L’homme, originaire de l’Érythrée, qui a poussé une mère et un petit garçon de huit ans sur la voie de chemin de fer à l’entrée d’un train, à la gare de Francfort, était en psychiatrie. L’enfant est mort, sa mère a pu se sauver en se recroquevillant contre le quai. Il a essayé ensuite de tuer une femme de 78 ans, mais n’y est pas arrivé. Le meurtrier a trois enfants et habite depuis 2006 en Suisse. Peu de jours avant ce drame, il a menacé une voisine avec un arme puis l’a enfermée avec sa femme avant de s’enfuir. Jusqu’il y a peu, il vivait une vie normale. Il était d’après les autorités policières du canton de Zurich parfaitement intégré. Il n’a pas posé de problèmes à son employeur. Depuis le début de l’année il est en congé maladie et a été placé en psychiatrie. Voilà pour les faits. Une fois de plus il est possible de se rendre compte, que l’efficacité des soins ne peut qu’être limitée. Il est possible de neutraliser un patient, de le mettre sous veilleuse, mais de là à le guérir définitivement est des plus difficiles. Je peux m’imaginer que les thérapeutes ne le considéraient pas comme un cas dangereux, car autrement ils ne lui auraient pas accordé la liberté. Pour obtenir des résultats satisfaisants, suivant les malades, il faut des années de psychologie pour obtenir, parallèlement aux médicaments, des résultats plus ou moins satisfaisants. Cela prend un temps infini. Pour que cela soit possible, il faut avoir l’aval du client. À moins qu’il soit placé en psychiatrie-légale, pour des méfaits causés à de tierces personnes. D’après la loi il est impossible de garder autrement quelqu’un sous clef. Cela a été sûrement le cas chez cet homme. Il y aura des voix qui s’élèveront à nouveau pour revendiquer, que de tels malades soient placés à vie en clinique. Cela est impossible, car la place manquerait de les interner et que du point éthique, il est impossible d’enfermer quelqu’un préventivement tant que rien de grave n’est arrivé. Weiterlesen