L’industrie automobile anglaise est en net recul. De nombreuses entreprises sont dans l’embarras. Leurs dirigeants ne savent pas si ils auront accès à des pièces détachées en provenance de l’UE ? Normalement oui, mais avec une majoration des prix due aux taxes frontalières. Il est clair, qu’au bout du compte le prix des produits manufacturés augmentera en conséquence. Puis il y aura, si le Brexit dur avait lieu, des entraves au sujet des livraisons. Tout mettra plus de temps, car les démarches douanières sont lentes. L’administration est-elle à niveau ? Pourra-t-elle d’un jour à l’autre gérer tous les problèmes dus à un retour aux conditions antérieures, celles qui existaient avant le libre-échange ? Puis il ne faut pas oublier que pour assurer la bonne marche de la production, il faudra reconstruire des entrepôts, pour assurer des réserves, ce qui n’est plus le cas dans une gestion industrielle effective. Je m’explique. Pour être compétitives les entreprises se font livrer tous les jours le matériel dont elles ont besoin, comme des carburateurs par exemple, qui sont fabriqués par des sous-traitants. Pour que les prix ne flambent pas, il ne doivent pas être emmagasinés. Ils sont livrés directement aux chaînes de montages. Cela implique des livraisons d’une grande régularité, sinon toute la production pourrait être paralysée. Des millions d’économies ne pourront ainsi pas être faits. Puis il a encore un autre problème de taille : la libre circulation des hommes et des femmes venant en particulier de l’UE. Cela posera des problèmes pour faire travailler des personnes qui sont spécialisées d’une part, de l’autre il est probable qu’il y a des activités que les Anglais ne veulent pas faire. Vouloir former des autochtones demande du temps et coûte de l’argent. Ceci pour la production. Weiterlesen