donald Trump. Il a repris ses attaque de sa résidence de Floride. « Je suis désolé, M. le président John Roberts, mais il existe effectivement des juges pro-Obama et ils ont des positions très différentes de celle des gens chargés de la sécurité de notre pays. Ce serait fantastique si le 9e circuit [le tribunal de Californie] était effectivement une instance indépendante ». Pour lui l’indépendance d’une instance judiciaire est synonyme d‘approbation aveugle de ses directives. Je trouve pour ma part qu’il était temps que John Roberts se manifeste comme il l’a fait. Il est tout à fait déplacé de mettre ainsi des magistrats honnêtes au pilori. C’est méconnaître leurs prérogatives. Je considère cette passe d’arme comme étant essentielle pour la défense de la démocratie. Ce n’est pas sans raison que les pères de notre système ont bien voulu séparer l’exécutif du judiciaire. L’exemple de la cour spéciale du 3ème Reich devrait nous faire réfléchir. Roland Freisler, son président, a démontré ce qui pouvait arriver quand la justice se met à la botte d’un Führer. Que du sang !

pm

https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/11/22/passe-d-armes-inedite-entre-trump-et-le-president-de-la-cour-supreme_5386730_4853715.html

44 morts et plus de 200 personnes portées disparues en Californie. De nombreuses maisons calcinées que soit à Paradise ou à Malibu. De nombreux stars se retrouvent sans un toit sur leur tête, ce qui donne un poids médiatique au pire incendie qui dévaste cet État d’Amérique. Depuis 6 ans, que de la sécheresse. Du jamais-vu. Il n’est pas étonnant que les arbres s’enflamment comme des allumettes. Pendant ce temps nous avons affaire à un président qui croit dur comme fer que le réchauffement climatique n’est pas dû à la pollution que l’homme produit jour après jour. C’est la raison pour laquelle Washington a quitté le traité de Paris, qui appelait l’humanité à tout faire pour réduire le CO2. La folie d’un personnage qui ne voit que le quotidien, qui n’a pas les capacités de penser un peu en avant. Et voilà que les évènements le rattrape. Si seulement cela pouvait servir à quelque chose, mais ce n’est pas le cas. La seule chose qu’il a remarqué, c’est que le climat se réchauffait. Un enfant aurait pu aussi le faire, lorsqu’on considère ce qui se passe en ce mois de novembre. À Munich, de la sécheresse, des températures dépassant parfois les 20 degrés. Le signe évident qu’il y a un dérèglement général. Où l’exemple de l’Italie, où un déluge a eu lieu, ravageant des régions entières. Nous sommes probablement arrivés à un point de non-retour. Les deux degrés de réchauffement prévus jusqu’à la fin du siècle seront probablement dépassés ce qui n’augure rien de bon. Le niveau de la mer sera bien supérieur qu’à l’heure actuelle, submergeant des zones côtières un peu partout. Il y aura encore plus de sécheresse en Afrique amenant de plus en plus d’hommes et de femmes à quitter le continent pour trouver refuge en Europe ou ailleurs. Comme on le voit le problème de la migration est étroitement lié aux gaz nocifs que nous émettons. Weiterlesen

Peu importe que Donald Trump trouve les propos d’Emmanuel Macron insultants en ce qui concerne la fondation d’une armée européenne. Il a prétendu qu’il était indispensable de défendre notre continent contre des grandes puissances, comme la Russie, la Chine et dans une moindre mesure les USA. Cela n’a pas été du goût du président américain. « Le président Macron vient de suggérer que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie », a tweeté M. Trump au moment même où Air Force One atterrissait à Paris. « Très insultant mais peut-être que l’Europe devrait d’abord payer sa part à l’OTAN que les États-Unis subventionnent largement ! » Il est à prévoir que la rencontre ce matin entre Donald Trump et Emmanuel Macron au Palais de l’Élysée soit glaciale. Et pourtant tout c’était bien passé jusqu’alors. Avec 60 chefs d’États, le président américain participera demain à la cérémonie commémorant la fin des hostilités il y a cent ans de la guerre 14-18. Je donne raison à Macron de réclamer que l’Europe soit en mesure de se défendre avec ses propres moyens, n’en déplaise à certains. Donald Trump a été, par son attitude belliqueuse envers l’UE, à l’origine d’un refroidissement des relations diplomatiques. Il est évident que dans la situation actuelle nous ne pouvons plus compter à 100 % sur le soutien américain en cas de conflit. Il serait temps que nous prenions nos responsabilités. L’annonce d’une guerre commerciale est un élément perturbateur, qui devrait nous inciter à prendre du large. Weiterlesen

L’Amérique se trouve peut-être aujourd’hui à la croisée des chemins. D’une part elle peut renforcer le pouvoir du démagogue qu’est Donald Trump, de l’autre elle peut le mettre en touche en lui ravissant la majorité d’une des deux chambres au congrès. Et les sondages ? Je n’y crois pas. Ce qui se passa à la présidentielle fut le contraire des pronostiques. Bien des électeurs du président ne voulaient pas avouer qu’ils avaient l’intention de porter le milliardaire new-yorkais à la Maison Blanche. Le méthode brutale pour mener sa campagne avait impressionné une majorité de citoyens. Il a fait de même pour les Midterms. Il n’a pas hésité de se servir de l’injure, de propager de fausses nouvelles, d’être discriminatoire envers les migrants qu’il a qualifié de criminels. Ce sont des arguments massues qui plaisent à un grand nombre de personnes peu sûres d’elles, souvent des blancs de la petite bourgeoisie qui voient leurs prérogatives menacées. Il y a un fait irréfutable : D’ici peu ils ne seront plus majoritaire dans le pays d’après les statistiques démographiques. Ce seront les latinos qui prendraient la tête, accompagnés d’une forte minorité noire. Pour les descendants des colons venant d’Europe un crime-lès-majesté. Ils craignent d’être rétrogradés, de se retrouver comme des quémandeurs. Un fait qui les blesse, car ils croient qu’il est légitime qu’ils détiennent les rennes du pouvoir. Barak Obama a été pour eux un coup de semonce. C’est la raison pour laquelle ils s’accrochent à un Donald Trump, qu’ils vénèrent comme un sauveur, comme un leader invincible qui pourrait sauver leur prédominance. C’est une des raisons principales pourquoi le président s’en prend d’une manière si agressive à tous ceux qui sont des hommes et femmes de couleur. La seule exception qu’il fait, ce sont les Juifs, car sa fille et son gendre, ainsi que ses petits-enfants le sont. Pour une personne qui par ses idées est proche des néonazis, un destin le moins qu’on puisse le dire, particulier. Et que sera la réponse du peuple à tout cela ? Les femmes iront probablement en masse aux urnes afin d’exprimer leur mécontentement en ce qui concerne la manière comme ce macho les a traité jusqu’à présent, comme des êtres inférieurs qui devaient se plier aux quatre volontés de leurs maris ou compagnons. C’est bien cela qui pourrait le mettre dans une situation précaire. Un être impulsif comme lui n’arrive pas à maîtriser ses paroles. Donald Trump est l’artisan de la division du peuple américain, ce qui ne devrait pas être son rôle. Un président a le devoir de rassembler, non de dresser ses adeptes contre ceux qui ne partagent pas ses opinions. Tous ceux qui déplorent cette situation aurait intérêt à mettre un frein à une telle évolution. Le seul moyen d’y arriver est de réduire son pouvoir. Ils ont l’occasion de le faire. Mais rien n’est fait. Pour ma part je ne serais pas étonné qu’il ait à nouveau une majorité. Dans un tel cas personne ne peut dire ce qui adviendra des USA. Y aura-t-il un vent de révolte ou les gens se soumettront avec fatalité à une telle situation ? Ce serait un message contre la paix, contre la dignité. Je crains que l’envolée économique mette un terme à mes espoirs, ceux de donner une leçon à cet autocrate. Weiterlesen

Et voilà Donald Trump qui veut suivre l’exemple de l’armée israélienne en ce qui concerne la bande de Gaza. Il a donné le feu vert à l’armée de tirer sur les migrants venant d’Amérique centrale, si ces derniers jetaient des pierres sur les soldats. Un acte militaire de grande envergure. Il y aurait des morts bien entendu, mais n’est-ce pas un acte d’autodéfense ? Plus de 10.000 migrants pourraient envahir les USA et les déstabiliser, avant tout des femmes et des enfants ! Ils pourraient prendre d’assaut la Maison Blanche ! Une nation armée jusqu’aux dents pourraient s’effondrer. Ce n’est pas un canular, c’est la rhétorique insensée d’un Président au cours de la campagne électorale qu’il mène contre les démocrates, accusés de traîtres, parce que ces derniers ne le considèrent pas comme le défenseur des valeurs américaines ! Il les traite de laxistes qui soutiennent des hordes de criminels. Trump est un maître incontesté de la démesure. Ne remarque-t-il pas qu’il sombre dans le ridicule ? De tels propos sont de mises aujourd’hui et auraient pu être prononcés par un Matteo Salvini. Peut-être que lui aussi en prendra de la graine et donnera l’ordre aux forces de police, dépendantes de son ministère, de tirer sur les migrants venant d’Afrique avant qu’ils abordent la côte italienne ? Et le pire dans tout cela, c’est qu’un grand nombre d’individus, se prenant pour des patriotes, se déclarent en faveur de telles mesures. Faire le carton sur des gens non-armés est un acte courageux, comme celui de tuer des Juifs dans un camp de concentration. Des héros qui servent les intérêts de la nation en éliminant la vermine. Une solution finale qui satisferait bien des petits-bourgeois ! Il est déconcertant que le peuple américain et italien en soient arrivés-là. Cela avait été aussi une solution qui avait été envisagée à l’époque par l’AfD, par Frauke Petry, qui était à l’époque sa présidente, avant de quitter le parti. Toujours le même schéma, celui de déclarer ennemi public, des gens qui ne sont pas en moyens de se défendre. Weiterlesen