Il y a plus de dépressions en France et ceci entre 2010 et 2017, en particulier chez les moins de 45 ans. Ce sont les femmes, les étudiants, ceux qui touchent de faibles revenus et les chômeurs qui sont particulièrement touchés. Il était à prévoir que le climat extérieur joue un rôle essentiel. Il faut se poser la question si nous ne vivons pas d’une manière mal adaptée à notre nature ? Si le climat tendu que nous subissons quotidiennement est adapté à notre équilibre mental ? Je répondrais par un non catégorique ! Si chaque matin, comme moi, les personnes sujettes à la dépression lisent ce lot de mauvaises nouvelles qu’on leur sert avec délectation, il ne faut pas s’étonner que cela a des incidences sur leur équilibre mental. Prenons l’exemple de ce matin. À la une évidemment les inondations dans le département de l’Aude qui ont fait 11 victimes. Ce déluge a été probablement déclenché par le réchauffement de la planète. Il est à prévoir que ce genre de phénomène météorologique se répétera fréquemment ce qui est déstabilisant pour des personnes fragiles. Je suis certain que ce bouleversement climatique a des répercussions sur notre psychisme. Je suis étonné qu’on n’en parle pas. Puis il y a l’Italie de Matteo Salvini qui devient de plus en plus raciste. Un peu partout il y a de la discrimination, des mesures xénophobes prisent contre les migrants et d’autres. Une situation marquant bien le drame de l’exclusion et ceci dans un pays qui avait été ouvert, où l’empathie faisait partie du caractère de la population. À quand mon tour ? Je peux bien m’imaginer que bien des gens se sentant exclus socialement, se posent de telles questions. Nous vivons dans un environnement humain propice à la dépression, c’est ce que je veux démontrer. Puis il y a la pression insupportable au travail, au sein du couple et même dans les loisirs qui est la cause du burn-out.

Il serait psychologiquement prioritaire de s’atteler enfin à ces problèmes, si nous ne voulons pas que notre société sombre dans l’abîme. Il faut absolument apporter des modifications à notre manière de gérer notre existence. Je préconise « le ralentissement » comme première mesure à apporter. C’est se poser la question comment mieux gérer sa vie ? Il y a bien des contraintes inutiles que nous nous imposons et qui ne servent à rien. Elles n’améliorent souvent pas notre situation, au contraire. Chacun devrait faire le ménage. Il s’apercevrait que son niveau de vie ne s’altérerait en aucune manière, au contraire. Ce serait déjà une aide si des coachs pouvaient intervenir. Cela va du stress à la peur de la précarité. Je connais des personnes qui ont fait appel à eux pour remettre de l’ordre dans leurs affaires financières. Le résultat : elles avaient ignoré certaines aides qui auraient pu les tirer d’affaire. Lorsqu’on se trouve dans une situation précaire, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Dans le cas qui me vient à la tête, le couple est sorti de sa dépression, car l’espoir d’un rétablissement pécuniaire n’était plus une utopie. Avant d’offrir du travail à des dépressifs. Il faut les rééquilibrer mentalement, sinon l’échec est programmé. J’appelle les autorités à prendre de telles mesures. C’est une question de survie pour nous tous que de combattre les troubles psychologiques. Cela ne peut réussir qu’avec un regain d’empathie.

pm

https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/10/16/la-depression-a-progresse-en-france-entre-2010-et-2017_5369833_1651302.html

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