Même si certains attentats n’ont pas été préparés par les stratèges de l’EI, il est facile de les récupérer pour son propre compte. Cela semble être le cas du massacre d’Orlando. Ce qui s’est passé hier à Paris, où un commissaire de police et sa compagne ont été lâchement exécutés, devrait être un fait prémédité. Les fous de Dieu subissent actuellement des défaites sur le terrain. Ils doivent abandonner des villes et des régions, qu’ils avaient conquis en Irak et en Syrie. Pour eux une raison de s’attaquer à des objectifs civils en Europe ou aux USA. Une guerre de l’ombre qui cause des dommages considérables et qui a pour but de rendre vulnérables nos démocraties. Des actes qui provoquent dans les médias une avalanche de commentaires. Un moyen pernicieux de marquer sa présence. Une telle façon de faire démontre à quel point nous sommes impuissants contre de telles attaques. Elles ont pour but de marquer notre impuissance face à ce phénomène terroriste. La France démontre, que malgré un état d’urgence, il est impossible d’être vraiment efficace. La répression légale ne peut qu’avoir un impact limité. Il serait utopique de croire que des services secrets ou des policiers et des soldats placés dans des endroits stratégiques puissent éviter le pire. Le meurtre du couple de policiers le démontre bien. Il est à prévoir que nous aurons de plus en plus à faire à des actions individuelles. Marquer son volontarisme par des déclarations préconisant la haine, ne peut qu’attiser le feu. Le président Obama a bien fait de marquer son dégoût en ce qui concerne les déclarations insensées de Donald Trump. Au lieu de s’assurer du soutien des musulmans vivant aux États-Unis et ayant pour la majorité d’entre-eux la nationalité américaine, il creuse des fossés. Weiterlesen

Sehnsüchtig blicken deutsche Linke nach Frankreich. Auf der anderen Rheinseite sehen sie eine lebhafte Protestkultur, die sie zu Hause vermissen. Von den aktuellen Streiks und Demonstrationen gegen die Arbeitsmarktreform von Präsident Hollande fühlen sie sich bestätigt: Man wehrt sich gegen Sozialabbau, auch wenn ihn die Sozialdemokratie selbst betreibt.

„Nuit debout“ kann an eine lange französische Protestkultur anknüpfen. Der Vergleich zum Mai 1968 zeigt auch gesellschaftliche Veränderungen. „Nuit debout“ – übersetzt: „Die Nacht über wach bleiben“, „die Nacht aufrecht verbringen“ – ist eine soziale Bewegung, die in Frankreich seit Ende März diesen Jahres auf dem Pariser Place de la République und anderen Städten des Landes jeden Abend und in der darauf folgenden Nacht gegen geplante Änderungen des Arbeitsrechts protestiert.

Hier reagieren Liberale und Konservative ermüdet auf die jüngsten Proteste. Für sie bestätigt sich nur die alte These, wonach Frankreich „unreformierbar“ sei. Unterstellt wird bei uns, dass jedem klar sein müsse, welche Reformen der Nachbar brauche – bloß den renitenten Franzosen nicht. Abgeklärt kommt der Spruch, dass in Frankreich „jede Generation einmal Revolution spielen“ müsse.

So polemisch das klingt, es ist nicht ganz falsch. In Frankreich sind die Revolution von 1789 und alle folgenden Umwälzungen – erfolgreiche wie gescheiterte – fest im kollektiven Gedächtnis verankert. In jedem Rathaus steht eine Büste der Marianne, der Symbolfigur der Französischen Revolution. Die charakteristische rote Mütze dieser personifizierten Freiheit (gemalt von Eugène Delacroix in seinem berühmten Bild von 1830) sieht man bis heute bei Protesten jedweder Couleur. Anhänger der Linksfront tragen sie ebenso wie Demonstrantinnen gegen die Ehe für alle. Was sie bei allen fundamentalen Differenzen eint, ist das parteiübergreifend geteilte Bekenntnis zur Republik als Verkörperung der Ideale von 1789.

Hierzu gehört auch ein positives Verhältnis zum gesellschaftlichen Konflikt. Wie in allen romanischen Ländern geht damit auch in Frankreich ein gewisses Verständnis für militante Formen des Protestes einher, ein Vermächtnis der in Südeuropa einst starken Anarchisten. Traditionell steht dafür nicht zuletzt das alljährliche Gedenken an die Pariser Kommune. Auch sozialistische Politiker legen dann Blumen am Père Lachaise nieder, dem Pariser Friedhof, auf dem die letzten Verteidiger dieses frühen sozialistischen Experiments im Mai 1871 ihr Leben ließen. Die Wertschätzung des Konflikts zeigt sich heute auch in den intellektuellen Debatten, der Vielzahl politischer Zeitschriften, aber vor allem im vehementen öffentlichen Einstehen für die eigenen Interessen. Folglich nutzen viele Franzosen ihr Individualrecht auf Streik und legen die Arbeit aus politischen Gründen nieder.

Bei uns in Deutschland ist politischer Streik verboten. Die hiesige politische Kultur ist konsensverliebt. Das mag historisch daran liegen, dass viele entscheidende Veränderungen in Deutschland als Revolution von oben kamen, etwa die Bismarck’schen Sozialreformen, wohingegen sie in Frankreich oft von unten erkämpft wurden. Hauptsächlich aber resultiert dies aus einer Furcht vor der Polarisierung, entsprungen aus einer Lehre aus dem Scheitern der Weimarer Republik: Der Kampf zwischen der revolutionären Linken und der antidemokratischen Rechten habe die Mitte zerrieben und die Republik in den Abgrund getrieben. Zum Schutz der Demokratie müssen die politischen Kräfte daher auf Kompromiss und Verständigung setzen.

Aber: Ein Übermaß an Kompromiss stärkt die Demokratie nicht! Fehlende Konflikte stehen für einen Mangel an echten politischen Gegensätzen. Politik wird so zu einem Einheitsbrei, in welchem viele Menschen ihre Anliegen nicht mehr vertreten sehen. Ironie des Schicksals: dieses Problem kann man auch in Frankreich beobachten. Dort verkörpert niemand diesen Mangel besser als Präsident Hollande. Noch im Wahlkampf 2012 stellten die Sozialisten ihren Kandidaten in die Tradition des Aufbegehrens: Videoclips mit ikonischen Bildern diverser Revolutionen, Hollande beschwor seine Gegnerschaft zu Finanzindustrie und zur neoliberalen Europapolitik Angela Merkels. Programmatisch bildete er die Antithese zum konservativen Amtsinhaber Nicolas Sarkozy. Dann schwenkte Hollande um, die „Rede von der Alternativlosigkeit“ hielt Einzug in die Politik. Heute flexibilisiert die sozialistische Regierung den Arbeitsmarkt, und die konservative Opposition findet die Reform gut, wenn auch en Detail zu lasch. Als einzig wahre Opposition geriert sich seit Jahren ausgerechnet der rechtsextreme Front National. Und die Brocken der Demokratie fliegen einem um die Ohren …

Déclarer que s’il était au pouvoir, un attentat tel celui d’Orlando serait moins probable, est à nouveau une des sorties insupportables de Donald Trump. Il n’a pas eu le décence d’attendre le résultat de l’enquête pour se manifester. Les morts ne semblent pas lui inspirer le moindre respect. Il n’a qu’une idée en tête, gagner les élections. Son message est celui de la hargne, de la calomnie, non pas de la raison. Le FBI a déclaré, comme Barak Obama, que ce massacre n’avait pas été téléguidé. Il est plutôt le fait d’un lavage de cerveau ayant eu lieu sur Internet. Le meurtrier avait souffert de troubles mentaux lui dictant sa haine contre les homosexuels et les noirs. Qu’il ait utilisé l’EI comme provocation, et que ce dernier ait déclaré être à la base de ce meurtre collectif, entre dans l’ambiance dans laquelle nous nous trouvons, celle de la suspicion et de la peur. Donald Trump utilise ces réactions pour en retirer le plus de crédit possible. Ce qu’il fait est immonde, mais aussi illogique. Le tireur avait pu s’acheter son fusil-mitrailleur tout à fait légalement. La preuve qu’il faut absolument mettre le frein à la vente de telles armes. Mais le lobby des fabricants a eu jusqu’à maintenant le dessus en déclarant que toutes restrictions et contrôles étaient une atteinte à la liberté citoyenne. Des propos qui vont dans le sens du prochain candidat républicain. Il ne veut pas qu’il soit dit que ce négoce est à l’origine de biens des meurtres collectifs, qu’il est hors propos. La confirmation que le citoyen, quelles qu’en soient les raisons, doit avoir les moyens de prendre sa destinée en main. S’il était élu, Trump libéraliserait encore plus la vente d’armes. Un double-langage qu’en temps qu’Européen il est difficile de comprendre. Mais pour tous ceux qui préconisent le totalitarisme et ses réponses simplistes, du miel. Il est probablement à craindre qu’ils représentent une majorité au sein de l’électorat. Des personnes prêtes à sacrifier la démocratie au profit de la violence. Pauvre Amérique ! Weiterlesen

Probablement l’EI a été à l’origine de ce massacre en Floride. Une boîte nuit gay a été visée. 50 morts et 53 blessés, tel est le bilan désastreux de ce bain de sang. Omar Mateen, un ressortissant américain d’origine afghane en a été l’auteur. Il a probablement aussi agit par haine de l’homosexualité. Le Coran la condamne, comme les autres religions monothéistes, et jette l’anathème sur toux ceux ou celles qui le sont. Voilà pour les faits. Ce qui me préoccupe c’est avant tout l’impacte désastreuse que cet attentat aura sur la vie politique américaine. L’extrémiste Donald Trump se voit, pour beaucoup de ses partisans, confirmé dans son option de mettre au pilori tous les musulmans désirant se rendre aux USA. Un argument de taille qu’il n’hésitera pas à mettre en pratique s’il était élu président, à en croire ses déclarations. Une fois de plus, l’EI, s’il est à l’origine de ce crime, fait cause commune avec les populistes. La preuve pour moi, que ses dirigeants veulent ainsi déstabiliser tous les États. Une fois de plus le terrorisme démontre son invulnérabilité. Il peut frapper de grands coups partout autour du globe. Personne ne peut prévoir où et quand. Les forces de l’ordre se trouvent ainsi devant un problème insoluble, car chacun peut être à l’origine de tels méfaits. Notre société a beau s’armer plus, elle ne freinera pas pour autant l’ardeur de ces terroristes. Le candidat républicain – il le sera à moins d’un miracle – ne pourra rien changer, mais son attitude intolérante donne le sentiment d’une certaine efficacité en ce qui concerne la répression. D’après les dernières nouvelles, Omar Mateen n’était pas particulièrement religieux et n’avait pas de liens concrets avec l’EI. Il était psychologiquement labile et croyait de ce fait devoir accomplir un tel massacre en son nom. C’est là que l’on peut voir la perversité de la guerre psychologique. Des personnes instables se croient être appelées à agir ainsi, sans avoir à exécuter des ordres venant de sa part. Contrairement aux attentats de Paris et de Bruxelles où des liens concrets existaient, il semble qu’il s’agit ici d’une action individuelle. Weiterlesen

Die größte Fußball-Europameisterschaft aller Zeiten! Für den europäischen Fußballverband Uefa, die Sponsoren und Ausrüster ein Milliardengeschäft. Letztes Jahr hatte Adidas im Mannschaftssport 2,2 Milliarden Euro mit Trikots, Fußballschuhen sowie Zubehör umgesetzt – so viel wie noch nie! Und das in einem Jahr ohne fußballerisches Großereignis und 2016 kommt zur EM in Frankreich noch parallel das amerikanische Pendant Copa América dazu.

Damit dürfen sich Adidas, dessen größter US-Konkurrent Nike und der Wettbewerber Puma wirtschaftlich eigentlich bereits als Sieger fühlen, gäbe es nicht die Terrorgefahr.

Keiner der Beteiligten redet gerne darüber. Bei früheren EM-Turnieren hat die Uefa keine Versicherungen für Terrorfälle benötigt. Seit den Attentaten von Paris im vergangenen November sind die Prämien unbezahlbar geworden (Capital). Mehr kann der Verband, der für ein potenzielles Ausfallrisiko ohne Police dasteht, zu dem Thema nicht sagen. Auch die Assekuranzen schweigen Großes Risiko – hohe Prämien lautet die Devise der Versicherungsbranche.

Auch Adidas, das als Hauptsponsor den Spielball stellt und neun Teams im Rennen hat, will nicht über Gefahren reden. Man sei auf alle Eventualitäten vorbereitet, so eine Unternehmenssprecherin. Puma ist etwas redseliger. „Wir haben immer einen Plan B in der Schublade“, sagt die Firma. Das sei bei Veranstaltungen wie Weltmeisterschaften oder Olympischen Spielen immer so und gelte diesmal bei der EM besonders für Terrorgefahren. Immerhin sitzt der Puma-Großaktionär Kering in Frankreich. Man spiele im Vorfeld mehrere Szenarien durch, die Evakuierungen einschließen.

Klar ist, dass im Fall eines Anschlags die Werbemaschinerie nicht weiterlaufen kann, als wäre nichts gewesen. Fans dürften kaum noch Lust verspüren, das Trikot der DFB-Elf zu kaufen. Auch dem Handel sind die Risiken bewusst, aber erst einmal wenig zu bestellen, ist keine Lösung, weil man sonst Gefahr läuft, nicht mehr an begehrte Ware zu kommen.

Der Handel hat eigene Taktiken: Ein Verkäufer wirbt sogar damit, dass er den Kaufpreis für das Trikot erstatte, falls Deutschland die EM gewinnt.

In einem normalen EM-Jahr müssten die Verkäufe für Fußballartikel um ein Fünftel wachsen, weiß man bei Intersport. Das wären Mehreinnahmen von rund 150 Millionen Euro, da hierzulande etwa ein Zehntel des Sportartikelumsatzes von 7,4 Milliarden Euro auf Fußball-Produkte entfällt. Was diesmal passiert, kann der Handel aber derzeit nicht prognostizieren.

Nur auf sich zukommen lassen kann es mangels Terrorpolice auch die Uefa. Die Stadien sind ausverkauft. Unter den Erwartungen von 200 Millionen Euro an Einnahmen geblieben ist aber der Absatz edler Businesslogen mit bis zu 8.900,– Euro pro Ticket. Das habe mit strengeren Steuervorschriften, aber auch der „geopolitischen Situation“ zu tun, umschreibt ein Funktionär das Terrorrisiko.

Einen neuen Umsatzrekord von 1,9 Milliarden Euro soll die EM der Uefa dennoch bringen. Mit einer Milliarde Euro schlägt der Verkauf der Medienrechte zu Buche, eine halbe Milliarde Euro bringen die Ticketerlöse, weitere 400 Millionen Euro Sponsoring und Lizenzrechte. Beim Vorgängerturnier 2012 war es etwa die Hälfte. Am Ende kalkuliert die Uefa mit 150 Millionen Euro Reingewinn (Frankfurter Rundschau).

Hauptsponsor Adidas will Mitte Juni den eigenen EM-Effekt genau beziffern. Vorausgesetzt, alles bleibt friedlich, könnte dem Konzern seine schwerste Prüfung ohnehin erst nach dem Finale in Paris drohen. Denn erst nach dem Turnier will der DFB nach entscheiden, ob der 2018 auslaufende Ausrüstervertrag mit Adidas verlängert wird. Mit 25 Millionen Euro jährlich ist dieser bislang dotiert. Konkurrent Nike soll 60 bis 70 Millionen Euro geboten haben. Mit welcher Gegenofferte Adidas beim DFB am Ball bleiben will, ist geheim. „Wettbewerbsfähig“, heißt es offiziell nur.

So sorgt das Turnier und sein Umfeld für ein Ausmaß an Anspannung, auf das man gerne verzichten würde. Das betrifft vor allem die Terrorgefahren.

Hoffen wir, dass alles gutgeht! Darin dürften sich alle einig sein.

Lorsque les supporteurs anglais en viennent aux mains, il y a de la casse. Des hordes de personnages plus ou moins alcoolisés ont déferlé au Vieux-Port de Marseille et ses environs. Il y a eu des blessés, dont un grave. Des scènes qui se déroulent toujours à nouveau lorsqu’il y a des matchs. Comme si ces brutes n’avaient que la violence en tête. C’est un état de faits qui décrit bien dans quel état d’âme nous nous trouvons en Europe. Un sentiment de vide, d’angoisse dû au désarroi d’une société qui a perdu ses assises. Un nationalisme qui trouve sa raison d’être dans la violence et dans l’exclusion. Oui, nous portons tous une responsabilité. Il serait erroné de tourner nos yeux ailleurs en prétendant que cela ne nous regarde pas. Ces hooligans vivent leur extrémisme à coups de poings et en proférant des paroles discriminatoires. Beaucoup d’entre-eux sont des racistes et adhèrent de ce fait aussi à l’idéologie nazie ou celle de l’extrême-gauche. Des gens qui rejettent la démocratie et avant tout la tolérance. Comme fan de ce sport que j’apprécie par son esprit d’équipe, je ne peux que condamner de tels explosions. Je pense que les fédérations et les clubs de football devraient être plus strictes par rapport à leurs supporteurs. Il devrait être possible de pénaliser encore bien plus les instances responsables en cas de violence. Cela engendrait aussi une lutte effective contre des paroles injurieuses et racistes qu’on entend constamment au cours des matchs. Le foot, qui devrait être l’image du respect d’autrui, ne doit pas être souillé ainsi. Mais ne nous faisons pas d’illusions. Les groupes extrémistes, que ce soient des partis ou des associations, ont bien compris la signification d’un message médiatique. Weiterlesen

Manuel Valls oublie que le vote populaire est issu de la rue. Que sans un mouvement de protestation, la démocratie n’aurait jamais vu le jour. Cela l’arrange de prétendre cela en ce qui concerne la loi du travail. Que ce soient les syndicats ou la droite conservatrice, les instances dirigeantes essayent de profiter de la situation pour mettre le gouvernement en difficulté. Ceci à peine avant l’échéance de la présidentielle qui aura lieu à moins d’une année. Nous nous trouvons déjà en pleine campagne électorale, même si elle en porte pas le nom. Marine Le Pen se tient pour l’instant à carreau, car elle sait parfaitement bien, que le fait de se taire lui est propice. Elle observe sûrement avec satisfaction que le monde politique en dehors de son parti, s’entre-dévore. Bien que nécessaires, les mesures proposées par l’exécutif sont la pierre d’achoppement de la relance. Une fois de plus l’impression prévaut que la raison se trouve dans un cul-de-sac au profit d’une tactique électorale. Semer la zizanie, telle semble être le but des syndicats et des forces d’opposition. L’avenir de la France passe au second plan. Il serait grand temps que le peuple se rende compte, qu’on joue avec lui au chat et à la souri. Dire non à toutes initiatives raisonnables est devenu une preuve d’indépendance. Si cela ne se déroule pas au sein du parlement, c’est bien dans la rue que cela se passe. Un peu de colère et la machine se met en route. Je trouve parfaitement justifié que cela puisse se passer ainsi, même si j’approuve la loi du travail telle qu’elle est présentée. Weiterlesen

L’Euro de football lève son rideau aujourd’hui. Ceci, pour ma part, avec un sentiment mitigé. J’aime ce sport et passe pas mal de temps à regarder les matchs à la télévision, ceci bien calfeutré dans mon fauteuil et à l’abri des extrémistes de toutes obédiences qui n’ont qu’une chose en tête : transformer en un bain de sang ce qui devrait être une fête. Je suis inquiet et appelle de tous mes vœux que tout cela se passe dans la paix. Près de 90.000 agents de l’ordre, services secrets en compris, auront la difficile tache de déjouer toutes tentatives d’attentats. Comme nous le savons, le terrorisme connaît d’autres règles. Il se manifeste où on l’attend le moins. Cela peut se passer dans une ville de province, à la campagne, dans la rue comme dernièrement en Turquie ou dans des lieux de prières. Le monde politique le sait bien, mais il serait fatal de montrer une quelconque crainte. Il faut faire comme si de rien n’était. L’État doit démontrer qu’il ne se soumet pas au chantage, qu’il est prêt à relever le défi. Si j’avais une quelconque responsabilité, je n’agirais pas autrement. Je donnerais même le feu vert au « public-viewing » du Champ-de-Mars ou ailleurs. Évidement un lieu privilégié pour tous ceux qui se mettent en tête de se faire sauter ou de tirer des salves de fusils-mitrailleurs. Tous les supporteurs qui se rendent dans de tels lieux devraient en être conscients. Weiterlesen