Hillary Clinton – lady first – et Donald Trump marquent cette nuit leur avance en ce qui concerne les primaires pour les présidentielles. C’était à prévoir. Ce qui prévôt chez moi, c’est tout d’abord l’inquiétude qu’un populiste puisse ravir le pouvoir. Ce n’est pas impossible si on observe ce qui se passe partout en Europe. Les xénophobes ont le vent en poupe, ce qui est très inquiétant. On ne peut qu’espérer que la frustration contre la politique en général, ne s’exprime pas aux urnes. Si c’était le cas, nous pourrions nous attendre à tout. Ne nous faisons pas d’illusions, ces éléments représentent la droite musclée qui n’a que la violence en tête. Il n’y a qu’à suivre la campagne républicaine pour se faire une idée. Qu’un grand parti comme lui puisse se faire ainsi tirer du nez, démontre de la faiblesse. Comme tout le monde devrait le savoir, cette dernière est génératrice de troubles. Lorsqu’une puissance à l’échelle planétaire risque de sombrer dans un tel piège, cela nous regarde tous. Seule la candidate probable des démocrates pourrait lui résister. Sûrement pas un Bernie Sanders, ceci malgré les qualités de son programme. Mais tout est possible. Comme c’est le cas chez les hommes, les peuples aussi ont une tendance suicidaire. Après moi le déluge ! Qu’ils le regrettent ensuite, est du domaine du possible, mais c’est souvent trop tard. Je ne veux pas condamner unilatéralement un caractère impulsif, mais je ne le trouve pas adéquat pour diriger un pays, où tout est une question de doigté. Le moindre mot peut déclencher une avalanche. Chez un Trump, ce serait un très grand danger, ceci sans condamner d’une façon véhémente ses idées intolérantes, envers tous ceux qui ne correspondent pas à sa vision de l’Amérique. Weiterlesen

Hillary Clinton et Donald Trump sont les grands vainqueurs du super tuesday. Il y aura de plus en plus une polarisation sur deux politiques qui ne peuvent pas être plus éloignées l’une de l’autre. Cela reviendra à dire, que si un troisième larron ne se présente pas comme candidat indépendant, tout se jouera entre un extrémisme virulent et l’establishment. Pour ne pas tomber dans le piège d’une tradition non-écrite qui est celle des grands trusts et de Wall-Street, l’ancienne First Lady devra élargir son programme. Les thèses de Bernie Sanders devront être prises en considération afin d’éviter les reproches du lobbyisme. On ne peut pas gouverner un pays seulement au profit d’une élite plus « qu’argentée ! ». Hillary Clinton le sait et prendra compte des aspirations sociales des américains, faute de quoi elle pourrait perdre des plumes. Il en est autrement du côté des Républicains. Ce vieux parti porté par une grande tradition est en train de s’effondrer. Donald Trump ne correspond en aucun manière à son programme initial, qui était certes conservateur, mais pas haineux à ce point. Ce candidat risque de le faire imploser. Il y a des chances que beaucoup d’électeurs traditionnels refusent d’apporter leur voix à ce grand guignol ! Tous ceux qui pensent que la dignité et qu’un langage pondéré devraient être la règle au sein d’un peuple, ne pourront pas le soutenir, s’ils ne veulent pas perdre la face. C’est le cas de la plupart des élus, que ce soient les représentants, les sénateurs ou les gouverneurs. Il est triste qu’un Marco Rubio ait été aussi incolore au début des joutes. Il est à craindre qu’il ne puisse dans les conditions actuelles réparer les pots cassés. Weiterlesen

Même si je ne suis pas un fan de Madame Clinton, je salue sa victoire de cette nuit en Caroline du Sud, où elle a devancé de 73% contre 26% son adversaire Bernie Sanders. Bien que les idées de ce dernier me sont plus proches que celle de la candidate, je ne vois pas comment il pourrait vaincre un Donald Trump, si ce dernier devait être nommé. Il en va de l’avenir des USA et finalement aussi du monde entier. Une femme d’expérience comme elle serait techniquement la mieux placée pour mener le pays dans un havre à l’abri des tourmentes. Un manque de connaissances serait fatal pour l’avenir. Je préfère soutenir dans un tel cas une membre de l’establishment politique, que ceux qui propagent des vues populistes, sans être aucunement sûrs de pouvoir les réaliser. On en est loin ! Les citoyens s’apercevront-ils enfin que c’est de l’attrape-nigaud ? Je me permets de douter de leur perspicacité. Le niveau des joutes chez les Républicains peuvent être taxées de primitives. Le ton est des plus vulgaire, en ce qui concerne le magnat de l’immobilier. Lorsqu’on pense qu’un tel personnage aurait des chances de devenir le leader de la puissance la plus forte de notre planète, il y a de quoi frissonner. Et ceci que pour asséner des coups de boutoirs au monde politique dans son ensemble. C’est absurde ! Weiterlesen

Lorsque j’écris ces lignes, le décompte des voix n’est pas encore arrivé à son terme aux primaires des présidentielles aux USA. Le très conservateur républicain Ted Cruz devance Donald Trump et remporte la mise. Cela est d’une part un peu rassurant, de l’autre, le pays ne serait pas mieux loti, si le pieu sénateur était élu président. Il veut tout remettre en question, ce que Barak Obama a mis en place. Ce serait un sérieux coup de vis donné aux prestations sociales. En particulier en ce qui concerne l’assurance-maladie. Je ne peux pas comprendre, que des personnes se référant au Nouveau Testament, puissent être à ce point contre une solidarité nationale. Les plus démunis devraient être au contraire soutenu. Il en va aussi du port des armes. Même si le milliardaire de l’immobilier a subi un premier revers, ce que je salue, la dérive droitière est entamée. En ce qui concerne les démocrates, Hilary Clinton serait d’une courte tête à la première place. Mais le fait que le socialiste Bernie Sanders, la talonne, donne à réfléchir. Le sénateur du Vermont a su mettre le doigt dans la plaie, celle de l’inégalité qui règne aujourd’hui aux États-Unis. Qu’on le veuille ou pas, Hilary symbolise l’establishment et les gros sous de Wall Street. Les adhérents du parti en ont peut-être marre de se sentir dominé par le monde des finances. En soi, le programme de son adversaire serait assez proche de mes aspirations sociales. D’appeler les contribuables les plus riches à passer à la caisse, me semble logique dans un pays, où le fossé entre les plus munis et les pauvres se creuse de plus en plus. Mais nous sommes obligés d’être pragmatique. Il s’agit de choisir le moindre mal. Je ne suis pas forcément un fan de Madame Clinton, mais elle a l’expérience nécessaire pour accéder à la Maison Blanche. Ce qui serait aussi positif, ce serait le fait qu’une femme soit pour la première fois aux rennes de la première puissance mondiale. Weiterlesen

L’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, envisage de se présenter aux élections présidentielles comme candidat indépendant. C’est lui qui avait la tâche de restaurer sa ville, ce haut-lieu des finances internationales, après les attentats du 11.09.2001. Il a réussi, ce qui lui a conféré une haute considération. Cet homme de 73 ans mise sur une victoire de Bernie Sanders face à Hilary Clinton chez les démocrates. Chez les Républicains il n’a aucun doute : Donald Trump ou Ted Cruz devraient remporter la mise. Cette candidature, si elle devait se confirmer, pourrait donner au scrutin une autre configuration. Ce qui se passe actuellement est parfaitement déconcertant. Nous avons affaire à des candidats qui suscitent un enthousiasme limité. D’un côté un clown qui risque de devenir un épouvantail à l’échelle mondiale, de l’autre une femme qui incarne un certain passé. Hilary Clinton a le mérite d’être compétente, mais aura-t-elle le charisme de redonner un coup de fouet à ce pays qui en a tant besoin ? Il est permis d’en douter. Bernie Sanders quant à lui, voudrait pratiquer une politique issue de la social-démocratie européenne. En soi pas une mauvaise option, mais qui ne correspond pas à la mentalité américaine. Lui aussi est assez âgé et incarne aussi une politique dépassée. Comme on peut le constater, il manque aux USA un candidat rassembleur. Michael Blooberg, ce milliardaire qui est prêt à investir sa fortune personnelle, ne changera rien à la donne. Weiterlesen