Philip Hammond, le ministre britannique des finances a déclaré : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m’assurer que le Parlement bloque un Brexit sans accord. » Il se réfère à la décision du parlement, d’empêcher un départ de l’UE sans filet de retenue. Boris Johnson, lui de son côté, veut passer outre cette décision raisonnable et veut claquer la porte le 31 octobre, si l’UE ne se vautre pas à ses pieds. Le rebond de Philip Hammond devrait faire réfléchir ses collègues députés et les inciter à censurer le nouveau gouvernement, s’il continue à se conduire comme un gosse têtu, qui veut absolument s’imposer. Il est probable que l’enfant-terrible sera plébiscité par les conservateurs, par le seul fait qu’il a une grosse gueule. Cet homme qui se met à plat-ventre devant Trump et qui trahit ainsi son pays, n’a pas de complexes de précipiter le Royaume-Uni dans le malheur, pourvu qu’il puisse faire carrière. Un populiste comme on l’imagine, qui joue des muscles, mais qui a un cerveau de moineau. Voilà où on en est arrivé en 2019. C’est le sacre de la médiocrité. C’est ce que Philip Hammond veut combattre. Il serait souhaitable que Johnson essuie une cuisante défaite au parlement et qu’il soit obligé de jeter l’éponge, s’il était élu premier-ministre. Mais on n’en est pas là. L’actuel ministre des finances sait exactement ce qu’un départ de l’UE dans la précipitation signifierait. Il est à peine imaginable que d’un jour à l’autre toutes les dispositions qui régissent en particulier l’économie et les échanges soient caduques. Ce serait comme un nageur pris de malaise qui se débat pour ne pas se noyer. Il n’y aurait subitement plus de structures. Les entreprises seraient plongées dans le vide. Qu’en serait-il des crédits dont elles disposent ? Des brevets ? Des accords passés avec des partenaires continentaux ? Weiterlesen

Je veux parler de Boris Johnson, qui est en train de trahir son pays en rampant aux pieds de Donald Trump. Je ne peux plus comprendre les Anglais qui sont en train de rejeter tout ce qui les caractérisait jusqu’à présent : l’honneur, la fierté d’être une nation qui ne se soumettrait jamais à des puissances étrangères. C’était en quelque sorte ce qui favorisa le Brexit, même si je ne peux pas l’approuver. Mais que sert-il de se plonger dans le marasme, pour se soumettre ensuite à un fantaisiste comme l’actuel président des États-Unis et ceci seulement pour assouvir l’orgueil d’un certain Johnson. C’est vraiment la honte ! L’ambassadeur britannique à Washington, le proeuropéen Kim Darroch a mis le doigt dans la plaie en s’élevant vertement contre Donald Trump. Il considère son administration comme « inepte » et « dysfonctionnel », ce qui a provoqué l’ire du président qui a traité de tous les noms Madame May, parce qu’elle refuse de remplacer son représentant par un autre. Cette critique est due avant tout à cause de l’attitude de Washington par rapport à l’Iran.  Nous ne pensons pas vraiment que cette administration, écrit M. Darroch, va devenir plus normale, moins dysfonctionnelle, moins imprévisible, moins divisée, moins maladroite, moins inepte diplomatiquement. » Hier Donald Trump a traité l’ambassadeur de « dingue » et d’« idiot prétentieux ». Theresa May, qui par son attitude plus que maladroite en ce qui concerne le Brexit, essaie de sauver les meubles, maintient Kim Darroch à son poste. Ces fuites portent atteinte « non pas aux relations avec les Etats-Unis, dit Peter Ricketts, ancien ambassadeur britannique à Paris, mais à la réputation des Britanniques de garder leurs secrets et à l’empressement [des diplomates] à partager des informations efficaces permettant de prendre de bonnes décisions » Weiterlesen

Au fond je m’en fous comme de l’an quarante que Monsieur Johnson ait des démêlés avec sa dulcinée, que les deux se lancent des mots d’oiseaux et ameutent tout le quartier. Mais ce qui me fait tout se même un peu suer, c’est que ce Monsieur veut briguer la tête du parti conservateur et du même coup devenir premier ministre du Royaume Uni. Vous l’avez bien deviné, il s’agit de Boris Johnson, le triste sir qui est en train d’entraîner son pays dans un des plus grands malheurs de son histoire. Je le rend responsable du Brexit. Lorsqu’on est plein aux as comme lui, il n’y a pas de quoi faire des insomnies. Non, il ne dormira pas sur la paille avec sa copine. « Lâche-moi ! Sort de chez moi ! Lâche mon putain d’ordinateur !  Tu ne fais attention à rien parce que tu es gâté. Tu ne te soucies pas de l’argent ni de rien. » Le très sérieux « The Gardian » a interrogé les voisins, s’est mis en rapport avec la police. « Les agents n’ont constaté aucune infraction ni inquiétude apparente et il n’y avait pas de motif à intervention », a estimé ensuite Scotland Yard. Mais il ne peut pas être nié que l’altercation a été plus que bruyante. On est loin de l’ambiance feutrée de la diplomatie. Les voisins sont en droit de se demander, s’il est adéquat qu’un amant qui n’arrive pas à se maîtriser, prenne les rennes du pouvoir. « Il y a eu un bruit de bris de quelque chose comme des assiettes, des cris très forts et je suis sûre que c’était Carrie et qu’elle criait beaucoup “Sors !”. Elle disait : “Sors de mon appartement !” et il disait “non”. Le cri a été suivi d’un silence. » N’est-ce pas bouleversant ? Weiterlesen

Comme au bon temps de l’Empire, les Anglais ne manquent pas de toupet. Ils se croient supérieurs aux autres et se permettent de vouloir nous imposer une réouverture des négociations au sujet du Brexit. Jean-Claude Junker, encore l’actuel chef de la Commission Européenne a exprimé une fin de non-recevoir. Rien ne sera modifié. Si c’était le cas, le favori à la course au pouvoir, Boris Johnson, menace de ne pas payer les 40 milliards d’euros ou plus que son pays doit à l’Union. « Il n’y aura pas de renégociation du contenu de l’accord de retrait . Ce n’est pas un traité entre Theresa May et Jean-Claude Juncker, c’est un traité entre le Royaume-Uni et l’UE, il doit être respecté par le prochain Premier ministre britannique quel qu’il soit. » Michael Gove, l’ex-junkie, et Jeremy Hunt, aimeraient eux aussi se rendre à Bruxelles pour rediscuter ce qui est indiscutable. C’est peut être seulement qu’à coups de massue qu’il est possible de faire de la politique, c’est ce que semble se dirent ces honorables Messieurs. Un contre tous, comme Robin des Bois. No Sirs, nous n’avons pas à nous plier à vos menaces. Il faudra s’attendre que les rapports futurs seront plus que tendus. Mais un Boris Johnson ne semble pas se rendre compte, que son attitude fait un mal considérable à son pays. Lorsqu’il parle de lendemains splendides, il ment une fois de plus. Il est incroyable que les citoyens soient aussi naïf de se fier à un farfelu imbu de sa superbe. Weiterlesen

Boris Johnson, avec l’appui de son grand-frère Donald Trump, a peut-être l’intention de transformer tout le Royaume-Uni après le Brexit en une sorte d’île Cayman, où les margoulins du monde entier pourront y placer leur agent sale. Le pays serait submergé de sociétés « boîtes à lettres», qui n’auraient qu’un but, celui de laver les sous de la criminalité. Un paradis fiscal pour les milliardaires? Et les autres ? Qu’ils crèvent au plus vite ! Le travail ne serait plus respecté, la pauvreté s’instaurerait dans les classes moyennes, mais tant pis ! L’important serait que l’élite empoche encore plus de fric. Et tout ceci dans le cadre d’une sainte alliance avec le gouvernement Trump, qui entrerait dans le jeu. Lorsque des gangsters sont entre eux, il y a entente. L’occasion pour eux de jouer au golf, d’aller au casino et de faire de tout un pays une machine à sous. L’exemple de Las Vegas remplacerait les idéaux qui jusqu’à présent ont été ceux des Anglais. La monarchie serait utilisée comme alibi de respectabilité. Un modèle pour revenir aux temps glorieux de l’empire, de l’époque coloniale, où les métèques fonctionnaient à coups de pied au cul, où les gens de couleur étaient considérés comme des êtres à peine humains. Et politiquement tout serait fait pour détruire l’Europe et ceci avec la collaboration de traîtres sur place, qui deviendraient en quelques sortes les leviers des clans véreux de la criminalité organisée. Et tout cela orchestré par les États unis, via le Royaume Uni. Une belle perspective qui pourrait devenir réalité. Pour nous les Européens une perspective inadmissible qu’il faudra combattre à tout prix. Quitte à isoler la Grande Bretagne. Weiterlesen

Boris Johnson doit se frotter les mains de voir sa rivale jeter l’éponge, Theresa May a annoncé sa démission de sa position de chef de parti pour le 7 juin. Elle restera rivée à son poste de Premier-Ministre jusqu’au jour, où son successeur sera désigné. Nous voilà arrivé à la fin d’une comédie macabre qui a souillé le Royaume Uni. La plus vieille démocratie du monde a complètement failli en ce qui concerne le Brexit, ce qui ne présage rien de bon. Cela fait pour moi l’effet de l’immolation d’un système qui avait semblé faire ses preuves, celui d’un peuple souverain. Qu’on se le dise, il ne l’est plus et c’est ce qui m’inquiète le plus, comme en France, où le RN se trouve en tête des sondages. Cela revient à dire que la démocratie est utilisée comme moyen de vengeance. Il s’agit de faire le carton, non de trouver un compromis dans les décisions à prendre. Un déni complet de la raison, ce qui rend très vulnérable la démocratie, qui se base sur elle. Ce qui se passe depuis trois ans en Angleterre est le signe avant-coureur de ce qui pourrait nous arriver d’ici peu. Il en va tout d’abord des qualités que devrait avoir un dirigeant. Theresa May a échoué. Elle n’a pas été capable de redresser la barre. Ce qui s’en doute va s’ensuivre, c’est le chaos, orchestré par l’extrémiste de l’extrême-droite, Nigel Farage et son nouveau parti qui porte le nom emblématique de Brexit. Une option totalitariste qui ne correspondait pas au flegme britannique, loin s’en faut. Le scrutin de jeudi – pour les élections européennes – sera lorsqu’il sera confirmé demain soir, un Waterloo pour les Tories comme pour le Labour, qui disparaîtrons d’après les sondages dans les oubliettes. Un Boris Johnson ne sera pas en mesure, même s’il devait être nommé à Downing Street, de freiner la décadence de la politique. Pourquoi ? Il est pour ainsi dire impossible d’empêcher quelqu’un qui veut sauter d’un toit, de ne pas le faire. Weiterlesen

Ce qui se passe actuellement à Londres ressemble bien à de l’autodestruction. Le gouvernement de Madame May a perdu cinq de ses membres, après qu’elle ait déclaré que le cabinet avait approuvé l’accord qu’elle avait négocié avec l’UE. Un nombre élevé de députés vont même aussi loin, qu’ils réclament sa démission. Cela reviendrait à dire qu’il y aurait tout d’abord un vote de défiance au sein du groupe parlementaire des Tories. Il y a bien des risques qu’elle ne réussisse pas à passer ce cap. Au parlement elle n’aurait dans l’état des choses, pas de majorité. Tout aussi bien les pro- que les anti-brexit diront non. La gouvernance de Theresa May ne tient plus qu’à un fil. Je pense que cela ne sera qu’une question de jours et la Grande-Bretagne sombrera dans la plus grande crise depuis la dernière guerre mondiale. Ce qui de dessine-là est un désastre, un de plus dans cette période agitée que nous connaissons actuellement. Il est certain que sans un accord, le pays tombera dans un marasme économique, mais aussi pour l’UE ce serait un obstacle de taille à surmonter. « Reconstruire une relation avec l’UE pour le bien des relations futures, il n’y a pas de plus grand enjeu », a-t-elle déclaré. « Il faut respecter la volonté des Britanniques. Le 29 mars, nous quitterons l’Union européenne ». D’accord, mais ce qu’elle a évité de dire, c’est que le peuple a été trompé lors du référendum, qu’il n’a pas été vraiment mis au courant des conséquences qu’une séparation avec l’UE pouvait entraîner. Weiterlesen

Millionen EU-Bürger in Großbritannien müssen nach dem Brexit, dem Austritt Großbritanniens aus der Europäischen Union (EU), um ihren Aufenthaltsstatus fürchten. Im Moment ist es noch nicht sicher, ob ganz Großbritannien die EU verlassen wird. In Schottland diskutiert man darüber, ob man nicht lieber Großbritannien den Rücken kehrt und weiter die Annehmlichkeiten der EU-Mitgliedschaft genießt. „Die Schotten finden eins noch schlimmer als aus Brüssel regiert zu werden: aus London regiert zu werden.“, so ein tweet von Nils Markwardt, unter anderem Redakteur bei Der Freitag und Philosophie Magazin.

Im Streit um das höchste Regierungsamt Großbritanniens geraten EU-Bürger anderer Staaten zwischen die Fronten. Am 5. Juli diesen Jahres schloss sich der konservative Sozialminister Stephen Crabb den heftigen Angriffen der Opposition auf Innenministerin Theresa May an und verlangte klare Garantien für den Aufenthaltsstatus der Kontinentaleuropäer: „Es kommt nicht in Frage, dass wir die Menschen, die in unserem Land leben, zu Verhandlungsobjekten machen.“

Crabb bewirbt sich wie May um die Nachfolge David Camerons als Parteivorsitzender und Premierminister. Aus der ersten Wahlrunde der konservativen Unterhausfraktion ging die Innenministerin mit etwas über 50 Prozent (165 Stimmen) als Siegerin hervor.

Premierminister Cameron war unmittelbar nach dem Brexit-Votum zurückgetreten. Um die Nachfolge buhlten neben Crabb und May auch Justizminister Michael Gove, die Energie-Staatssekretärin Andrea Leadsom, sowie der frühere Verteidigungsminister Liam Fox.

Bei der geheimen Abstimmung der 329 Tory-Abgeordneten ging es nur um den Ausschluss des letztplatzierten Kandidaten, also Fox. Crabb gab zwischenzeitlich auf. Bis Anfang nächster Woche wird noch ein Kandidat abgewählt. Die beiden Bestplatzierten stellen sich dann der Urwahl durch die rund 130.000 Mitglieder. Ein Ergebnis wird für 9. September erwartet.

Auch die Abstimmungsmodalitäten sind arg in die Kritik geraten:

Während beim Referendum über Schottlands Unabhängigkeit im Herbst 2014 sämtliche Migranten aus der EU das Wahlrecht genossen, blieben bei der Volksabstimmung vergangenen Monat die meisten der rund 2,4 Millionen Bürger anderer EU-Staaten vom Votum ausgeschlossen. Lediglich Iren, Malteser und Zyprioten durften mitstimmen. In der Abstimmungsauseinandersetzung war zwar viel von Einwanderern aus Polen und Rumänien die Rede, um deren Post-Brexit-Aufenthaltsrecht ging es aber so gut wie nie.

Premier Cameron hat im Unterhaus versichert, am Status der EU-Bürger des Kontinents werde sich „einstweilen“ nichts ändern; die endgültige Entscheidung könne erst die nächste Person in der Downing Street treffen. Innenministerin May hält an dieser offiziellen Regierungslinie fest. Die Angelegenheit müsse im Rahmen der Austrittsverhandlungen mit Brüssel geklärt werden, schließlich gehe es auch um das Schicksal der Briten, die in EU-Staaten leben. Man schätzt deren Zahl auf rund 2,2 Millionen.

Diese Haltung stößt auf zunehmenden Widerstand. „Zutiefst beleidigend“ nannte das Vorgehen im Unterhaus die Labour-Abgeordnete Gisela Stuart. Eingewandert aus Bayern gehörte sie zu den Brexit-Vorkämpfern. Betroffene Menschen könnten nicht für zwei Jahre ihre Lebensplanung aussetzen: „Sie sind keine Verhandlungsposition, um die man feilscht.“ Der innenpolitische Labour-Sprecher Andy Burnham beschuldigte die Innenministerin, sie gefährde millionenfach das Familienleben von Briten mit Verwandten aus EU-Staaten. Die eigenen Kinder wüssten schon gern, ob ihre Mutter auf Dauer dableiben dürfe. Burnhams Ehefrau stammt aus den Niederlanden.

Bei den Betroffenen selbst sorgt das Thema für erhebliche Unruhe. Vor der Abstimmung hatte die Zahl der EU-Bürger zugenommen, die sich um die britische Staatsbürgerschaft bewerben. Wer mindestens fünf Jahre Steuern bezahlt hat, kann in Großbritannien den „permanenten Aufenthaltsstatus“ beantragen. Hunderttausende aber leben seit Jahrzehnten mit ihren jeweiligen EU-Pässen in Großbritannien.

Schließlich hat die Durchführung des Brexit-Referendums noch einen äußerst bitteren Beigeschmack: Bereits fünf Tage nach der Abstimmung hatte sich Großbritannien verändert. Der Nationalstolz, auf den das Brexit-Lager gesetzt hatte, äußert sich jetzt in offenem Rassismus. Niemand will natürlich schuld sein. Und das trifft unter anderen auch Italiener, Deutsche und Franzosen. Am Londoner Flughafen Heathrow sagte ein Rentner grinsend zu einer Deutschen: „Bald entscheiden wir dann, ob Ihr ein Visum bekommt.“ (Handelsblatt).