Hier a eu lieu un remaniement gouvernemental. Le nouveau ministre des affaires étrangères est Jean-Marc Ayrault, l’ancien premier-ministre. Il est de formation germaniste et parle parfaitement la langue de Goethe. Il s’est toujours intéressé aux relations franco-allemandes et les considère comme étant la pierre d’achoppement de l’Union Européenne. Avec sa nomination il serait souhaitable que des solutions soient trouvées pour sortir de la crise dans laquelle est plongée l’UE. Partout des euro-septiques qui menacent de faire bande à part, des populistes qui montrent leurs biceps, des détracteurs qui prônent le nationalisme. Avec Jean-Marc Ayrault nous avons affaire à un homme qui soutient de toutes ses forces le grand projet continental. Il ne fait aucun doute qu’il se lancera dans la mêlée, non seulement pour sauver ce qu’il y encore à sauver, mais pour faire évoluer l’Europe toute entière dans un esprit de solidarité. Il est personnellement un réaliste, mais pas seulement un pragmatique sans cœur. Il a des idées qu’il voudrait voir réalisées. C’est avant tout dans le couple franco-allemand, qu’il voit une chance de reprendre du poil de la bête. Ses relations étroites avec bon nombre de responsables germaniques peuvent être la clef de nombreuses solutions concernant l’UE dans son ensemble. Il est à prévoir qu’il mettra toute sa force afin de resserrer encore plus l’amitié existante. Cela permettrait aux partenaires de prendre des initiatives indispensables afin de faire bouger les choses. Il est un chaud partisan d’un système plus démocratique. Il a toujours condamné l’autocratie de Bruxelles et prôné plus de droits pour le parlement européen. L’arbitraire de la commission et des autres institutions est pour lui un frein, qui déboute bien des citoyens. Un grand nombre d’entre-eux rejettent le grand projet européen, parce en ce qui concerne le Brexit. Weiterlesen

Non,ce n’est pas le moment d’être flou à Bruxelles. Il en va de l’avenir de l’Europe. Pour freiner le flux des migrants, il faut renforcer les contrôles aux portes de l’UE. Effectuer un partage équitable des personnes cherchant refuge chez nous. On en est très loin. Un observateur averti pourrait avoir l’impression que certains pays sabotent volontairement l’édifice qui a été construit pendant des décennies. C’est inacceptable ! D’autant plus que c’est le fait de nations qui tendent la main pour recevoir des deniers, dont elles ont tant besoin. Pour que les règles communautaires soient respectées, il faudrait montrer de la détermination, couper les fonds pour un certain temps, ôter le droit de vote. Il y aurait tout un catalogue de sanctions qui pourrait être appliqué, mais les responsables rechignent de faire ce pas. De quoi ont-ils peur ? Que ces pays nous claquent la porte au nez ? Ils l’ont déjà fait, tout au moins virtuellement. Ces querelles doivent amuser la galerie ! Avant tout tous ceux qui ont un intérêt que cela aille mal sous nos latitudes. Parmi eux aussi des organisations meurtrières comme l’EI. Le désordre qui règne actuellement en Europe doit leur procurer bien des satisfactions, comme la défection quasi complète des forces de l’ordre en Allemagne à la Saint-Sylvestre. Cela nous amène au deuxième volet qui devrait être à l’ordre du jour lors du sommet européen : la lutte antiterroriste. Il ne suffit pas d’envoyer des policiers pour combattre ce phénomène qui devient de plus en plus pesant. Il faut que nos populations sachent quelles valeurs elles doivent défendre ? Bien des citoyens seraient dans l’embarra de les définir, dans une société plus ou moins corrompue, où la consommation prime avant tout. Se graisser la patte sans tenir compte de ses voisins, telle semble être l’état d’esprit où nous nous trouvons. Quand les fous de Dieu prétendent que nous dansons autour du veau d’or, ils n’ont pas tort, mais ne font-ils pas de même ? Le moi et moi a pris des dimensions insupportables. S’il n’y a pas de renversement de vapeur concernant notre attitude anti-solidaire, il sera impossible d’être maître de notre situation. Weiterlesen

Ce soir nous enterrerons l’année 2015, qui par bien des aspects ne peut être qualifiée de bonne. Je lui fais mes adieux sans grande nostalgie ! Une autre se pointe à l’horizon qu’en principe il faudrait fêter comme la tradition le veut. À Bruxelles, le bourgmestre a annulé les feux d’artifices pour cause de terrorisme. La menace est au niveau maximum d’après ses dires. Une fois de plus les islamistes nous imposent leur quatre volontés au nom d’une religion qui ne les soutient pas. Moi aussi je me suis posé la question s’il était opportun de me rendre à une grande fête, qui aura lieu à Berlin, où je me trouve actuellement ? Je ne serai sûrement pas le seul ! Mais est-ce une raison de se recroqueviller chez soi ? De se soumettre au chantage qui nous est imposé ? Je ne le pense pas ! Notre culture repose sur l’ouverture, non sur des interdits. Elle est tolérante, accepte toutes les ethnies, du moins si on en croit ses adeptes. Que la réalité est différente est un fait, qu’on essaie d’escamoter. L’exclusion, au nom de nos valeurs, est une hérésie. Elle contredit complètement les principes des années de lumière. Tant que des concitoyens ou des réfugiés auront l’impression de ne pas être les bienvenus, les tensions que nous connaissons actuellement ne pourront pas s’atténuer, au contraire. Ce sera avant tout à nous de revoir notre copie. Ceux qui nous attaquent sont trop obtus pour se remettre en question. Ils croient être les seuls habilité à « répandre la bonne parole. » Que celle-ci soit sanglante ne les gêne pas, car ils se croient être mandatés par Allah pour propager la vérité. Vu sous cet aspect, elle s’impose malheureusement. Weiterlesen

Le président du conseil européen, Donald Tusk, veut mieux contrôler les migrants à leur entrée en UE. Ce pas est rendu nécessaire par le raz-de-marée que l’Europe, en particulier l’Allemagne et la Suède, connaît actuellement. Je pense qu’il est un peu tard pour appliquer de telles règles. Dès le début des accords Schengen, il aurait fallu renforcer les frontières communautaires. Mais cela aurait aussi pu avoir un relent sécuritaire qui s’accorde mal avec l’esprit d’ouverture que s’est doté l’UE. La générosité devait être la marque de la construction européenne. Nous en sommes très loin. C’est plutôt l’égoïsme qui règne comme le démontre la Slovaquie qui a déposé plainte au sujet des quotas et de l’aide financière a apporter aux États les plus concernés. Des nations qui ont signé la convention du droit d’asile, mais qui refusent de les appliquer. Comme d’habitude c’est une affaire de gros sous. Même si je m’offusque du manque de solidarité, il faudra trouver des solutions. Qu’une chose soit dite : la République Fédérale ne pourra pas être jusqu’à la fin des temps, la vache à traire. Ses citoyens commencent à trouver saumâtre une telle attitude venant de certains pays de l’UE. Mais comme c’est toujours le cas, ce sont les plus démunis qui en subissent les conséquences. Presque chaque semaine la presse annonce l’incendie d’un centre migratoire. C’est devenu de la routine. Et dans tout cela la police ne semble pas faire son travail. Comme par hasard, elle ne trouve pas les responsables. Le même laxisme est à signaler du côté de la justice, qui montre une très grande mansuétude par rapport aux pyromanes. C’est un scandale, mais il démontre bien que l’ambiance est en train de capoter. Weiterlesen

Maintenant c’est la Tunisie qui est visée. Un attentat contre un bus de la sécurité présidentielle a causé la mort d’au moins 12 personnes. Chaque jour un lot d’horreurs. Même si je comprends qu’il ne faut pas se laisser abattre, je ne me sens pas en mesure d’ignorer ce qui se passe actuellement dans le monde. Je sais, la meilleure réponse au terrorisme serait de continuer à vivre comme si de rien n’était. Même de faire la fête, de ne pas se laisser abattre par des terroristes qui ne cherchent qu’à nous déstabiliser. Mais il ne faut pas non plus ignorer les dangers, ceci sans se laisser aller à la panique. Au temps de la grande peste, les populations touchées par cette épidémie croyaient qu’en dansant, qu’en buvant et mangeant, qu’en faisant l’amour il était possible de déjouer le mauvais sort. Cela n’a pas été évidemment le cas. De même les villes assiégées qui finalement ont dû céder. Mais de ce calfeutrer entre ses quatre murs n’apporte rien non plus. Quoiqu’on fasse, la menace est présente. Que reste-t-il d’autre à faire que de sourire, que d’essayer de prodiguer de la bonne humeur. Il est à craindre que ce virus islamique soit une affaire de longue haleine. Comme ce qui s’est passé au temps du nazisme, nous sommes confrontés à des êtres obtus, dénué de toute joie de vivre. De vouloir les contrecarrer en prodiguant de la bonne humeur est peut-être la seule solution. Ils ne connaissent que la violence comme réponse, la mort. C’est ce qui cause notre désarroi. En particulier le manque d’humour, si on peut en parler. Weiterlesen

Une ville en état d’alerte. Les habitants sont appelés à rester chez eux, d’éviter de faire des courses dans des centres commerciaux, de ne pas sortir sans nécessité absolue. Une fois de plus les islamistes nous tiennent à carreau. Le chantage orchestré de Rakka porte des fruits. Nous sommes de plus en plus soumis à des menaces. Si cela continue, nous ne pourrons plus agir comme nous le voulons. Il y a des personnes qui s’offusquent lorsqu’il est question de nommer ces raids terroristes une guerre. Je pense malheureusement que c’est le cas. Mais contrairement à des attaques classiques, où une armée prend position, les combattants viennent de l’ombre, attaquent sans prévis des innocents et disparaissent aussi rapidement qu’ils étaient venus. Heureusement que les forces de l’ordre réussissent à arrêter ou à tuer bon nombre de terroristes, comme c’était le cas à Saint-Denis. Mais ne nous faisons pas d’illusions, il y en aura constamment de nouveaux. Peu à peu ils arriveront à nous déstabiliser. L‘ Europe, terre de liberté, est assiégée. À Bruxelles vivent bon nombre d’extrémistes musulmans. On les a laissé agir dans l’ombre, sans trop intervenir. Il y a eu un laxisme ! Weiterlesen

Les fossoyeurs de l’Europe sont à l‘œuvre ! Les ministres de l’intérieur n’ont pas pu se mettre d’accord en ce qui concerne les quotas des réfugiés. Je trouve abjecte de voir à quel point certaines nations réagissent d’une manière égoïste. En particulier celles qui ont été libérées du joug communiste en 1989. Des pays qui étaient en chute libre et qui ont été sauvés de justesse grâce à la solidarité de l’UE. Ils ont oublié que leurs ressortissants seraient dans une situation similaire aux migrants économiques, s’il n’y avait pas eu l’invitation de participer à un projet commun. Sans la communauté ils seraient renvoyés aux frontières, car il n’y avait à l’époque pas de guerre civile sur leur territoire. Se rendent-ils compte de cela ? Non, le souvenir s’évapore rapidement quand il ‚agit de gros sous ! Quel contraste avec l’Allemagne… À Bruxelles il aurait été parfaitement possible d’arriver à un accord si tout le monde avait montré de la bonne volonté. Bien sûr qu’il aurait été légitime d’apporter une aide financière aux pays les plus pauvres, de ne pas les étouffer avec un flux trop grand de migrants. Mais les ministres n’ont pas eu le courage de sauter par dessus leur ombre. Une attitude parfaitement minable à mes yeux. Mais allez attendre un peu de grandeur de la part de petits épiciers, comptant sans arrêt leur monnaie. Weiterlesen

Il y a rien de pire en politique qu’une crise de confiance. Elle paralyse tout. C’est ce qui se passe ce matin à Bruxelles. Le voyage en montagne russe que nous a fait subir Alexis Tzipras, a créé un état de suspicion qui rend tout accord aléatoire. Revenir tout simplement à la case de départ est dans une telle situation utopique, sinon impossible. Et pourtant il faudrait garder la tête froide. Il n’en va pas simplement de l’avenir des grecs, mais aussi du nôtre. Je comprends parfaitement le ras-le-bol des partenaires européens. Mais ils devraient en faire abstraction. Il faut regarder en avant et dans un tel cas de figure, que nous reste-t-il d’autre à faire que de s’entendre d’une manière ou d’une autre. Ce n’est de loin pas seulement un problème économique. Il en va des lendemains politiques de l’UE. Il est évident que nous ne pouvons pas faire végéter tout un peuple qui fait partie de notre union. La solidarité, même s’il y a de quoi jurer, ne peut pas être laissée de côté. Il est inutile dans le contexte actuel de se lancer des injures à la tête ou d’accuser les autres de vilenie. Cela ne fait qu’envenimer une situation tendue au maximum. Dans un tel contexte il vaut mieux se taire. Les sorties de Wolfgang Schäuble sont aussi destructives que celles de certains membre du gouvernement grec. Je peux très bien comprendre que le ministre des finances de l’Allemagne se sente profondément blessé. Les caricatures éditées par l’organe officiel du Syriza à son encontre, sont infâmes. N’y revenons pas ! Mais il est du devoir d’un homme responsable de mettre au second plan son amertume personnelle. J’attends cela d’un politicien. Weiterlesen