Déclarer que s’il était au pouvoir, un attentat tel celui d’Orlando serait moins probable, est à nouveau une des sorties insupportables de Donald Trump. Il n’a pas eu le décence d’attendre le résultat de l’enquête pour se manifester. Les morts ne semblent pas lui inspirer le moindre respect. Il n’a qu’une idée en tête, gagner les élections. Son message est celui de la hargne, de la calomnie, non pas de la raison. Le FBI a déclaré, comme Barak Obama, que ce massacre n’avait pas été téléguidé. Il est plutôt le fait d’un lavage de cerveau ayant eu lieu sur Internet. Le meurtrier avait souffert de troubles mentaux lui dictant sa haine contre les homosexuels et les noirs. Qu’il ait utilisé l’EI comme provocation, et que ce dernier ait déclaré être à la base de ce meurtre collectif, entre dans l’ambiance dans laquelle nous nous trouvons, celle de la suspicion et de la peur. Donald Trump utilise ces réactions pour en retirer le plus de crédit possible. Ce qu’il fait est immonde, mais aussi illogique. Le tireur avait pu s’acheter son fusil-mitrailleur tout à fait légalement. La preuve qu’il faut absolument mettre le frein à la vente de telles armes. Mais le lobby des fabricants a eu jusqu’à maintenant le dessus en déclarant que toutes restrictions et contrôles étaient une atteinte à la liberté citoyenne. Des propos qui vont dans le sens du prochain candidat républicain. Il ne veut pas qu’il soit dit que ce négoce est à l’origine de biens des meurtres collectifs, qu’il est hors propos. La confirmation que le citoyen, quelles qu’en soient les raisons, doit avoir les moyens de prendre sa destinée en main. S’il était élu, Trump libéraliserait encore plus la vente d’armes. Un double-langage qu’en temps qu’Européen il est difficile de comprendre. Mais pour tous ceux qui préconisent le totalitarisme et ses réponses simplistes, du miel. Il est probablement à craindre qu’ils représentent une majorité au sein de l’électorat. Des personnes prêtes à sacrifier la démocratie au profit de la violence. Pauvre Amérique ! Weiterlesen