Les guitaristes du groupe allemand Rammstein, Paul Landers et Richard Kruspe se sont embrassés sur scène lors d’un concert donné à Moscou, ceci pour protester contre la répression de l’homosexualité en Russie. Un combat que se livrent « les moralistes » du régime contre une frange de la population. De la discrimination pure, reposant sur une grande injustice. Je trouve bon que Rammstein ose provoquer les machos de Poutine qui se disent incorruptibles dans leur manière de penser. En Russie l’homosexualité était considérée jusqu’en 1993 comme un crime et jusqu’en 1999 comme une maladie mentale. Toute propagande de la part des homosexuels visant les jeunes, est passible de prison. De nombreux meurtres ont été perpétrés, en particulier aussi en Tchétchénie. L’occasion pour moi, de me poser la question pourquoi des politiciens agissent encore de même au 21ème siècle. Ils savent qu’ils peuvent tirer profit dans une frange importante de la population. En Russie c’est le cas des orthodoxes. Ils sont de l’avis, comme certains catholiques, que l’homosexualité est une maladie honteuse qui se soigne. Qu’il suffit de les mettre en thérapie pour qu’ils en guérissent. Une vue erronée qui ne tient aucunement compte des données que livrent la science. Ceux qui vivent ainsi sont tout à fait normaux. Ils appartiennent à ceux qui de naissance sont ainsi programmés. Il serait grand temps qu’on considère de telles personnes comme faisant partie de la société, qu’on ne les mette pas à l’écart ou au pilori comme en Russie. Rammstein démontre ainsi que le show business ne peut pas ignorer de tels méfaits, qu’il est forcé de s’engager contre l’homophobie, contre toutes discriminations. Il est honteux qu’un régime politique attise ainsi la haine. Weiterlesen

L’industrie automobile anglaise est en net recul. De nombreuses entreprises sont dans l’embarras. Leurs dirigeants ne savent pas si ils auront accès à des pièces détachées en provenance de l’UE ? Normalement oui, mais avec une majoration des prix due aux taxes frontalières. Il est clair, qu’au bout du compte le prix des produits manufacturés augmentera en conséquence. Puis il y aura, si le Brexit dur avait lieu, des entraves au sujet des livraisons. Tout mettra plus de temps, car les démarches douanières sont lentes. L’administration est-elle à niveau ? Pourra-t-elle d’un jour à l’autre gérer tous les problèmes dus à un retour aux conditions antérieures, celles qui existaient avant le libre-échange ? Puis il ne faut pas oublier que pour assurer la bonne marche de la production, il faudra reconstruire des entrepôts, pour assurer des réserves, ce qui n’est plus le cas dans une gestion industrielle effective. Je m’explique. Pour être compétitives les entreprises se font livrer tous les jours le matériel dont elles ont besoin, comme des carburateurs par exemple, qui sont fabriqués par des sous-traitants. Pour que les prix ne flambent pas, il ne doivent pas être emmagasinés. Ils sont livrés directement aux chaînes de montages. Cela implique des livraisons d’une grande régularité, sinon toute la production pourrait être paralysée. Des millions d’économies ne pourront ainsi pas être faits. Puis il a encore un autre problème de taille : la libre circulation des hommes et des femmes venant en particulier de l’UE. Cela posera des problèmes pour faire travailler des personnes qui sont spécialisées d’une part, de l’autre il est probable qu’il y a des activités que les Anglais ne veulent pas faire. Vouloir former des autochtones demande du temps et coûte de l’argent. Ceci pour la production. Weiterlesen

L’homme, originaire de l’Érythrée, qui a poussé une mère et un petit garçon de huit ans sur la voie de chemin de fer à l’entrée d’un train, à la gare de Francfort, était en psychiatrie. L’enfant est mort, sa mère a pu se sauver en se recroquevillant contre le quai. Il a essayé ensuite de tuer une femme de 78 ans, mais n’y est pas arrivé. Le meurtrier a trois enfants et habite depuis 2006 en Suisse. Peu de jours avant ce drame, il a menacé une voisine avec un arme puis l’a enfermée avec sa femme avant de s’enfuir. Jusqu’il y a peu, il vivait une vie normale. Il était d’après les autorités policières du canton de Zurich parfaitement intégré. Il n’a pas posé de problèmes à son employeur. Depuis le début de l’année il est en congé maladie et a été placé en psychiatrie. Voilà pour les faits. Une fois de plus il est possible de se rendre compte, que l’efficacité des soins ne peut qu’être limitée. Il est possible de neutraliser un patient, de le mettre sous veilleuse, mais de là à le guérir définitivement est des plus difficiles. Je peux m’imaginer que les thérapeutes ne le considéraient pas comme un cas dangereux, car autrement ils ne lui auraient pas accordé la liberté. Pour obtenir des résultats satisfaisants, suivant les malades, il faut des années de psychologie pour obtenir, parallèlement aux médicaments, des résultats plus ou moins satisfaisants. Cela prend un temps infini. Pour que cela soit possible, il faut avoir l’aval du client. À moins qu’il soit placé en psychiatrie-légale, pour des méfaits causés à de tierces personnes. D’après la loi il est impossible de garder autrement quelqu’un sous clef. Cela a été sûrement le cas chez cet homme. Il y aura des voix qui s’élèveront à nouveau pour revendiquer, que de tels malades soient placés à vie en clinique. Cela est impossible, car la place manquerait de les interner et que du point éthique, il est impossible d’enfermer quelqu’un préventivement tant que rien de grave n’est arrivé. Weiterlesen

Lorsque Donald Trump lance des diatribes contre des gens de couleur, il le fait par opportunisme politique. Une méthode que les nazis avaient bien rodé en pratiquant l’antisémitisme. Les électeurs qu’il veut atteindre sont des blancs modestes, ayant peur de perdre leurs prérogatives, celles de leurs ancêtres venant de l’Europe pour tenter leur chance en Amérique. Ceux qui avaient l’espoir d’y faire fortune et qui n’y sont pas arrivés. Souvent des êtres frustrés, vivant à deux pas de la déchéance économique, comme bien des ouvriers de l’industrie automobile à Détroit et dans la région des grands lacs, qui craignent à tous moments que les entreprises dans lesquels ils travaillent puissent péricliter. Il est relativement facile de leur faire croire, que l’immigration des hispaniques ou des noirs leur cause du tort. Des migrants qui sont prêts à travailler pour un salaire de misère. Les méthodes sont toujours les mêmes, celle d’attiser la haine comme l’a fait Joseph Goebbels. Celle de faire comprendre au petit peuple qu’une ethnie leur vole le pain dont ils ont droit. Assaillent leurs femmes… Le plus fidèle collaborateur d’Adolf Hitler a utilisé tout le répertoire de la provocation pour arriver à ses fins. Donald Trump n’a pas de scrupules d’utiliser de telles méthodes, ce qui est d’autant plus étonnant qu’une de ses filles a épousé un Juif orthodoxe et qu’elle s’est convertie au judaïsme. Weiterlesen


Non, le mouvement des Gilets n’est pas encore un évènement classé. Emmanuel Macron a déclaré : « Il y a des problèmes profonds dans notre pays qui sont liés à l’injustice, aux difficultés économiques qu’on connaît depuis très longtemps, parfois aux doutes qui existent, aux défis qu’on a devant nous liés au vieillissement, au numérique, à l’écologie. » Je pense que les blessures sont si profondes, qu’il est impossible qu’elles se cicatrisent aussi rapidement. J’approuve ce que dit le président, mais voudrais ajouter qu’il y a un grave problème psychologique. Bien des Français ne trouvent plus leur identité. Ils ont bien du mal à s’adapter dans un monde moderne, car le capitalisme que nous connaissons actuellement, ne tient pas compte des aspirations de l’individu. Pour bien des décideurs économiques, le personnel n’est qu’un outil. Pas des personnes ayant une âme, des êtres vulnérables qui ont un urgent besoin d’empathie. Ce n’est pas l’argent qui guérira les plaies. Seule plus de proximité pourra éventuellement apporter un peu de soulagement. Vous me direz que ce phénomène est identique dans d’autres pays. D’accord, mais probablement leurs citoyens ont ou jeté l’éponge ou ont su mieux s’adapter. Cela ne peut pas être le cas des Français qui sont au plus profond d’eux-mêmes un peuple fondamentalement politique. Emmanuel Macron pourraient encore faire de grandes concessions économiques et sociales, le sentiment de malaise restera, car il est profondément ancré au sein de chacun. Weiterlesen

Et voilà qu’un Anglais nous rafle Émile Coué ! Boris Johnson, un optimiste à tous crins, voit l’avenir de l’Angleterre comme un jardin d’Éden. Il ne suffirait plus qu’à se mettre sous le pommier, ouvrir tout grand sa bouche et attendre que la pomme vous tombe dans le râtelier. C’est ce qu’il a dit hier à Manchester. « Quitter l’Union européenne est une énorme opportunité économique pour faire des choses que nous n’avons jamais été autorisés à faire pendant des décennies » Je ne sais pas si je ne pige plus rien, mais je crois que pour avoir du succès, il faudrait mettre la main à la pâte. L’industrie a été démantelée, car beaucoup d’investisseurs ne voulaient plus mettre leurs pattes dans le cambouis. Ils avaient préféré jouer au poker menteur à la City, gagner des sous sans se mettre à suer. Beaucoup de marques prestigieuses ont passé à la trappe et ont été vendues à un prix dérisoire à l’Allemagne en particulier. Pour qu’il y ait des prairies pleines de fleurs, il faut se manier le cul ! Je me souviens qu’en étant jeune, me rendant souvent dans la fière Albion, j’y rencontrais des retraités très respectables de l’âge de 35 ans. Ils avaient servi dans les colonies, les années qu’ils y passaient était comptées doubles, si je ne me trompe. Ils passaient leur temps à jouer au bridge ou à boire leur thé dans le jardin de leurs manoirs. Des gentlemen qui ne sont pas morts au travail. Et c’est avec cette mentalité, que le très respectable Monsieur Johnson, un lointain parent de la queen, veut sortir le pays du marasme dans lequel il l’a plongé. Weiterlesen

Thibaut Pinot a dû abandonner le tour de France hier, car il était blessé. Il était désespéré est ses larmes ont marqué toute l’actualité du jour. « J’ai pris un petit coup à l’arrivée à Nîmes (mardi), mais je ne suis pas sûr que ce soit ça. Je me suis toujours battu, j’y croyais. J’avais toujours espéré avoir cette petite part de chance, je sentais depuis dimanche, après les Pyrénées, que j’étais capable de le faire. Mais on ne le saura jamais. Cela va prendre du temps… » Une étape folle qui a dû être arrêtée au sommet de l’Iseran pour cause de grêle et de coulées de boue sur la route conduisant à Tignes. Le Colombien Egan Bernal est le grand vainqueur et a pu ravir le maillot jaune à Julian Alaphilippe. Pour les participants français au tour, une journée noire. Ce qui s’est passé hier va jusqu’à la limite de ce que peut apporter un être humain dans le cadre de ses efforts physiques et mentaux. On peut se poser la question quel sens il faut donner à une telle torture. Est-ce un exploit ou de la démence ? Je dirai les deux. Il faut peut-être avoir le courage de défier la vie, lui donner ses lettres de noblesse en se surpassant. Mais est-ce légitime dans une grande boucle qui se voue avant tout au commerce ? Où tout n’est que mercantilisme ? Cela fait bien réfléchir, mais malgré mes doutes, la fascination qu’exerce le cyclisme professionnel, malgré tous mes doutes, restera ancrée en moi. Ce qui est demandé aux coureurs est à la limite du possible, ce qui peut être néfaste pour leur santé. Pour moi la torture à laquelle sont soumis les hommes du peloton est une question d’éthique. Il faut qu’ils soient constamment sur le vif, qu’ils profitent de la moindre occasion pour s’échapper. Weiterlesen

Michel Onfray, le philosophe, se conduit comme un amant déçu lorsqu’il s’agit de Greta Thunberg. « Quelle âme habite ce corps sans chair ? On a du mal à savoir… ». Je ne peux pas admettre que dans un débat politique, on s’attaque ainsi à la morphologie d’une jeune fille de 16 ans, malade de l’Asperger, une forme d’autisme. Je ne comprends pas qu’un homme de réflexion puisse en arriver là. Il est permis d’avoir un autre avis, de se fâcher même, mais il ne faut jamais s’en prendre aussi personnellement à son adversaire. J’ai l’impression que Michel Onfray cherche d’une manière vile de détruire Greta par manque d’arguments. « Ce qu’elle lit, à défaut de le dire librement, n’est pas écrit par une jeune fille de son âge. La plume sent trop le techno. Sa voix porte le texte d’autres qui n’apparaissent pas. […] Cette intelligence est vraiment artificielle, au sens étymologique : c’est un artifice, autrement dit, un produit manufacturé. Toute la question est de savoir par qui. […] La réponse se trouve probablement dans l’un des dossiers du Giec – la bible de cette pensée siliconée. » Weiterlesen