Le journaliste Jamal Khashoggi a été, d’après la journal turc « Yeni Safak », torturé et décapité. Des membres directs de l’entourage du prince héritier, parmi eux le général Assiri, un de ses conseillers était aussi sur place, lorsque un médecin légiste, Salah al-Tubaigy, dépeça la victime, qui était encore vivante. Il lui coupa les doigts, le reste on peut se l’imaginer. « Quand je fais ce travail, j’écoute de la musique. Vous devriez le faire aussi. » Les 15 assassins semblent avoir été directement mandatés par les autorités de Riad. Tour cela met dans l’embarras Donald Trump, pour qui l’Arabie Saoudite est un des partenaires commerciaux les plus importants. Il a été finalement été obligé de se ranger du côté de tous ceux qui demandent des sanctions contre cette monarchie. Dans un tweed il a confirmé que Jamal Khashoggi a été bel et bien tué à Istanbul, mais qu’il fallait laisser du temps aux autorités saoudiennes de trouver des explications. Il est à prévoir que le général Assiri sera le bouc émissaire. Je ne comprends pas qu’un pays qui se dit civilisé puisse agir de la sorte. Que le gouvernement ait considéré le journaliste comme une menace, est une évidence qu’il est possible d’analyser. Il s’était rangé aux côtés des Frères Musulmans, ceux qui pour peu de temps dirigèrent l’Égypte avant le putsch mené par le président actuel Abdel Fattah al-Sissi qui avait écarté Mohammed Mursi du pouvoir. Cette mouvance est pour la monarchie saoudienne du poison, car elle remet leur régime en question. Il ne peut pas être question, qu’un lieu saint comme la Mecque soit dépendant de leur autorité. Les Frères Musulmans sont leurs ennemis jurés. Weiterlesen