Churchill ne serait pas fier de ses compatriotes qui se conduisent comme des lâches. Proférer des injures contre l’UE, traité les migrants d’inférieurs et être racistes auraient dû ouvrir les yeux des Anglais. Casser du sucre est une chose, recoller la porcelaine cassée une autre. Nigel Farage a jeté l’éponge en déclarant qu’il avait obtenu gain de cause. Aux autres de se débrouiller ! Quel triste sire ! De même ce guignole de Boris Johnson. Je les méprise moins pour leurs opinions que pour leur couardise. Cela doit être une caractéristique des populistes de prétendre vouloir sauver le monde, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’action, de se débiner. Mais il y aussi les autres, comme l’autocrate hongrois, qui se croit permis de discriminer les plus pauvres, d’être antisémite et de museler la presse. Si c’est cela l’avenir il n’y a plus qu’à se tailler. Ce n’est pas un hasard, que Donald Trump se fasse ovationner par les nazis américains parce qu’il diffame l’étoile de David. C’est triste de se retrouver à la merci de l’imbécillité. Plus triste encore que des êtres un peu demeurés leur accordent du crédit. Et nous ? Au lieu de prendre les rennes, nous sommes comme figés devant une telle ignorance. Nous laissons faire au lieu de réagir. L’expérience britannique devrait être la démonstration qu’une grande gueule n’est pas un gage d’efficacité. Hitler a démontré où de telles diatribes peuvent mener. Au moins il a concrétisé ce qu’il a écrit dans « Mein Kampf ». Personne ne pouvait dire qu’il n’était pas au courant des visées du führer et pourtant ils l’ont élu, ovationné et adulé. Un peuple cultivé et marqué par ses grands philosophes a perdu toute mesure. Il y a de quoi désespérer, quand on se rend à l’évidence que même de grands cerveaux ont failli, comme Martin Heidegger. La preuve que l’intelligence n’a rien à voir avec le fanatisme, que tout le monde peut être atteint par ce virus. Weiterlesen