Je ne sais pas exactement ce que le président de la république dira en fin d’après-midi lors de sa conférence de presse, mais je veux essayer de me l’imaginer. Afin d’arriver sans trop de mal en fin de quinquennat il sera obligé de changer de cap et de faire plus de social. Après le coup de fouet de 10 milliards qui on été débloqués au mois de décembre dernier, il devra aller plus loin. D’après les on-dits c’est une revendication majoritaire du grand débat, qui de ce fait ne peut pas être ignorée. Voilà une panel des mesures qu’il pourrait prendre : « Davantage de proportionnelle, un référendum d’initiative partagée plus accessible, un référendum d’initiative citoyenne facilité sur certains sujets locaux, une nouvelle assemblée de citoyens tirés au sort sur l’écologie, un nouvel acte de décentralisation, davantage de services publics de proximité et des mesures de pouvoir d’achat, notamment pour les retraités et les classes moyennes… » Ces mesures seront d’après le Nouvel Obs débattues ce soit. Dans leur ensemble elles marquent bien un renversement de direction. L’idée qu’en donnant plus d’oxygène à l’économie, il est possible d’atteindre plus de social dans le cadre des négociations paritaires, s’est avérée comme une fausse route. Les patrons ne feront pas d’eux-mêmes de concessions sans qu’il n’y ait pression venant de l’extérieur. L’État ne peut pas jouer dans de tels cas aux témoins. Il doit aussi mettre la main à la pâte. Le néolibéralisme social qu’il préconisait. est comme nous nous apercevons actuellement, un cul-de-sac. Même si c’est à contrecoeur, il sera obligé de mettre encore plus d’eau dans son vin. Mais cela ne peut pas se faire sans réformes au niveau politique. S’il veut donner plus de pouvoir décisionnel au peuple, il est obligé d’accepter qu’il y ait plus de proportionnelle. Cela reviendrait à dire que l’opposition, notamment celle d’extrême-droite, prenne du poids dans le domaine parlementaire. Weiterlesen
Kategorie: Pierre´s Meinungen
L’EI n’est pas mort !
Plus de 300 victimes lors des attentats qui ont eu lieu au Sri-Lanka le 21 avril. Ces attaques auraient pu être en partie évitées, s’il n’y avait pas eu une crise entre le président et le premier-ministre depuis 2018. Les services secrets avaient fait part aux autorités qu’un danger imminent devait être pris en compte. Une situation politique que les cellules de l’EI dans ce pays connaissaient parfaitement bien. Il faut s’attendre que ce type d’attaques prendra de plus en plus d’ampleur. Il est bien plus facile d’exercer de la violence dans des pays peu stables que dans des structures bien huilées, une vérité de la Palice. Une fois de plus ce seront les plus faibles qui seront la cible des fondamentalistes. Le carnage qui a eu lieu dans les églises et dans les hôtels du pays, démontre bien qui est l’ennemi. Par morts interposés, l’EI veut atteindre avant tout l’occident pas ses attaques meurtrières. Le Sri Lanka, qui a connu une guerre civile terrible jusqu’en 2008, est toujours soumis à de fortes tentations intérieures. L’appartenance ethnique et religieuse joue un grand rôle. 70 % de la population sont des bouddhistes, 13 % des hindouistes (les Tamoules), 10 % de musulmans inspirés par le wahhabisme financé par les pays du Golfe, et 7 % de chrétiens. Dans certaines de ces communautés le radicalisme est loin d’être éradiqué. Un terrain propice à des actions terroristes comme celles du 21 avril. Weiterlesen
Les religions politiquement néfastes !
Les Américains aimeraient selon 51 % des personnes interrogées, que les religions jouent un rôle plus important dans leur pays. Seules 18 % se sont déclarées contre. Pour le président Trump, un proche du mouvement évangélique, dont fait partie Mike Pence, le vice-président, de l’eau-bénite. Si ses adeptes religieux étaient intègres, ils devraient condamner son comportement, que cela soient les femmes ou ses affaire financières. Je me souviens encore parfaitement de l’interview que m’avait accordée le Cardinal Lustiger à Lourdes. J’avais tourné il y a quelques année un film sur la laïcité, où je lui accordais une place de choix. Il me dit concrètement qu’il refusait l’idée que l’État prélève les impôts ecclésiastiques comme c’est le cas en Allemagne. Il ne voulait en aucun cas que l’Église se rendent ainsi dépendante du pouvoir politique. Pour lui il était primordial qu’elle garde sa totale indépendance, pour qu’elle puisse exercer des critiques. Il ne prétendit pas qu’elle soit apolitique, au contraire, mais que si elle voulait convaincre les dirigeants sur tel ou tel thème, elle se devait d’être incorruptible. « Je ne serais pas catholique si l’État prélevait des impôts pour nous en France ! » Il était un fort partisan d’une église pauvre, proche des plus faibles, pouvant faire office d’avocat. L’avidité des ses coreligionnaires en Allemagne, mais aussi des Protestants, le mettait mal à l’aise. Pour souligner ses vues à ce sujet deux pensées. «Il ne faut pas confondre le statut des religions et le maintien de l’ordre public» (2004). Puis l’autre : «Vous voulez remplacer les prêtres par l’ordinateur? La vie chrétienne n’est pas un objet virtuel. Le Christ envoie ses apôtres partager à tous les hommes la vie de Dieu» (2000). Je ne peux que l’approuver. Pour moi le propre des religions est de nager à contre-courant, d’élever la voix lorsqu’il faut, mais de ne pas être mêlées à l’exécutif. Weiterlesen
Du guignol à la triste réalité !
Volodymyr Zelensky, le grand guignol de la politique ukrainienne, a été élus avec une majorité écrasante à la tête du pays. Peut-être parce ce que ce comédien jouait le président dans une série à la télévision, où il incarnait un homme bond, pas corrompu pour deux sous. Le peuple se trouve ainsi campé sur ses deux jambes dans le miroir des alouettes. Que le virtuel puisse avoir un tel ascendant me laisse pantois. Je ne peux guère m’imaginer que des gens puissent se laisser ainsi mener par le bout du nez ! Je ne veux pas prétendre ici que Volodymyr Zelensky n’ait pas la fibre d’un dirigeant, mais je trouve plus que suspect qu’un homme n’ayant jamais dévoilé vraiment ses intentions politiques puisse ainsi être propulsé à la tête d’un État. Cela est une démonstration éclatante dans quel état d’indigence politique se trouve ce pays, comme bien d’autres actuellement. On se fie à des prophètes qui en fait sont des démagogues, qui sont d’excellents manipulateurs. Tout cela est assez déconcertant, d’autant plus qu’il faut mettre en parallèle une élection comme celle de l’Ukraine avec les terribles évènements au Sri Lanka, qui ont fait aussi la une hier. Une journée de Pâques entachée par le sang. Le bilan d’explosions visant d’une part les chrétiens, de l’autre les touristes, ont provoqué la mort de 290 morts et de plus de 500 blessés. Un bilan terrible d’une guerre de religion ! Où est resté la tolérance des Bouddhistes ? Des personnes qui d’après leurs dires, ne feraient pas du mal à une mouche. Il ne suffit pas de dire, que les auteurs de ces crimes, n’ont rien de commun avec la philosophie de Bouddha. C’est probablement pas le cas, mais ce qui s’est passé hier est pour moi la démonstration qu’entre une philosophie que j’apprécie et la nature humaine, il y a un fossé des plus profonds. Weiterlesen
Wahlen
Wladimir Putins Gesicht prangte auf Wahlplakaten von Poroschenko. Die Botschaft: Nur der amtierende Präsident könne das Land vor Putin beschützen. Ukrainische Publizisten, Politikexperten und Journalisten veröffentlichten Analysen, wer von den beiden Kandidaten in der Stichwahl am Ostersonntag für Putin der leichtere Gegner sei. Und wen der Kreml deswegen direkt oder indirekt unterstützen könnte. Beim TV-Duell im Kiewer Olympiastadion warfen sich Poroschenko und Selenskyj gegenseitig vor, insgeheim gute Kontakte nach Moskau zu pflegen.
Akribisch dokumentierten Medien jeden Schritt und jede Äußerung des Amtsinhabers Petro Poroschenko und seines Herausforderers Wolodymyr Selenskyj. Nicht etwa, weil es der Kreml so will, sondern weil die Nachrichten aus der Ukraine Klicks und Zuschauer bringen. Zumal der russische Präsident dieser Tage in der Ukraine allgegenwärtig scheint, wenn auch nicht persönlich.
Die Wahllokale haben um acht Uhr morgens geöffnet und schließen am Abend um 20 Uhr. Wahlberechtigt sind nach Angaben der Behörden 35,6 Millionen Menschen. Auf der von Russland annektierten Krim und im Donbass, den von Moskau unterstützte Kämpfer kontrollieren, wird nicht gewählt. Mit Prognosen wird am Sonntagabend gerechnet, mit ersten Ergebnissen nachts (SPON).
Entscheidend wird sein, wie sich die Wähler der anderen Kandidaten verhalten, die nach dem ersten Wahlgang ausgeschieden sind. 20 Prozent gaben zuletzt an, noch nicht zu wissen, ob und für wen sie wählen wollen. Immerhin traten in der ersten Runde 39 Wettbewerber an, so viel wie noch nie – was insgesamt ein gutes Zeichen für die Demokratie in der Ukraine ist.
Im Ausland ist man sich nicht einig, wer der bessere Kandidat ist, wenn man unterstützen soll. Wie Poroschenko wurde Selenski auch von Frankreichs Präsident Emmanuel Macron empfangen, bekam allerdings keine Einladung zu Angela Merkel. Die Kanzlerin empfing öffentlich nur den Staatschef, was auch der Koalitionspartner SPD als falsche, einseitige Parteinahme Merkels kritisierte (handelsblatt.com).
Am heutigen Sonntag stehen die Ukrainer nun vor einer Richtungsentscheidung. Wem trauen sie die Führung ihres Landes mehr zu, dem Amtsinhaber Poroschenko, der wegen Korruptionsvorwürfen an Beliebtheit eingebüßt hat? Oder doch dem politisch unerfahrenen Satiriker Selenski, der für einen Neuanfang steht – wenngleich ins Ungewisse?
Selenski bezeichnete sich selbst als das „Ergebnis unerfüllter Versprechungen“ und warf dem Amtsinhaber vor, ein „Wolf im Schafspelz“ zu sein, der sich während seiner Amtszeit bereichert habe auf Kosten einer ohnehin schon armen Bevölkerung.
Der amtierende Präsident wiederum warf Selenski Lügen vor und diskreditierte ihn wegen seines vagen Programms und seiner fehlenden politischen Erfahrung. Wie solle denn so einer die Ukraine vor den russischen Aggressionen schützen (welt.de)?
Nach fünf Jahren unter Poroschenko sind die meisten Ukrainer unzufrieden mit der Bilanz ihres Präsidenten. Und das obwohl er für sie die visafreie Einreise in die Europäische Union erkämpft hat. Doch steigende Lebenshaltungskosten und sein wenig entschlossener Kampf gegen Korruption kosteten Poroschenko Sympathien bei den Wählern.
Die Zeichen in der Ukraine stehen also auf Erneuerung. Die Frage bleibt nur – wohin will Selenski das Land führen? Tatsächlich entbehren die harten Vorwürfe Poroschenkos nicht jeder Grundlage.
Allen Umfragen zufolge liegt Selenski in der Wählergunst weit vor Amtsinhaber Petro Poroschenko. Und das hat aus Sicht des Politologen Wladimir Fessenko mehr als einen Grund: „In der Stichwahl stimmt bei uns eine Mehrheit der Wähler nicht für, sondern gegen einen Kandidaten“ (tagesschau.de), sagt er.
Selenskyj könnte also all jene Protestwähler hinter sich scharen, die grundsätzlich mit der politischen Elite brechen wollen, die seit Jahren die Geschicke des Landes bestimmt. Und diejenigen, die vom früheren Hoffnungsträger Poroschenko und seiner Politik enttäuscht sind.
Eine organisierte politische Kraft aus der Zivilgesellschaft, die fähig wäre, die alte, diskreditierte Politikerkaste abzulösen, ist weiterhin nicht in Sicht.
So angebracht Misstrauen gegenüber der aktuellen Regierung in Kiew ist – bis auf Weiteres dürfte sie mangels besserer Alternativen das kleinste Übel sein. Zumal im Vorfeld der Wahlen massive Desinformationskampagnen und Destabilisierungsaktionen vonseiten des Kremls stattfanden, der in Kiew nur zu gerne eine ihm hörige Führung installieren würde.
L’ignominie au programme
En ce jour de Pâques, j’aimerais plutôt brandir le rameau d’olivier, flirter avec la colombe de la paix, chercher des œufs au parc ou tout simplement reprendre mon souffle. Après l’incendie de Notre-Dame, qui a laissé chez moi des traces indélébiles, je veux croire à la solidarité de tout un peuple, qui a été déchiré plus qu’on aurait pu les supposer. J’aurais espéré que les Gilets Jaunes fassent une trêve. Il n’en a pas été question hier, lors de l’Acte 23 du mouvement. Même si il y eut moins de personnes dans la rue, que ce soit à Paris ou ailleurs, la violence et la haine furent à nouveau au rendez-vous. Suicidez-vous ont lancé certains manifestants aux forces de l’ordre. Comme je l’avais déjà écrit, 28 agents se sont donnés la mort depuis le début de l’année, tout dernièrement à Nancy et à Montpellier. Christophe Castener, le ministre de l’intérieur a twitter : « Honte à ceux qui se sont livrés à une telle ignominie ! Soutien total à nos forces mobilisées, et à leurs familles. L’immense majorité des Français sait ce qu’elle leur doit. „ Le maire de Nice, Christian Estrosi a pour sa part écrit : « Entendre « suicidez-vous » scandé contre les policiers est ignoble alors qu’on déplore 28 suicides de policiers nationaux depuis le 1er janvier. A cette situation dramatique pour nos forces de l’ordre s’ajoute l’abject de ces voyous. » De telles injectives rendent ce mouvement protestataire incrédule. Même si certains ont des raisons objectives d’être montés contre la police, il y a des limites à ne pas dépasser. Je me souviendrais toujours de la remarque d’un proviseur à un élève, lorsqu’il lui a dit : « Il y a des mots qui tuent ! » Se laisser aller ainsi à la haine, comme d’incendier des véhicules, lancer des pavés sur des hommes et des femmes chargés de faire respecter de l’ordre, n’est pas un signe de souveraineté. Et tout ceci entre compatriotes ! Vous me direz que cela n’a rien à voir avec un mouvement revendicatif. Que l’appartenance à une même société ne veut rien dire lorsqu’il s’agit de la lutte des classes. Weiterlesen
La presse muselée
Voici un extrait du communiqué de « Reporteurs sans frontières : « L’hostilité à l’encontre des journalistes, voire la haine, relayée dans nombre de pays par des dirigeants politiques, a fini par susciter des passages à l’acte plus graves et plus fréquents font désormais partie des risques du métier ». La situation en Europe s’est détériorée l’année dernière avec le meurtre de journalistes à Malte, en Slovaquie et en Bulgarie. La France est placée en 32ème place dans le classement des nations, en ce qui concerne la liberté de la presse, ce qui est un mauvais résultat. Il est aussi dû à l’hostilité des Gilets Jaunes qui se présentent pourtant comme apôtres de la liberté. RSF souligne qu’il y a« un niveau inédit de violences lors des manifestants des “gilets jaunes au point que nombre d’équipes de télévision n’osent plus afficher leur logo ni couvrir les manifestations sans être accompagnées de gardes du corps ». Il y a de quoi jubiler. Pour analyser les causes de cette haine des manifestants contre les reporteurs, j’ai essayé de me mettre à la place de certains Gilets Jaunes et ai constaté, qu’elle était due en particulier à la faiblesse de leurs arguments. Tous ceux qui ne trouvent pas les mots adéquats se laissent aller à la violence. C’est la démonstration flagrante d’un manque de souveraineté ! Pas étonnant dans un mouvement, où les auto-leaders sont souvent très primaires dans leurs manière de s’exprimer. Et quand cela ne va pas, on fait recours aux poings ou aux pavés. C’est un aspect des méthodes d’intimidation employées par les Gilets Jaunes. L’autre ce sont les menaces de tous genre, s’ils venaient à s’emparer du pouvoir. Du Erdogan tous crins ! Weiterlesen
Meurtre à Londonderry
Une journaliste de 29 ans a été abattue cette nuit au cours d’une fusillade dans le quartier de Creggan. La police part de la thèse d’un crime terroriste. « Je me tenais à côté de cette jeune femme quand elle est tombée à côté d’une Land Rover . J’ai appelé une ambulance pour elle mais la police l’a mise à l’arrière du véhicule et l’a emmenée à l’hôpital où elle est décédée. » a tweeté une collègue de la victime. Ce qui s’est passé est là, est à mettre sur le compte de la lutte sans merci que se sont livrés pendant trois décennies les républicains nationalistes, les catholiques partisans d’une réunification avec l’Irlande et les loyalistes unionistes, les protestants, qui veulent que leur province reste rattachée au Royaume Uni. Arlene Foster, la cheffe du parti unioniste nord-irlandais DUP a condamné ces faits et a dit : « Cela reste toujours aussi mal en 2019. Personne ne veut retourner [aux Troubles]. Mes pensées vont également aux officiers courageux qui ont défendu leur communauté. » De même que le parti nationaliste irlandais Sinn Fein, qui a signé en 1998 l’accord avec le DUP pour mettre fin aux hostilités. Michelle O’Neill, sa cheffe, a elle aussi exprimé son rejet au sujet des troubles qui ont enflammé cette nuit Londonderry. « Nous restons unis dans notre détermination à bâtir un avenir meilleur et pacifique pour tous ». Et c’est là que le bât blesse. Le Brexit ne peut qu’accentuer la violence et remettre en question la paix qui régnait depuis des années entre les deux communautés. Weiterlesen