Une fois de plus Donald Trump nous démontre qu’il est un démagogue. Voyant que ses vues sur l’immigration ne sont pas réalisables dans le contexte actuel, il fait marche-arrière. Il n’est plus tellement question du mur qui devrait séparer les USA du Mexique. Plus question que ce soit ce pays latino-américain qui paie les frais. Il a aussi essayé d’amadouer les noirs qui à plus de 90% sont opposés à lui. Son équipe électorale a été remaniée. Paul Manafort, son ancien directeur de campagne, a abandonné le navire. Il a été remplacé par une équipe bien plus virulente, qui essaie de retrouver le ton des primaires. Tout cela n’est pas très sérieux, même si Kellyanne Conway, sa nouvelle conseillère essaie de minimiser la casse. La gestion chaotique de sa campagne me fait douter de ses capacités à mener les affaires de son pays. La politique internationale ne peut pas être menée de cette manière. Donald Trump s’aperçoit qu’il acculé. Le dernier sondage lui atteste un retard de 8% sur sa rivale démocrate. Et ceci dans des États-clefs qui font d’habitude la différence. Je souhaite que les électeurs soient assez perspicaces pour s’apercevoir à qui ils ont à faire. Mais je me permets aussi de douter de leur jugement. Il faut arrêter le côté guignol de ces joutes. Une présidentielle est essentielle pour l’avenir. Le ou la prochaine locataire de la Maison-Blanche devra prendre des décisions qui dépasseront de loin les frontières américaines. La confrontation incessante avec des problèmes devant être réglés le plus rapidement possible, demande une perspicacité totale et un esprit d’entreprise. Il est intéressant de voir que le magnat de l’immobilier semble avoir le plus grand mal à gérer le quotidien. Ne s’est-il pas aperçu qu’avec des slogans il ne peut pas gouverner ? Qu’une mauvaise gestion ne peut que lui causer du tort ? La nouvelle que son trust est déficitaire va aussi dans cette direction. Lui qui arguait être un remarquable administrateur, en prend pour son grade. Weiterlesen
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L’apologie de la violence
Une fois de plus Donald Trump fait parler de lui. Cette fois-ci il s’agit de la possession des armes à feu. Sans le vouloir, comme il le dit, il parle de tirer sur Hillary Clinton. Cela a provoqué un tollé général. On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer. Une fois de plus le candidat républicain se profile par l’injure et la démesure de ses paroles. Ses amis politiques commencent à prendre distances, d’autre lui tournent définitivement le dos comme les 50 personnalités qui voient avec appréhension qu’un tel homme puisse un jour diriger les États-Unis . La raison pour eux de dire officiellement qu’ils ne voteront pas pour lui. Puis il y a ceux qui le soutiennent comme l’ex-patron du Klu-Klux-klan ou comme le leader du parti néonazi américain. Cela démontre d’une manière flagrante où Trump se situe. Pour un candidat au plus haut poste des USA, des amis plus que gênants. In ne se passe pas un jour sans un éclat. C’est parfaitement honteux, mais reproduit assez bien la montée de populisme partout dans ce monde. Sommes-nous de plus en plus submergés par la colère ? Comme tout homme sensé le sait, elle est mauvaise conseillère. Tous ceux qui sont prêts à apporter leur voix à ce candidat, devraient réfléchir à leur choix. S’ils ne veulent pas voter pour Hillary Clinton, ils peuvent reporter leurs voix sur un candidat indépendant. Je suis curieux de voir comment elle répondra à ce genre de diatribes. Peut-être qu’elle ne dira rien. Le meilleur moyen est probablement de le laisser faire. Malgré ses bourdes, personne ne peut dire avec certitude que Donald Trump ne passera pas. Les sondages actuels ne sont pas à son avantage, mais il faudra attendre les trois débats à la télévision pour faire des pronostiques plus fiables. Va-t-il se rouler dans de la farine ? Weiterlesen
Le grand oral d’Hillary Clinton
Le congrès du parti démocrate a débuté à Philadelphie et ceci pas dans les meilleures conditions pour Hillary Clinton. Cette femme, certes intelligente, n’arrive pas à soulever des émotions. Elle est pour beaucoup trop pragmatique et proche de l’establishment. Ses relations avec la haute finance sont pour beaucoup de délégués suspectes. Et pourtant elle devra réussir l’impossible : recueillir derrière sa bannière le maximum de partisans. Le choix du centriste Time Kain comme candidat à la vice-présidence n’est pas du goût de la gauche du parti. Il est à leurs yeux un trop grand adepte du compromis. Il n’a rien de révolutionnaire et ne fait pas rêver. Par contre il doit être un bon gestionnaire. Sa nomination est due au fait que la candidate désire à tout prix sensibiliser des électeurs du centre-droit. Des personnes modérées dans leurs aspirations et ne voulant pas être des marionnettes du populiste Trump. Bref, des gens issus de milieux honnêtes et pondérés qui sont majoritaires aux USA. Bernie Sanders, qui a rallié Hillary Clinton, a de la peine à mobiliser ses troupes pour la campagne électorale. C’est là qu’Hillary Clinton devra séduire, sauter au dessus de son aura un peu suranné. Oui, il faudra qu’elle montre enfin des émotions et qu’elle accepte sincèrement de mener une politique plus sociale, de se définir comme étant une adepte de la gauche démocratique. Sera-t-elle être en mesure de le faire ou continuera-t-elle d’être une mathématicienne de la prise du pouvoir ? Elle aura beaucoup de mal à contrecarrer Donald Trump dans ses diatribes pleine de haine, car elles correspondent actuellement à l’état d’esprit de bien des frustrés qui sont à la recherche d’un messie. Le phénomène du populisme est aussi virulent aux États-Unis. Le bons sens policé de Clinton n’est pas adéquat pour sensibiliser tous ceux qui ont l’impression de se trouver dans l’impasse. Elle devra sans doute s’ouvrir un peu plus, ce qui pour une personne qui se maîtrise constamment, n’est pas facile. Elle aura sûrement certains scrupules à le faire pour ne pas être à la merci de sentiments qu’elle n’arrive pas contenir. Weiterlesen
Trump et le vide !
Un candidat qui n’a que l’injure en tête, n’est pas très convainquant. Donald Trump, lors de son premier discours de candidat officiel des Républicains, n’a pas évoqué son programme. De dire que les USA retrouveraient leur lustre grâce à lui, est mince, plus que mince. Il n’a pas parlé précisément de son programme mais de la haine qu’il ressentait contre Hillary Clinton qu’il aimerait voir en prison. Pauvre Amérique ! En être arrivé là est un signe évident de déchéance. Les citoyens ont les dirigeants qu’ils méritent ! On en n’est pas encore là, mais je crains que le pyromane qu’est Trump, puisse mettre le feu aux poudres. C’est la raison pour laquelle son ignorance est un danger. Il reste à mes yeux un guignol. On pourrait en rire si l’enjeu n’était pas si important. Il est à craindre que les électeurs, qui on en ras-le-bol, aient recours à lui et se disent « après moi le déluge ! » Si c’est cela la démocratie, elle se trouve en mauvais état. L’oral qu’il a passé était totalement insuffisant pour un future locataire de la Maison Blanche. Il est tout à fait incapable de dire ce que sera sa politique étrangère, quel rôle les USA devraient jouer dans le monde. Construire un mur à la frontière avec le Mexique est une ineptie. Il aura beau vouloir discriminer tous ceux qui ont l’intention de s’installer aux États-Unis, comme les musulmans par exemple, il échouera. Tout ce qu’il dit est négatif. On ne peut pas gouverner un pays ainsi. J’en appelle au bon sens, mais je crains fort que les gens sont plus ou moins aveugles. Trump représente pour eux la colère contre l’establishment. Le système politique classique. Hitler en a fait de même pour installer ensuite un régime de terreur. Même si on faisait de la pédagogie, ses supporteurs continueraient à le soutenir. Et en ce qui concerne la politique intérieure, il est à craindre que les pauvres deviennent plus pauvres et que les riches amassent de plus en plus de ressources. Et il y a la question du racisme. Il risque de devenir virulent, tout particulièrement chez les blancs au revenus modestes. Il faut absolument trouver des responsables! C’est le seul moyen des démagogues, celui de discriminer tous ceux qui pourraient s’attaquer à lui. Weiterlesen
À la recherche de l’homme fort !
Plus rien ne semble empêcher Donald Trump d’être nommé candidat des Républicains à la présidence des USA. Et ceci malgré une attitude, le moins qu’on puisse le dire, est déplacée. Il a réussi à se faire passer pour Monsieur Propre. Il donne l’assurance qu’il pourra combatte efficacement le terrorisme et qu’il rétablira l’ordre dans les villes soumises à des tensions raciales. Zoro est arrivé ou bien ? Grâce à ses coups de gueule il donne une image de lui que le peuple salue de plus en plus. Un homme qui par ses actes les protégera. Il est significatif que même la jeunesse, qui devrait être de loin plus libérale, recherche celui ou celle qui montrera de la poigne. On veut se soumettre à un super-papa ou à une super-maman. Pas mal de jeunes se sont exprimés de la sorte lors des commémorations en l’honneur des victimes de Nice. Ils s’attendent du pouvoir, que celui fasse des miracles, comme si le terrorisme pouvait être éradiqué par quel gouvernement que ce soit. Les ados sont bien moins libres que nous l’avons été. Ils sont dans bien des cas à la recherche d’une structure autoritaire. Un autre phénomène allant dans ce sens sont les événements de Turquie. Ils ont pour ainsi dire renforcés leur président, lui permettant ainsi de mettre en marche une répression impitoyable envers tous ceux qui ne partagent pas son avis. Il est même question de réinstaurer la peine de mort. La foule qu’on pouvait voir dans les reportages à la télévision s’engageait pour plus d’État, peut-être même pour une dictature. Recep Erdoğan a très bien capté cette ambiance et a réussi à envoyer dans la rue des milliers de citoyens. Par leur présence ils ont pu enrayer la marche des chars d’assaut. Et ceci sans armes dans la grande majorité. Cela me laisse songeur quant à la faculté des jeunes électeurs de faire vivre la démocratie. Pourquoi ? Ils ont sûrement eu raison de s’opposer à une prise de pouvoir par la force. Mais allez à accorder encore plus de pouvoir à un seul homme, ne me semble pas être de mise. Weiterlesen
Attendre la Californie
Il est 5 heures 40. J’attends avec impatience les résultats des primaires américaines en Californie. Même si Hillary Clinton a une majorité de voix au congrès des Démocrates qui nommera le candidat officiel, il semble être nécessaire pour elle qu’elle remporte l’État le plus peuplé des USA. Dans la bataille qui l’attend, toutes victoires ont leur poids. Je ne sais pas trop si Bernie Sanders est conscient de cet enjeu. Il n’en va plus d’un défi personnel. Il faut absolument resserrer les rangs. C’est la raison pour laquelle Barak Obama se lance dans la mêlée. Il veut soutenir de tout son poids Madame Clinton. Il est indispensable de le faire afin qu’elle puisse garder ses chances par rapport à Donald Trump. Il est évident que ce dernier veut glaner des voix auprès de tous ceux qui ont soutenu Sanders. Il a déclaré qu’il les accueillerait les bras ouverts. Aussi absurde que cela puisse paraître, il n’est pas dit qu’il n’ait pas un certain succès. Croit-il que le fait de se rouler dans de la farine puisse le rendre plus crédible ? 5 heures 51. Pas de nouvelles de Californie. Les deux candidats se trouvent d’après les sondages tête-à-tête. Personne ne peut pour l’instant prédire le verdict des urnes. Cet État connu pour son libéralisme pourrait bien être tenté de plébisciter un système de société social-démocrate. Il en va d’une répartition plus juste des ressources. Peut-être un réflexe humaniste venant d’une gauche-caviar, qui ne connaît pas personnellement les affres de la précarité ? Comme je l’ai déjà écrit à maintes reprises, je préfère les options politiques de Bernie Sanders, mais me déclare avant tout partisan de l’épouse de l’ex-président. Cela pour des raisons stratégiques. Je pense que les américains ne sont pas prêts à cautionner des idées gauchistes venant de l’Europe. Weiterlesen
Les femmes et la politique
C’est avec intérêt que j’observe les primaires américaines. Je souhaiterais qu’Hillary Clinton remporte la mise et puisse affronter Donald Trump. Tout en aillant de la sympathie pour Bernie Sanders et son programme social-démocrate, je pense que pour les États-Unis il serait grand temps qu’une femme soit aux commandes du pays. Mais ceci à condition qu’elle ne se métamorphose pas en homme, comme c’était le cas de Margaret Tatcher. L’exemple d’Angela Merkel est pour moi plus significatif, car elle a le courage de se démarquer de ce que disent et pensent les membres de son parti et les électeurs qui ont voté pour le CDU. J’ai de l’estime pour elle, même si je suis de gauche. Tout ne me plaît pas, mais elle a eu le courage et avant tout le cœur de recevoir plus d’un million de réfugiés en 2015. Comme scientifique elle savait parfaitement bien qu’on la mettrait – tout au moins dans la frange conservatrice de l’Allemagne – au pilori. Chapeau ! Elle a fait passé l’éthique avant le pragmatisme et a démontré que certaines valeurs ne sont pas négociables. J’espère qu’Hillary Clinton en prendra de la graine. Ce n’est pas en faisant le jeu des piétistes ou des conservateurs qu’elle pourra s’imposer. Il faut qu’elle montre une autre alternative pour les USA. C’est là justement que Bernie Sanders devrait faire un pas dans sa direction. Il a effectivement les moyens d’imposer plus d’empathie en ce qui concerne les plus démunis. Je sais que la candidate a changé de fusil d’épaule et parle aujourd’hui de la famille, des enfants et des personnes âgées. Je ne peux qu’espérer que cela ne soit pas seulement de la dialectique électorale. Il faut absolument mettre un frein à la précarité de couches de plus en grandes de la société américaine. La crise de 2008 a laissé des traces indélébiles qu’il s’agit d’effacer de plus en plus. Ce ne sont pas les coups de gueule de Donald Trump qui feront évoluer les choses. Weiterlesen
Bon vent Hillary !
Les primaires de la présidentielle aux USA, montre les inconvénients du culte de la personnalité. Tout axer sur des candidats, qui brillent souvent plus par leur attitude, que par leur programme, n’augure rien de bon du point de vue politique. Les affaires d’un État ne devraient pas être uniquement axées sur tel ou tel caractère. Dans ce contexte, Bernie Sanders, le challenger de Madame Clinton, fait exception. Il démontre d’une manière éclatante que le peuple n’est pas dupe ; qu’il en va tout d’abord des options qui pourraient influer sur la politique. Une fois de plus Donald Trump a remporté cette nuit cinq États. Il s’avère de plus en plus, que le grand guignol réussira à remporter la mise, malgré une très tardive réaction de la part du parti. Ses dirigeants encaissent ce qu’ils ont mérité : un échec qui aura des effets néfastes sur l’avenir des Républicains, indirectement aussi pour tout le pays. En lorgnant sur l’extrême-droite, ils se sont complètement désavoués. Ils ont pensé avant tout à leurs petites combines en s’opposant systématiquement à tous compromis avec Barak Obama et ont démontré ainsi qu’ils n’étaient pas aptes à gouverner les USA. Les appentis-sorciers ont complètement échoué et se retrouve ainsi le bec dans l’eau. Le candidat Trump est ce qu’il y a de pire dans les options actuelles. Du côté démocrate nous assistons à une prise de conscience de Hillary Clinton, qui reconnaît qu’il en va avant tout de plus de justice sociale. Elle tend la main à son rival et essaie, malgré les divergences, d‘œuvrer pour l’unité des démocrates. Il est à prévoir qu’il y aura une ouverture à gauche, ce qui ferait du bien à une nation, qui se campe trop solidement, dans un passé révolu. L’individualisme, aussi respectable soit-il, ne peut pas remplacer la solidarité. Ce que les conservateurs nomment liberté est en somme de l’égoïsme. Dans le cadre de la mondialisation un grand nombre de citoyens passeraient à la trappe. Cela ne peut pas être une option. Weiterlesen