Je suis contre l’usage de la drogue, car elle n’est qu’un leurre. Mais par les temps qui courent, je peux assez bien comprendre que nombre de personnes fassent usage de la came pour tout simplement oublier, que ce soit les Gilets jaunes, le chômage, les fins de mois difficiles, les problèmes conjugaux dus au manque d’argent ou la montée du fascisme un peu partout. Mais c’est évidement que cela ne réglera rien. Je ressens aussi de l’angoisse, mais je veux l’affronter en toute lucidité, n’être pas pété ! Je dois reconnaître qu’il n’est pas facile de garder son calme, de ne pas penser à des lendemains menaçants. Ceux qui ne consomment pas de la drogue, vivent dans la folie de la consommation. Lorsque je suis chez moi en France, je vois dans les grandes surfaces des caddies remplit plus qu’il est permis de l’être, des victuailles plus ou moins nazes. Des tonnes de viandes, dont une partie ira à la poubelle ou des sucreries industrielles. C’est plutôt la quantité que la qualité qui compte. Il en est de même pour les fringues ou les gadgets électroniques. C’est un contraste saisissant entre ce qui est dit au sujet de la misère et ce que je pourrais désigner de boulimie. Revenons à la drogue. Lorsqu’un jeune entend du matin au soir que telle ou telle formation professionnelle ne sert strictement à rien, car il se trouvera sans boulot, il ne faut pas s’étonner qu’il est envie « de rêver ». L’impression de se trouver dans un cul de sac, de quoi être désespéré, d’autant plus que sans moyens, il ne trouvera pas l’âme-sœur. Je pense que les sentiments amoureux sont un des points essentiels conduisant les garçons à devenir toxico. Ils sont nettement majoritaires par rapport aux filles, qui se remettent à fumer plus d’après les statistiques. Weiterlesen

Il y a plus de dépressions en France et ceci entre 2010 et 2017, en particulier chez les moins de 45 ans. Ce sont les femmes, les étudiants, ceux qui touchent de faibles revenus et les chômeurs qui sont particulièrement touchés. Il était à prévoir que le climat extérieur joue un rôle essentiel. Il faut se poser la question si nous ne vivons pas d’une manière mal adaptée à notre nature ? Si le climat tendu que nous subissons quotidiennement est adapté à notre équilibre mental ? Je répondrais par un non catégorique ! Si chaque matin, comme moi, les personnes sujettes à la dépression lisent ce lot de mauvaises nouvelles qu’on leur sert avec délectation, il ne faut pas s’étonner que cela a des incidences sur leur équilibre mental. Prenons l’exemple de ce matin. À la une évidemment les inondations dans le département de l’Aude qui ont fait 11 victimes. Ce déluge a été probablement déclenché par le réchauffement de la planète. Il est à prévoir que ce genre de phénomène météorologique se répétera fréquemment ce qui est déstabilisant pour des personnes fragiles. Je suis certain que ce bouleversement climatique a des répercussions sur notre psychisme. Je suis étonné qu’on n’en parle pas. Puis il y a l’Italie de Matteo Salvini qui devient de plus en plus raciste. Un peu partout il y a de la discrimination, des mesures xénophobes prisent contre les migrants et d’autres. Une situation marquant bien le drame de l’exclusion et ceci dans un pays qui avait été ouvert, où l’empathie faisait partie du caractère de la population. À quand mon tour ? Je peux bien m’imaginer que bien des gens se sentant exclus socialement, se posent de telles questions. Nous vivons dans un environnement humain propice à la dépression, c’est ce que je veux démontrer. Puis il y a la pression insupportable au travail, au sein du couple et même dans les loisirs qui est la cause du burn-out. Weiterlesen