Michel Onfray, le philosophe, se conduit comme un amant déçu lorsqu’il s’agit de Greta Thunberg. « Quelle âme habite ce corps sans chair ? On a du mal à savoir… ». Je ne peux pas admettre que dans un débat politique, on s’attaque ainsi à la morphologie d’une jeune fille de 16 ans, malade de l’Asperger, une forme d’autisme. Je ne comprends pas qu’un homme de réflexion puisse en arriver là. Il est permis d’avoir un autre avis, de se fâcher même, mais il ne faut jamais s’en prendre aussi personnellement à son adversaire. J’ai l’impression que Michel Onfray cherche d’une manière vile de détruire Greta par manque d’arguments. « Ce qu’elle lit, à défaut de le dire librement, n’est pas écrit par une jeune fille de son âge. La plume sent trop le techno. Sa voix porte le texte d’autres qui n’apparaissent pas. […] Cette intelligence est vraiment artificielle, au sens étymologique : c’est un artifice, autrement dit, un produit manufacturé. Toute la question est de savoir par qui. […] La réponse se trouve probablement dans l’un des dossiers du Giec – la bible de cette pensée siliconée. » Weiterlesen