Entre 3000 et 6000 Honduriens ont été arrêtés à la frontière entre le Guatemala et le Mexique. Cette caravane humaine est formée de personnes fuyant la misère et la violence que font régner les narco-gangsters dans leur pays. Leur fuite vers les États-Unis a été entravée près de Tucan Uman, car les forces de l’ordre mexicaines, sur « ordre » de Donald Trump, ne laissent plus passer personnes. À part quelques réfugiés qui ont réussi à passer au Mexique, il est à craindre que la plupart des migrants soient arrivés au terme de leur périple. Ce n’est vraiment pas du tourisme, mais du désespoir. Le taux des assassinats au Honduras est un des plus élevés au monde. Les cartels de la drogue en sont les responsables. Ils se livrent une guerre incessante, dont la population fait les frais. 68 pourcents des habitants vivent dans la pauvreté. Ce départ de masse me fait penser à la révolte des gueux, que l’Europe a connu en 1566. Elle se déroula dans le Sud des Pays-Bas et dans la Belgique actuelle. Des êtres ne trouvant plus d’autres solutions que de quitter leurs villages, victimes à l’époque des conflits religieux. Revenons au Mexique. Le ministre des affaires étrangères des USA, Mike Pompeo, a mis en garde le gouvernement mexicain, contre cette vague migratoire, qu’il qualifie de grave, pouvant remettre en question les relations déjà tendues entre les deux pays. Donald Trump a lui, de son côté, prévu d’envoyer l’armée défendre la frontière Sud des États-Unis. Que faire ? Il ne fait pas de doute que la mafia américaine est aussi responsable du trafic de drogue au Honduras ou en Colombie. Il serait à mes yeux du devoir de Washington de lutter encore plus contre les gangs, afin que la situation s’améliore en Amérique Latine. Weiterlesen

Le journaliste Jamal Khashoggi a été, d’après la journal turc « Yeni Safak », torturé et décapité. Des membres directs de l’entourage du prince héritier, parmi eux le général Assiri, un de ses conseillers était aussi sur place, lorsque un médecin légiste, Salah al-Tubaigy, dépeça la victime, qui était encore vivante. Il lui coupa les doigts, le reste on peut se l’imaginer. « Quand je fais ce travail, j’écoute de la musique. Vous devriez le faire aussi. » Les 15 assassins semblent avoir été directement mandatés par les autorités de Riad. Tour cela met dans l’embarras Donald Trump, pour qui l’Arabie Saoudite est un des partenaires commerciaux les plus importants. Il a été finalement été obligé de se ranger du côté de tous ceux qui demandent des sanctions contre cette monarchie. Dans un tweed il a confirmé que Jamal Khashoggi a été bel et bien tué à Istanbul, mais qu’il fallait laisser du temps aux autorités saoudiennes de trouver des explications. Il est à prévoir que le général Assiri sera le bouc émissaire. Je ne comprends pas qu’un pays qui se dit civilisé puisse agir de la sorte. Que le gouvernement ait considéré le journaliste comme une menace, est une évidence qu’il est possible d’analyser. Il s’était rangé aux côtés des Frères Musulmans, ceux qui pour peu de temps dirigèrent l’Égypte avant le putsch mené par le président actuel Abdel Fattah al-Sissi qui avait écarté Mohammed Mursi du pouvoir. Cette mouvance est pour la monarchie saoudienne du poison, car elle remet leur régime en question. Il ne peut pas être question, qu’un lieu saint comme la Mecque soit dépendant de leur autorité. Les Frères Musulmans sont leurs ennemis jurés. Weiterlesen

Jedes Jahr am zweiten Montag im Oktober wird in den USA und andernorts der Columbus Day gefeiert. Als Heroisierung eines brutalen Tyrannen, der den Massenmord und die Massenversklavung der indigenen Bevölkerung eines ganzen Kontinents initiierte, gehört der Feiertag abgeschafft.

Am zweiten Montag im Oktober – wird in den USA und andernorts der Columbus Day gefeiert, in Ehrung des weltberühmten Christoph Kolumbus. In der Absicht, westwärts einen Seeweg nach Indien zu finden, setzte der unter spanischer Flagge reisende genuesische Seefahrer 1492 Fuß auf die Karibikinsel Hispaniola, dem Territorium des heutigen Haiti und der Dominikanischen Republik. Die spanischen Konquistadoren fanden jedoch, anders als erhofft keine indische Bevölkerung vor, sondern das Volk der Taíno – das indigene Volk, das seit etwa 800 n. Chr. die karibischen Inseln bewohnte (wikipedia).

Am 12. Oktober 1492 kam Kolumbus, unterwegs in spanischen Diensten, in der „Neuen Welt“ an. Der Kolumbus-Tag will an dieses geschichtliche Großereignis erinnern.

Aber mit seiner Eroberung begann die spanische Kolonialzeit auf dem amerikanischen Kontinent – aus Sicht der indigenen Bevölkerung ein dunkles Kapitel, das vor allem für Völkermord und jahrhundertelange Unterdrückung steht. Gefeiert wird er dennoch weiterhin – wenn auch mancherorts unter anderem Namen.

Die Erinnerung an Kolumbus hat in den USA eine lange Tradition. Bereits Ende des 18. Jahrhunderts fanden entlang der Ostküste kleine Feierlichkeiten dazu statt. Offiziell wird der Columbus Day seit 1909 begangen. Seit 1968 ist er ein beweglicher nationaler Feiertag, der jeweils am zweiten Montag im Oktober stattfindet – dieses Jahr war es also der 8. Oktober. Mit aufwändigen Paraden und Straßenumzügen wurde traditionell auch wieder in New York gefeiert.

Aber im 21. Jahrhundert ist der Jahrestag auch in den USA zunehmend umstritten. In manchen Bundesstaaten wurde er bereits umbenannt in „Indigenous Peoples‘ Day“ oder „Native American Day“. Die Idee: Der Tag soll der Opfer der Kolonialisierung gedenken – und nicht die brutalen Eroberung und die daraus folgende Ausbeutung der indianischen Ureinwohner heroisieren. Aus Protest wurden auch in diesem Jahr im ganzen Land mehrere Kolumbus-Statuen mit blutroter Farbe beschmiert. Ein Ehrentag für die Ureinwohner Nordamerikas (dw.com).

Ja, man kann den Tag abschaffen. Dafür gibt es noch einen anderen Grund: Schon lange vor Christoph Kolumbus entdeckten die Skandinavier Amerika. Der Sage nach soll es um das Jahr 1000 herum der Isländer Leif Eriksson gewesen sein, der in Neufundland im Norden der heutigen USA anlegte und als erster Europäer die Neue Welt erkundete.

Dass es sich 1492 um ein Stück eines der europäischen Zivilisation unbekannten Erdteils handelte, blieb Kolumbus bis zu seinem Tode verborgen. Er glaubte, an die Ostküste Asiens gelangt zu sein. 1507 erschien eine Weltkarte des Freiburger Kartographen Martin Waldseemüller, auf der die Bezeichnung Amerika für den Europäern bis dato unbekannten Kontinent auftauchte, weil sein Kollege, der Dichter Matthias Ringmann, Amerigo Vespuccis Reiseberichte gelesen hatte und diesen fälschlicherweise für den Entdecker der neuen Welt hielt. Mit dieser Benennung wurde die arrogante Tradition fortgesetzt, die von den Eingeborenen benutzten Bezeichnungen durch europäische Namen zu ersetzen. Die Bewohner des nördlichen Südamerikas nannten ihren Kontinent Abya Yala, aber das interessierte die europäischen Eroberer ebenso wenig wie andere Kulturgüter, die im Zuge der als Christianisierung verbrämten Eroberung gnadenlos als Teufelszeug vernichtet wurden. In letzter Zeit wird die Bezeichnung Abya Yala (aus der Kuna-Sprache übersetzt bedeutet es „Land in voller Reife“ beziehungsweise „Land des lebensnotwendigen Blutes“) wieder von den Lateinamerikanern benutzt, die sich von der europäischen Bezeichnung und Bevormundung durch die Europäer absetzen wollen (pressenza.com).
In der alten Welt wurde der Tag der Landung der Flotte des Kolumbus zu einem Symbol für die Überlegenheit der weißen Europäer über die minderwertigen „Rassen“ anderer Hautfarbe. Die spanischen Eroberer bestritten sogar deren Menschsein, da sie als Heiden, als Nichtchristen, keine Seele hätten.

Je vais mettre un bémol en ce qui concerne la légalisation à l’usage récréatif du cannabis au Canada. J’avais un ami, qui est malheureusement mort depuis longtemps, qui était un des grands pontes de la lutte anti-drogue en Europe. Il était un médecin reconnu dans les milieux scientifiques. Rolf allait à contre-courant de l’avis général que le cannabis était moins nocif que le tabac ou l’alcool. Il a reconnu que cela pouvait être le cas en ce qui concerne la marihuana en elle-même, mais elle était à son avis le point de départ d’une « carrière » d’un junkie en herbe. La plupart des consommateurs du cannabis n’en restent pas là. Ils touchent à des drogues plus dures comme l’héroïne ou le crystal-meth par exemple et se ruinent ainsi la santé. C’est la raison pour laquelle, cet homme ouvert au monde, n’était pas favorable à la libéralisation de la marihuana. Il me mit en garde contre les effets psychiques que cela pouvait avoir. C’est un point de vue que j’ai partagé lors de mes reportages concernant la drogue. Dans ce cadre-là je me souviens d’un séminaire organisé par une fondation politique en Allemagne. Le représentant d’une organisation prônant la libre-vente des stupéfiants pour contrecarrer la criminalité était un des orateurs. Il était du point de vue qu’il fallait couper l’herbe sous les pieds des trafiquants, un avis que partage Justin Trudeau, le premier-ministre du Canada. Mais a-t-il réfléchi que cela se fait au détriment de personnes labiles psychologiquement ? Vouloir ainsi combattre la criminalité sur le dos des plus faibles, n’est pas à mon avis une solution valable du point de vue éthique. Je suis bien sûr pour un combat dur contre les cartels de la drogue, mais vouloir employer la légalisation comme arme, je n’arrive pas à l’accepter. Weiterlesen

Une fois n’est pas coutume, la France aspire à la continuité et à la normalité, si on en croit Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée prononcée après l’annonce faite de la composition du nouveau gouvernement. Si on observe ce qui se passe actuellement, ce serait une bénédiction. Le président serait-il devenu le roc dans la tourmente ? Son alliée la plus proche, Angela Merkel, vacille. Sera-t-elle en mesure de survivre jusqu’à la fin de son mandat ? En Italie, la folie raciste s’est instaurée, rendant la péninsule inconnaissable. Je pourrais citer l’Autriche, la Hongrie, la Pologne et j’en passe, où le populisme sévit. Une raison pour lui de lutter contre la montée du néofascisme. Mais pour y arriver, il faut que les pays prenne du poil de la bête, qu’il soit plus compétitif économiquement, bref il faut que les bilans virent au noir. Si on se donne la peine de suivre ses visées continentales, il est possible de mieux comprendre la démarche actuelle d’Emmanuel Macron. Même si certaines réformes demandent des sacrifices aux citoyens, il est indispensable de les poursuivre pour éviter que l’UE se désagrège. En politique il faut savoir anticiper. C’est ce que fait le locataire du Palais de l’Élysée. Quant au remaniement, je pense qu’il se place dans cette ligne. Les équilibres ont été respectés, ce qui n’a sûrement pas été une mince affaire. Le gouvernement pourra continuer sa tâche sans trop d’accrocs. Le Président n’est pas revenu sur les couacs de ces derniers temps. Il n’a pas parlé de l’affaire Benalla, ni des démissions de Nicolas Hulot et Gérard Collomb. Il a bien fait car cela aurait été l’égal de verser de l’huile dans le feu. Weiterlesen

„Deutschland geht es gut und Bayern ein bisschen besser“, hat Markus Söder noch vor zwei Wochen lautstark betont, als ihm die Kanzlerin auf den letzten Metern doch noch Wahlkampfhilfe zugestand. In der Tat, die Arbeitslosenquote in Bayern ist so niedrig wie selten, die bayerische Wirtschaft boomt und das Oktoberfest lockte gerade wieder Millionen Menschen an bayerische Biertische. Bayern geht es gut, der CSU dagegen so schlecht wie nie seit 1950 und das klingt fast wie ein Paradoxon. Die Volkspartei, als solche am Erfolg des Bundeslands nicht ganz unbeteiligt, steckt in einer historischen Krise und Schuld daran ist auch das überholte Bayern-Bild, an dem die CSU beharrlich festhält – Bayern ist längst ein anderes Land, als die von der Partei beschworene weiß-blaue „Vorstufe zum Paradies“.

Historisch haben Herzöge und Könige Bayern einmal erfunden, damit sie es besser regieren können, die Kunst hat Bayern erfunden, damit man es dekorieren kann, die Kirche hat Bayern erfunden, als Ort ganz besonderer Frömmigkeit, der Kapitalismus hat Bayern erfunden, damit sich Folklore, Fußball und Autos noch besser verkaufen lassen und auch die CSU hat Bayern wohl ein wenig miterfunden, als Freistaat im Staat, der anders ist als die anderen Bundesländer. Nach der aus CSU-Sicht verheerenden Landtagswahl stellt sich allerdings die Frage, ob sie diese Geschichte glaubhaft weitererzählen kann, als Partei, die auf Bundesebene Mühe hätte, sich über die Fünf-Prozent-Hürde zu retten.

Bei der Landtagswahl erreichten die Christsozialen gerade einmal 37,3 Prozent (faz.de). Ein Desaster für die einstige 50 Prozent plus – Partei. Dabei ist die abgängige CSU-Wählerschaft nicht etwa nach links gerückt, sondern entschieden weiter nach rechts. Von der schwachen CSU profitiert auch die AfD, die jetzt mit 10,7 Prozent erstmalig in den Bayerischen Landtag einzieht. Die Zugewinne der Grünen speisen sich größtenteils aus den Verlusten der SPD.

Was sich schon seit längerer Zeit verändert, ist das Selbstverständnis der Menschen in Bayern. Der ehemalige Ministerpräsident Edmund Stoiber hat insofern nicht ganz unrecht, wenn er sagt, die CSU stünde deshalb so schlecht da, weil eine Million Deutsche, die sich über die Jahre in Bayern niedergelassen haben, gar nicht wüssten, wie großartig die CSU doch früher einmal war. Nur sind sie nicht die einzigen, die sich daran nicht mehr erinnern können oder wollen.

Die bayerische Gesellschaft identifiziert sich heute nicht mehr in dem Maße mit einem weiß-blauen Lebensgefühl, wie es die CSU immer noch propagiert: Immer mehr Bayern zieht es in die Stadt, immer weniger aufs Land, immer weniger Mütter – trotz Haushaltsprämie – an den Herd, immer weniger Bayern sind Mitglied in der katholischen Kirche und immer weniger Katholiken gehen in den Gottesdienst. Die Christsozialen haben mittlerweile erhebliche Probleme damit, ihre eigene Stammwählerschaft zu erreichen.

Das „C“ im Namen stand sehr lange für einen virtuellen Ideologien-Speicher, um dessen Pflege man sich nicht einmal selbst bemühen musste. Dafür sorgte die katholische Kirche, viele ihrer Mitglieder hatten in der CSU ihre politische Heimat gefunden.

Söders Kreuzerlass war ein erbärmlicher Versuch, sich dieser Klientel wieder anzunähern.

Ausgerechnet Kardinal Reinhard Marx musste Söder daran erinnern, dass Bayern doch ein säkularer Freistaat sei und eine Regierung kein Recht darauf habe, religiöse Symbole auszudeuten (sueddeutsche.de 29.04.2018).

Der Absturz von CSU und SPD hatte sich seit Wochen in den Umfragen abgezeichnet. Die CSU versuchte eine Doppelstrategie: Söder lockte mit milliardenschweren sozialen Leistungen und fuhr einen harten Kurs in der Asylpolitik. Beides zog nicht. Nach dem von Seehofer losgetretenen Streit über die Zurückweisung von Migranten an den deutschen Grenzen ging es für die CSU in den Umfragen erst richtig bergab – obwohl Söder das Asylthema unmittelbar vor der Wahl mied (handelsblatt.com).

Die schlechten Wahlergebnisse zeigen, dass die CSU zuletzt Politik abseits bayerischer Lebensrealitäten betrieb, oft genug Probleme erst durch ihr Eingreifen zu solchen machte und mit ihrer unchristlichen Agenda zur Spaltung der bayerischen Gesellschaft beitrug. „Mia san mia“ (mia-san-bayern.de) ist eine Tautologie, die naturgemäß auch heute noch stimmt – aber immer weniger greift. Es gibt Bayern immer noch – aber es ist an der Zeit, Bayern einmal mehr neu zu erfinden und das Bild von Bayern den veränderten Lebensrealitäten anzupassen.

Il y a plus de dépressions en France et ceci entre 2010 et 2017, en particulier chez les moins de 45 ans. Ce sont les femmes, les étudiants, ceux qui touchent de faibles revenus et les chômeurs qui sont particulièrement touchés. Il était à prévoir que le climat extérieur joue un rôle essentiel. Il faut se poser la question si nous ne vivons pas d’une manière mal adaptée à notre nature ? Si le climat tendu que nous subissons quotidiennement est adapté à notre équilibre mental ? Je répondrais par un non catégorique ! Si chaque matin, comme moi, les personnes sujettes à la dépression lisent ce lot de mauvaises nouvelles qu’on leur sert avec délectation, il ne faut pas s’étonner que cela a des incidences sur leur équilibre mental. Prenons l’exemple de ce matin. À la une évidemment les inondations dans le département de l’Aude qui ont fait 11 victimes. Ce déluge a été probablement déclenché par le réchauffement de la planète. Il est à prévoir que ce genre de phénomène météorologique se répétera fréquemment ce qui est déstabilisant pour des personnes fragiles. Je suis certain que ce bouleversement climatique a des répercussions sur notre psychisme. Je suis étonné qu’on n’en parle pas. Puis il y a l’Italie de Matteo Salvini qui devient de plus en plus raciste. Un peu partout il y a de la discrimination, des mesures xénophobes prisent contre les migrants et d’autres. Une situation marquant bien le drame de l’exclusion et ceci dans un pays qui avait été ouvert, où l’empathie faisait partie du caractère de la population. À quand mon tour ? Je peux bien m’imaginer que bien des gens se sentant exclus socialement, se posent de telles questions. Nous vivons dans un environnement humain propice à la dépression, c’est ce que je veux démontrer. Puis il y a la pression insupportable au travail, au sein du couple et même dans les loisirs qui est la cause du burn-out. Weiterlesen

Die AfD will Schule machen. In den Bildungseinrichtungen fühlt sie sich benachteiligt und will mit ihrem Online-Pranger dagegen angehen. Die erste Melde-Plattform ist bereits seit September in Hamburg online und trägt den Titel „Informationsportal Neutrale Schulen Hamburg“. Die Schulbehörde war wenig begeistert und kritisierte, dass aus den Schülern „Denunzianten“ gemacht würden. Die Meldungen können anonym vorgenommen werden (morgenpost.de).

Die AfD ist seither beschäftigt, Scherzmeldungen aus anderen, vermutlich ernst gemeinten Meldungen auszusortieren. Auch ein Gegen-Portal ging bereits online. Unter „zentralmelderegister.de“ können Schüler im Gegenzug diejenigen Lehrer melden, die sich gegenüber ihren Schülern „demokratiegefährdend“ äußern. Dabei handle es sich um „reine Fiktion“ gegen das Vorgehen der AfD, so die Initiatoren:

Im Jahr 1976, im Rahmen des Beutelsbacher Konsens (wikipedia), wurde das Thema politische Bildung in den Schulen festgelegt. Dabei einigte man sich auf drei Prinzipien, an welche sich die Schulen in ihrem Unterricht halten müssen. Nach dem Überwältigungsverbot, auch Indoktrinationsverbot genannt, muss den Schülern die Möglichkeit gegeben werden, sich selbst eine politische Meinung zu bilden. Auch die Kontroversität zielt auf die eigene Meinungsbildung der Schüler ab. Dabei ist der Lehrer dazu angehalten, seine eigene politische Meinung zurückzuhalten und politische Themen im Unterricht kontrovers zu diskutieren. Das dritte Prinzip ist die Schülerorientierung. Demnach sollen die Schüler die politische Landschaft der Gesellschaft analysieren lernen und auch, wie sie sich selbst politisch einbringen können.

Die AfD hat auch in Baden-Württemberg eine Meldestelle im Internet eingerichtet, über die kritische Lehrer an den Schulen im Südwesten gemeldet werden sollen. Entsprechende Pläne hat der bildungspolitische Sprecher der AfD-Landtagsfraktion Rainer Balzer in einer Mitteilung angekündigt.

Lehrer haben in Deutschland die Aufgabe, diskriminierende, rassistische oder demokratiefeindliche Positionen in der Gesellschaft mit den Schülern aufzuarbeiten und dabei ihr kritisches Denken zu stärken. Dabei müssen sie nach geltendem Konsens innerhalb des Unterrichts parteipolitisch zwar neutral bleiben, haben aber die Pflicht zum demokratischen Diskurs und auf mögliche Gefahren hinzuweisen. Ganz Grundsätzlich steckt dahinter die Aufgabe, die Kinder und Jugendlichen im Geist der Demokratie, Menschenwürde und Gleichberechtigung zu erziehen.

Die Bemerkung des AfD-Parteivorsitzenden Alexander Gauland, Hitler und die NS-Diktatur seien nur ein „Vogelschiss“ angesichts von „tausend Jahren erfolgreicher deutscher Geschichte“. Man könne diese Position und Rhetorik in einer Reihe von geschichtlichen Relativierungen besprechen, etwa vor dem Hintergrund des Historikerstreits der achtziger Jahre. Argumentiere ein Schüler nach langer thematischer Auseinandersetzung weiterhin, die zwölf Jahre währende NS-Zeit sei nicht so bedeutsam, so liege diese Position innerhalb der Meinungsfreiheit des Schülers, so Sibylle Reinhardt (emeritierte Professorin für Didaktik an der Universität Halle, hat eine Vielzahl von Aufsätzen über den Beutelsbacher Konsens publiziert).

Zwischen Haltung und Zurückhaltung abzuwägen ist für Lehrer in Deutschland nicht neu. Neu ist, dass sich eine Partei diese Gratwanderung politisch zunutze macht. Und zwar ausgerechnet jene Partei, die ihre politische Sprengkraft daraus schöpft, die Grenzen des „öffentlich Sagbaren“ (zeit.de) immer wieder auszutesten und auszudehnen. Die AfD verkehrt auf dem bildungspolitischen Feld ihr eigenes Programm: Ihr Argument der grenzenlosen Redefreiheit soll ausgerechnet in deutschen Klassenzimmern beschränkt werden.

Verbeamtete Lehrer – das sind 80 Prozent der 760.000 Lehrer in Deutschland – müssen sich außerdem mäßigen: Sie dürfen sich in ihrer Freizeit politisch engagieren, dieses Engagement aber nicht in den Unterricht tragen. Das Gebot bezieht sich vor allem auf den Fall, dass jemand sich aktiv für eine Partei einsetzt.

Die AfD dreht dieses Gebot jetzt um: Sie beklagt, dass Lehrer sich aktiv gegen sie einsetzten. Dass sie von Veranstaltungen ausgegrenzt und auf Arbeitsblättern diskriminiert werde.