Près d’un quart de la population mondiale est menacée de pénurie d’eau. Lorsqu’on observe ce qui se passe dans la zone du Sahel ou dans les pays arabes, où il y a de moins en moins de pluie, il y a de quoi être des plus inquiets. Les populations meurent parfois littéralement de soif. « La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflits, de migrations, et d’instabilité financière », a déclaré Andrew Steer, PDG du World Resources Institute. Il y a pénurie lorsque l’eau à disposition des gens est inférieure à 1700 mètres cubes par an et par personne. L’Égypte et la Libye se trouvent pas exemple dans une situation dramatique avec 500m3. Pour pouvoir survivre, l’eau est pompée dans les nappes phréatiques, où les réserves s’épuisent de plus en plus. On s’attaque ainsi « au capital ». Il faut dans bien des cas s’attendre qu’elles seront bientôt à sec. « L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne », écrit l’institut. Cela mène, que nous le voulions ou non, à une mort certaine occasionnée par la soif et la disette. « Le monde devrait faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030. Weiterlesen

« Les médias ont une grande responsabilité quant aux vies et à la sécurité dans notre pays. Les “fake news” ont contribué à la colère et à la rage qui se sont développées durant de nombreuses années. La couverture des informations doit commencer à être équitable, nuancée et non partisane, sinon ces terribles problèmes ne feront que s’aggraver ! » C’est-ce que vient de dire Donald Trump après les drames de El Paso au Texas et de Dayton dans l’Ohio qui ont fait 32 morts. Tout en condamnant le racisme et le suprématisme blanc, il cherche comme d’habitude un bouc émissaire. Il a ignoré que c’est lui qui attise constamment la braise. Par ses propos belliqueux, en particulier contre des gens de douleur, il a contribué à la mauvaise ambiance qui règne actuellement aux États-Unis. Si il y a un individu qui n’est guère nuancé, c’est bien lui. Son programme électoral se base sur l’exclusion. C’est la raison pour laquelle je considère son discours comme étant avant tout de la rhétorique ayant pour but qu’il ne soit pas pris dans la foudre de la critique de ses adversaires politiques. Il ne fait aucun doute, qu’il peut marquer ainsi des points chez ses partisans. Casser du sucre sur le dos des médias est un moyen efficace chez les conservateurs pour détourner l’attention du peuple, qui implique tous les maux au journalisme. Les gens oublient que la presse ne peut que partir de faits concrets. Donald Trump lui livre quotidiennement la munition. Dans ce cas-là il n’est pas erroné de parler de l’arroseur arrosé. « Quelque chose de bon, sinon de GRAND, doit résulter de ces deux événements tragiques », a-t-il poursuivi. « Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l’Ohio, mourir en vain. De même pour ceux qui ont été sérieusement blessés. Nous ne pourrons jamais les oublier, ainsi que les nombreux autres avant eux. » Weiterlesen

Après vingt ans de pouvoir, il serait légitime de penser à une retraite bien méritée. Mais en politique cela ne marche pas ainsi. Vladimir Poutine, sans raisons évidentes, essaie de briser l’opposition en retirant aux candidats indépendants le droit de se présenter aux élections municipales. Une mesure mesquine qui témoigne d’une grande insécurité. Il y a eu, comme vous le savez, des manifestations. Il y a une semaine plus de 1400 personnes ont été arrêtées, pendant ce week-end environ 800. S’il s’avère qu’elles ont été déjà condamnées pour atteinte à l’ordre publique, elles encourent quinze ans de prison. Je ne comprends pas qu’un homme intelligent comme lui ait recours à la répression, d’autant plus qu’une majorité de ses compatriotes lui sont favorables. Psychologiquement cela voudrait probablement dire que sans le pouvoir de telles personnes perdent pied. Qu’elles en sont tellement imprégnées, qu’un retour à une vie civile représente pour elles le déclin, en fin de compte la spectre de la mort. Il doit y avoir une crainte viscérale, que tout puisse partir à la dérive, qu’il y ait perte de foncements. Cela n’a plus rien à voir avec la logique. C*est le mental qui domine de telles actions. Vladimir Poutine, s’il se remettait en question, saurait parfaitement qu’il nuit ainsi à sa réputation. C’est la preuve qu’un intellectuel, il l’est, n’est pas à l’abri de son instinct de conservation. Cela n’a rien à voir avec le pragmatisme, mais est plutôt l’expression d’une angoisse. Peut-être craint-il qu’il puisse y avoir des réactions comme celles de Hong Kong, où le peuple brave la toute puissante Chine, afin de sauvegarder la démocratie. Weiterlesen

À El Paso, à la frontière entre les USA et le Mexique, a eu lieu hier une fusillade dans un centre commercial à proximité d’un hypermarché Walmart, où il y a eu au moins 20 morts et 26 blessés, dont certains dans un état critique. Un lieu prisé par la minorité hispanique. Vanessa Saenz, 37 ans, a expliqué sur Fox News avoir entendu « comme des feux d’artifices » de sa voiture. « J’ai vu un homme avec un T-shirt noir et un pantalon camouflage qui portait ce qui m’a semblé être un fusil. Il visait les gens et tirait directement sur eux. J’en ai vu trois ou quatre tomber à terre » La police a pu arrêter un tireur, un homme blanc de 21 ans. D’après les déclarations des témoins, il n’est pas dit qu’il ait été le seul. D’après les enquêteurs il pourrait y avoir un lien avec un crime de haine, dans ce cas bien précis un méfait raciste contre les hispaniques. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a déclaré : « Cette journée, qui aurait dû être normale pour des gens venus faire du shopping, s’est transformée en l’une des plus meurtrières de l’histoire du Texas ». Rien n’est plus normal aux États Unis depuis que Donald Trump est au pouvoir. Avec sa politique discriminatoire envers le Mexique et les pays de l’Amérique centrale, il suscite le racisme et la haine. Je suis bien forcé de lui donner une certaine responsabilité par rapport à ce qui s’est passé, malgré son tweet : « Cette fusillade est non seulement tragique mais aussi un acte lâche ». Il y a des mots qui tuent. Une seule étincelle peut faire éclater la poudrière. Lorsque une population est constamment en proie à des diatribes accusant les hispaniques de tous les maux, il n’est pas étonnant que cela engendre de la violence. Weiterlesen

Les Américains et les Russes sont sortis hier définitivement de l’accord sur la non-prolifération des armes nucléaires de moyenne portée, le FNI, signé, le 8 décembre 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Il avait pour ainsi dire été à l’origine de la sortie de la Guerre froide entre l’Occident et le pacte de Varsovie. Hier un nouveau missile a été présenté par les Russes, le 9M729, la preuve que l’accord n’a pas été respecté. Tout d’abord j’ai été courroucé que Donald Trump résille ainsi un traité qui a permis de stabiliser l’Europe, puis je me suis mis à douter. Ce que j’ai vu hier à la télévision m’a choqué. J’avais l’impression comme citoyen européen d’avoir été leurré. Dès maintenant les grandes puissances d’antan pourront produire à visage découvert leurs armes, ce qui n’est pas très rassurant. Mais je préfère que cela se fasse à visage découvert qu’en catimini. Puis il y a le troisième larron en foire, qu’est la Chine, qu’aucun accord a lié jusqu’à ce jour et qui a pu développer son arsenal en toute quiétude. Il est clair que tant que ce pays n’est pas lié par un accord, ce qu’il n’est pas prêt à faire, il s’en donnera à cœur-joie. « La plus grande partie de l’arsenal chinois est composée de missiles de portée intermédiaire et nous devons nous assurer que nous avons les mêmes capacités si, par malheur, nous devions entrer en conflit avec eux un jour », a expliqué Mark Esper, le chef du Pentagone. Les USA voient en eux la plus grande menace et désirent les mettre au pas. Les Russe de leur côté ne le déclarent pas, mais il pourrait en être de même. Une chose me semble évidente, les cartes sont redistribuées. D’un côté les deux signataires de 1987 pourront remettre à jour leur arsenal nucléaire, de l’autre ils tenteront de faire entendre raison à la Chine, en braquant sur eux les missiles à porté intermédiaire. Une manière choc d’entamer le dialogue à ce sujet. Weiterlesen

Les guitaristes du groupe allemand Rammstein, Paul Landers et Richard Kruspe se sont embrassés sur scène lors d’un concert donné à Moscou, ceci pour protester contre la répression de l’homosexualité en Russie. Un combat que se livrent « les moralistes » du régime contre une frange de la population. De la discrimination pure, reposant sur une grande injustice. Je trouve bon que Rammstein ose provoquer les machos de Poutine qui se disent incorruptibles dans leur manière de penser. En Russie l’homosexualité était considérée jusqu’en 1993 comme un crime et jusqu’en 1999 comme une maladie mentale. Toute propagande de la part des homosexuels visant les jeunes, est passible de prison. De nombreux meurtres ont été perpétrés, en particulier aussi en Tchétchénie. L’occasion pour moi, de me poser la question pourquoi des politiciens agissent encore de même au 21ème siècle. Ils savent qu’ils peuvent tirer profit dans une frange importante de la population. En Russie c’est le cas des orthodoxes. Ils sont de l’avis, comme certains catholiques, que l’homosexualité est une maladie honteuse qui se soigne. Qu’il suffit de les mettre en thérapie pour qu’ils en guérissent. Une vue erronée qui ne tient aucunement compte des données que livrent la science. Ceux qui vivent ainsi sont tout à fait normaux. Ils appartiennent à ceux qui de naissance sont ainsi programmés. Il serait grand temps qu’on considère de telles personnes comme faisant partie de la société, qu’on ne les mette pas à l’écart ou au pilori comme en Russie. Rammstein démontre ainsi que le show business ne peut pas ignorer de tels méfaits, qu’il est forcé de s’engager contre l’homophobie, contre toutes discriminations. Il est honteux qu’un régime politique attise ainsi la haine. Weiterlesen

L’industrie automobile anglaise est en net recul. De nombreuses entreprises sont dans l’embarras. Leurs dirigeants ne savent pas si ils auront accès à des pièces détachées en provenance de l’UE ? Normalement oui, mais avec une majoration des prix due aux taxes frontalières. Il est clair, qu’au bout du compte le prix des produits manufacturés augmentera en conséquence. Puis il y aura, si le Brexit dur avait lieu, des entraves au sujet des livraisons. Tout mettra plus de temps, car les démarches douanières sont lentes. L’administration est-elle à niveau ? Pourra-t-elle d’un jour à l’autre gérer tous les problèmes dus à un retour aux conditions antérieures, celles qui existaient avant le libre-échange ? Puis il ne faut pas oublier que pour assurer la bonne marche de la production, il faudra reconstruire des entrepôts, pour assurer des réserves, ce qui n’est plus le cas dans une gestion industrielle effective. Je m’explique. Pour être compétitives les entreprises se font livrer tous les jours le matériel dont elles ont besoin, comme des carburateurs par exemple, qui sont fabriqués par des sous-traitants. Pour que les prix ne flambent pas, il ne doivent pas être emmagasinés. Ils sont livrés directement aux chaînes de montages. Cela implique des livraisons d’une grande régularité, sinon toute la production pourrait être paralysée. Des millions d’économies ne pourront ainsi pas être faits. Puis il a encore un autre problème de taille : la libre circulation des hommes et des femmes venant en particulier de l’UE. Cela posera des problèmes pour faire travailler des personnes qui sont spécialisées d’une part, de l’autre il est probable qu’il y a des activités que les Anglais ne veulent pas faire. Vouloir former des autochtones demande du temps et coûte de l’argent. Ceci pour la production. Weiterlesen

L’homme, originaire de l’Érythrée, qui a poussé une mère et un petit garçon de huit ans sur la voie de chemin de fer à l’entrée d’un train, à la gare de Francfort, était en psychiatrie. L’enfant est mort, sa mère a pu se sauver en se recroquevillant contre le quai. Il a essayé ensuite de tuer une femme de 78 ans, mais n’y est pas arrivé. Le meurtrier a trois enfants et habite depuis 2006 en Suisse. Peu de jours avant ce drame, il a menacé une voisine avec un arme puis l’a enfermée avec sa femme avant de s’enfuir. Jusqu’il y a peu, il vivait une vie normale. Il était d’après les autorités policières du canton de Zurich parfaitement intégré. Il n’a pas posé de problèmes à son employeur. Depuis le début de l’année il est en congé maladie et a été placé en psychiatrie. Voilà pour les faits. Une fois de plus il est possible de se rendre compte, que l’efficacité des soins ne peut qu’être limitée. Il est possible de neutraliser un patient, de le mettre sous veilleuse, mais de là à le guérir définitivement est des plus difficiles. Je peux m’imaginer que les thérapeutes ne le considéraient pas comme un cas dangereux, car autrement ils ne lui auraient pas accordé la liberté. Pour obtenir des résultats satisfaisants, suivant les malades, il faut des années de psychologie pour obtenir, parallèlement aux médicaments, des résultats plus ou moins satisfaisants. Cela prend un temps infini. Pour que cela soit possible, il faut avoir l’aval du client. À moins qu’il soit placé en psychiatrie-légale, pour des méfaits causés à de tierces personnes. D’après la loi il est impossible de garder autrement quelqu’un sous clef. Cela a été sûrement le cas chez cet homme. Il y aura des voix qui s’élèveront à nouveau pour revendiquer, que de tels malades soient placés à vie en clinique. Cela est impossible, car la place manquerait de les interner et que du point éthique, il est impossible d’enfermer quelqu’un préventivement tant que rien de grave n’est arrivé. Weiterlesen